Monsieur HR

Né en 1949, habite Tours (37), retraité et syndicaliste Je dirais bien que j'aime mettre mon "grain de sel" mais cette expression est déjà utilisée (à bon escient) par un autre photographe sur le blog . Je pratique la photo en pointillé, de manière un peu erratique, sans véritable style personnel nettement défini, avec un petit goût pour le flou, souvent mal maîtrisé d'ailleurs J'éprouve un vrai plaisir à dialoguer sur le blog et je pense que ma pratique, notamment celle du post traitement informatique de la photo s'est améliorée grâce à ces échanges
9 Commentaires
  1. cette photo est émouvante !
    pour une fille de mineur de fond…

  2. Ce commentaire me touche forcément également. Merci RL.

  3. Toujours en carré. Cette fois-ci, les noms, presque effacés, disent les origines, et l’organisation par le nombre force l’homogénéisation. C’est bien plus qu’un document.

  4. Mais ou est l’humanité avec des numéros comme seule reconnaissance?
    Je suis gendre d’un mineur de fond (mines de Carmaux…) malheureusement aujourd’hui disparu mais avec qui j’ai beaucoup échangé sur les conditions des mineurs de l’après dernière guerre jusqu’à la fin de l’extraction par le fond…

  5. Il y a quand même des noms qui affleurent à la surface de ce casier, certains presque effacés. Puis le mystère de ces formes géométriques : ronds, carrés et triangle.
    Un seul triangle…
    😉

  6. Vos commentaires ne sont pas anodins.
    AMB Les formes géométriques des jetons ont trait aux différents horaires de travail qui se succédaient par tranche de 24 heures: mati:, après midi, nuit (3 fois 8). Ici un seul triangle parce que je n’ai pas photographié la totalité du tableau qui est beaucoup plus imposant.
    Pour les noms, on peut voir que différentes couches se sont succédées au fil des générations … On peut noter la présence importante des travailleurs immigrés.
    Pour la numérotation , j’ai été frappé de sa prolifération dans ce bâtiment: numéros de pointage, de vestiaire pendu, de lampe de mineur … tout était numéroté; comme une obsession.

  7. Mais nous sommes des numéros ! Nous sommes fichés, numérotés, suivis par toutes les traces électroniques et autres que nous laissons tous les jours. Dès que j’aurai validé ce message, j’aurai laissé une empreinte supplémentaire dans mon dossier n° 15502… 😉
    NB : très belle idée dans la série que cette image !

  8. Merci Etienne, nous étions dans le passé, avec ton commentaire nous sommes dans le présent et entrons dans notre futur Bigbrotherien.
    Quant à l’idée, elle est plus facilement réalisable dans un musée que dans une friche comme celles qu’affectionne, par exemple, Ben. Bien des traces sont soigneusement conservées et le travail photographique en est grandement facilité. L’émotion est palpable dans les deux cas.

  9. Jolie évocation de la salle des pendus.

Soumettre un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *