Je ne comprends pas pourquoi les pieds de la jeune fille du premier plan sont tronqués. Sur mon original, ce n’est pas le cas.
Que faut-il faire pour éviter cela ?
Monsieur HR
sur 6 décembre 2014 à 22h44
Le format de votre image est trop important 671 pixels en hauteur alors que seuls 600 pixels sont acceptés sur le site. Il faut la redimensionner.
Dommage parce que la rencontre de ces 3 trajectoires est intéressante.
Je m’interroge sur l’attitude de la fille avec le chemisier blanc vue de dos, elle ne semble pas faire partie de la scène…
J’aime la douceur de ce traitement.
Henri
sur 7 décembre 2014 à 10h18
Idem jb81 pour la fille de gauche.
Vu la direction et l’intensité de la lumière sur cette jeune fille et vous aptitudes graphiques sur vos 2 dernières publications, je pense que ces “destinées” ne sont pas dues qu’au hasard.
Mais l’effet est réussi.
hasard … oui et non ! c’est une photo prise sur le vif, sans montage.
A Uzes.
Après, c’est vrai qu’il y a de légères retouches sur les tons clairs et foncés, et un recadrage, mais rien de plus …
François Cardi
sur 7 décembre 2014 à 11h55
Je ne suis pas certain qu’il y ait là des “destinées”…tout juste des directions, bien dessinées, ou des trajectoires.
Je trouve le format un peu curieux. Le recadrage a été fait au chausse-pied. Il reste un bout de talon à gauche. 😉
Sinon , j’apprécie l’étrangeté de l’ambiance ainsi créée.
Ah oui le talon, je ne l’avais pas vu … Mais ce serait plutôt un coup de photoshop pour l’enlever qu’une affaire de recadrage, à mon sens. Idem pour le petit bout de tuyau de gaz de chaudière !
Le format est non standard, c’est vrai. A l’origine, c’est du 4/3.
Mais j’ai coupé tout ce qui me gênait.
Sinon, pour la question des trajectoires …
J’aime les images qui parlent sans trop en dire, et laissent l’imagination du lecteur prendre le relai.
Cette image nous parle de trajectoires, mais nous sommes (je suis ?) pris dans une toute autre affaire, celle des destins qui doivent s’accomplir.
La croisée des chemins, autrement dit la destinée. On a une jeune fille qui a déjà tourné le dos. On ne la reverra plus. Elle échappe aux griffes de la Fortune, pour l’instant. Une autre lève un regard étonné, elle n’a pas encore compris, mais dans un instant elle devra affronter ou esquiver. La troisième s’approche … Sa tranquille indifférence est-elle feinte ? Se prépare-t-elle intérieurement à ce qui l’attend ?
J’y vois personnellement un écho au prologue d’Antigone de Jean Anouilh ; un petit extrait :
” Voilà. Ces personnages vont vous jouer l’histoire d’Antigone. Antigone, c’est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense.
Elle pense quelle va être Antigone tout à l’heure, qu’elle va surgir soudain de la maigre jeune fille noiraude et renfermée que personne ne prenait au sérieux dans la famille et se dresser seule en face du monde, seule en face de Créon, son oncle, qui est le roi.
Elle pense qu’elle va mourir, qu’elle est jeune et qu’elle aussi, elle aurait bien aimé vivre.
Mais il n’y a rien à faire. Elle s’appelle Antigone et il va falloir qu’elle joue son rôle jusqu’au bout… Et, depuis que ce rideau s’est levé, elle sent qu’elle s’éloigne à une vitesse vertigineuse de sa sœur Ismène, qui bavarde et rit avec un jeune homme, de nous tous, qui sommes là bien tranquilles à la regarder, de nous qui n’avons pas à mourir ce soir. “
Je ne comprends pas pourquoi les pieds de la jeune fille du premier plan sont tronqués. Sur mon original, ce n’est pas le cas.
Que faut-il faire pour éviter cela ?
Le format de votre image est trop important 671 pixels en hauteur alors que seuls 600 pixels sont acceptés sur le site. Il faut la redimensionner.
Dommage parce que la rencontre de ces 3 trajectoires est intéressante.
ah bon, ce serait la cause de la coupure ?
Je vais rectifier çà, alors …
voilà, effectivement, c’était bien là le problème …
Je m’interroge sur l’attitude de la fille avec le chemisier blanc vue de dos, elle ne semble pas faire partie de la scène…
J’aime la douceur de ce traitement.
Idem jb81 pour la fille de gauche.
Vu la direction et l’intensité de la lumière sur cette jeune fille et vous aptitudes graphiques sur vos 2 dernières publications, je pense que ces “destinées” ne sont pas dues qu’au hasard.
Mais l’effet est réussi.
hasard … oui et non ! c’est une photo prise sur le vif, sans montage.
A Uzes.
Après, c’est vrai qu’il y a de légères retouches sur les tons clairs et foncés, et un recadrage, mais rien de plus …
Je ne suis pas certain qu’il y ait là des “destinées”…tout juste des directions, bien dessinées, ou des trajectoires.
D’accord avec François, “trajectoires” !
Je trouve le format un peu curieux. Le recadrage a été fait au chausse-pied. Il reste un bout de talon à gauche. 😉
Sinon , j’apprécie l’étrangeté de l’ambiance ainsi créée.
Ah oui le talon, je ne l’avais pas vu … Mais ce serait plutôt un coup de photoshop pour l’enlever qu’une affaire de recadrage, à mon sens. Idem pour le petit bout de tuyau de gaz de chaudière !
Le format est non standard, c’est vrai. A l’origine, c’est du 4/3.
Mais j’ai coupé tout ce qui me gênait.
Sinon, pour la question des trajectoires …
J’aime les images qui parlent sans trop en dire, et laissent l’imagination du lecteur prendre le relai.
Cette image nous parle de trajectoires, mais nous sommes (je suis ?) pris dans une toute autre affaire, celle des destins qui doivent s’accomplir.
La croisée des chemins, autrement dit la destinée. On a une jeune fille qui a déjà tourné le dos. On ne la reverra plus. Elle échappe aux griffes de la Fortune, pour l’instant. Une autre lève un regard étonné, elle n’a pas encore compris, mais dans un instant elle devra affronter ou esquiver. La troisième s’approche … Sa tranquille indifférence est-elle feinte ? Se prépare-t-elle intérieurement à ce qui l’attend ?
J’y vois personnellement un écho au prologue d’Antigone de Jean Anouilh ; un petit extrait :
” Voilà. Ces personnages vont vous jouer l’histoire d’Antigone. Antigone, c’est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense.
Elle pense quelle va être Antigone tout à l’heure, qu’elle va surgir soudain de la maigre jeune fille noiraude et renfermée que personne ne prenait au sérieux dans la famille et se dresser seule en face du monde, seule en face de Créon, son oncle, qui est le roi.
Elle pense qu’elle va mourir, qu’elle est jeune et qu’elle aussi, elle aurait bien aimé vivre.
Mais il n’y a rien à faire. Elle s’appelle Antigone et il va falloir qu’elle joue son rôle jusqu’au bout… Et, depuis que ce rideau s’est levé, elle sent qu’elle s’éloigne à une vitesse vertigineuse de sa sœur Ismène, qui bavarde et rit avec un jeune homme, de nous tous, qui sommes là bien tranquilles à la regarder, de nous qui n’avons pas à mourir ce soir. “