Instantané réalisé le 18 mars 2014 au pont Saint-Louis.




bolerophoto

Ça vous gratouille ou ça vous chatouille
15 Commentaires
  1. Du biologique et du social, une interrogation bien posée et disposée.

  2. Un panel de la société. Bien vu !

  3. Pour la fratrie, oui, bien-sûr ! mais hélas aucune fraternité dans cette image, bien au contraire .

  4. Une composition qui met en perspective.
    Belle présence de cette femme qui pousse la relève…

  5. Je ne comprends pas bien la question … faire recette, c’est quand quelque chose rapporte de l’argent, ou suscite un engouement.
    On pourrait peut-être échanger là-dessus par mail “hors antenne” ?

  6. Elle m’interpelle…le sujet du “regard des autres sur le handicap” fait la photo. Un carré permettrait d’éliminer la personne de dos qui à mon avis sort du contexte…(effacer l’antenne en arrière plan?)

  7. @ OlivMo = La relève est bien centrale… Sans elle, je ne pense pas que j’aurais déclenché…
    🙂
    Merci de votre avis.

    @ JMP = Une image, dit-on, vaut mieux que cent paroles. Sans ou cent, d’ailleurs ? Poursuivre nos échanges “hors antenne” serait priver autrui du plaisir de ce qui se dit d’une photographie, qui est la raison d’être de ce blog…
    Pourquoi ne pas développer plutôt sur ce qui vous fait penser qu’il n’y a aucune fraternité dans cette image ?
    😉

    @ jb81 = Un carré ne serait-il pas trop réducteur, justement ?
    Quant au Panthéon en travaux, habillé de sa flèche provisoire, je trouve qu’il donne un petit cachet à l’arrière-plan, non ?
    🙂
    Merci de votre retour.

  8. Moi j’aurai plutôt titré cette photo “Indifférence” , du moins c’est le sentiment qui s’en dégage a mes yeux…

    et comme dit la chanson
    …Chacun sa route
    Chacun son chemin
    Chacun son rêve
    Chacun son destin…

  9. @amb : tous nos espoirs se portent vers cette femme et son précieux chargement, tous mes meilleurs souhaits les accompagnent.
    PS: Vous pouvez me tutoyer… 😉

  10. Tout est “en place”. Une mise en scène ne fonctionnerait pas mieux.
    Quelle chance d’avoir été là à ce moment et de mettre en boîte ce cliché “sociétal”!
    On y lira ce qu’on veut puisque les interprétations sont multiples. C’est d’ailleurs ce qui fait la richesse de cette “prise” de vue, en plus de sa composition.
    Bravo !

  11. Bon, alors , développons … 🙂
    Je ne suis pas convaincu qu’une image vaille toujours mieux que cent paroles. On peut interpréter une image de cent façons différentes, sans pour autant s’approcher de la réalité. Il y a 25 ans, le journal la Pravda ( = la vérité ! ) montrait les queues de clients le dimanche matin devant la boulangerie Poilâne, avec une légende qui indiquait qu’à Paris comme à Moscou les habitants devaient attendre des heures avant d’avoir du pain. Alors que nous dit cette image de la fraternité ? Pas grand chose. La personne de dos à droite est peut-être très impliquée dans le travail social, mais on ne le saura jamais, la femme qui promène les jumeaux, et le (peut-être) SDF handicapé à gauche ne sont pas forcément ceux qu’on croit… Personnellement je n’apprécie pas beaucoup ce misérabilisme qui tendrait à nous faire la morale ou nous faire culpabiliser en montrant des personnes marginalisées. Surtout quand sur le plan graphique ça n’apporte rien. Voilà, c’est dit, “à l’antenne”.

  12. @ JMP : C’est le regardeur qui fait le tableau disait M. Duchamp, en ce sens il rejoignait ton propos sur la multiplicité d’interprétation et à la bien connue polysémie de l’image.
    Pour ma part, Je ne ressens ici ni misérabilisme ni culpabilisation ni volonté moralisatrice du photographe…

  13. Mon seul regret ; qu’il manque quelques millimètres à droite pour mieux faire respirer la photo.
    Sur le fond, j’interprète le titre comme l’illustration abrupte du mélange de vraie fraternité des bambins, et d’étanchéité des mondes des trois adultes. La coexistence d’un concept et de son contraire. De la subtilité, quoi ! Et de l’ironie.
    L’homme de dos est très “Magrittien”, et il manquerait s’il n’était pas là. Tout est contraste, hiatus dans cette photo. La courbe de l’éclopé et la rectitude de l’homme de dos. La maternité-féminité glorieuse et la déchéance-froideur du masculin.
    Un instantané de l’étrangeté que l’on ressent devant le spectacle de la diversité du monde.
    Les amateurs de transcendance pourront en extraire une parabole pieuse.

  14. Merci à vous tous.
    @ Henri = Indifférence, pourquoi pas ? Mais la multiplication des scènes de misère ou de mal-vie ne finit-elle pas par la provoquer, tandis que ce devrait-être le contraire… Alors, l’utiliser pour titre par dessus le marché !
    😉

    @ OlivMo = Mais son précieux “chargement” est double, d’où le surcroît d’ambiguïté…
    😉

    @ GBertrand = Les scènes de pont sont toujours plus symboliques que d’autres, même si celui-ci est plus renommé pour ses attroupements liés aux artistes de rue que pour son passage entre deux îles… La chance, oui, surtout qu’un des enfants réagisse tandis que l’autre paraît si engoncé ! En même temps ce n’est pas une scène que j’ai cueillie en allant chercher mon pain !
    😀

    @ JMP = En même temps, ne pas déclencher parce qu’il y a un handicapé serait une étrange forme d’autocensure. Il me semble qu’il y ait eu un qui pro quo sur le titre, plus qu’autre chose. Je me souviens d’une publication de Philippe Schalk, qu’il avait intitulée « Le baiser de l’Hôtel de Ville ». On y apercevait un homme en fauteuil roulant, j’ai trouvé dommage qu’elle soit retirée…
    🙂

    @ Blagapart = Quelle analyse ! Je vais y retourner immédiatement tant il me semble clair que quelque chose m’avait échappé sur le moment !
    🙂
    Pour ce qui concerne la droite de l’image, c’est râpé !

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