Irène de Groot sur 15 novembre 2013 à 17h57 Dérive picturale… 😉 https://www.lavieengris.com/?p=48825
GBertrand sur 15 novembre 2013 à 18h01 Oui, doublement picturale. En espérant que “dérive” ne soit pas compris dans un mauvais sens !
Fredetdo sur 16 novembre 2013 à 9h06 J’aime bien cette image, mais je l’aurai sans aucun doute préféré sans l’ajout artificiel de ces 2 “naïades” (et les 2 oiseaux?) Je ne comprends pas vraiment ce choix. Le beau ciel, les arbres du premier plan qui se détachent bien,les zones inondées se suffisaient à eux même. Mais ce n’est que mon avis bien sur… Cordialement
GBertrand sur 17 novembre 2013 à 2h49 J’accepte parfaitement le jugement à propos de ces naïades ajoutées artificiellement. Depuis longtemps, je ne photographie plus les paysages même si j’apprécie beaucoup Kenna, Stieglitz, Depardon, Sugimoto, Le-Gray,entre autres. Aimer tellement leur travail est d’ailleurs sans doute la raison (décourageante!) pour laquelle on choisit d’autres façons de s’exprimer. Et je ne parle pas de Cartier-Bresson ! Je peux penser quand même que cette “image” se défendra mieux dans un format supérieur à 600 pixels de hauteur car les “ajouts” que j’aimerais perturbateurs seront alors plus lisibles. Mais enfin on peut, je le répète, ne pas aimer ce genre de détournements.
GBertrand sur 17 novembre 2013 à 2h56 A propos: sur un plus grand format on reconnaîtra plus facilement les “naïades”, l’une de Velasquez (La femme au miroir) et l’autre de Manet, son Olympia. Ce qui, on sera d’accord, rehausse nettement la qualité de la photo d’origine !
blagapart sur 17 novembre 2013 à 13h15 Sur l’autre photo, la naïade profitait d’un fond clair pour se détacher, et la photo était lisible. Ici, ces houris sont claires et ne profitent pas des bandes sombres… Dommage, car le paysage est très élégant. Sur le fond, il y a tant de beaux paysages qui ont été photographiés depuis un siècle et demi qu’il faut bien essayer d’en faire quelque chose d’autre, de personnel. La 1000ème photo d’un épigone de Kenna ne m’intéresse pas trop. Ici, on a matière à penser, mais l’art est plus difficile quand on sort de l’imitation.
GBertrand sur 17 novembre 2013 à 13h28 Franchement, Blagapart, j’avais un peu oublié la précédente “mise en scène”. Mais comme j’ai retrouvé récemment l’image d’origine, celle en bonne définition et que je croyais perdue, je me suis mis en situation de renouveler l’essai. Dans la première j’intégrais la petite sirène de Copenhague (malin !), statue sombre qui, en effet, se détachait nettement sur le fond clair. Cette fois, ce sont des corps plus “fragiles”. Une opposition peut-être plus subtile, même si on conteste ici l’à -propos et la lisibilité de ces présences.
blagapart sur 17 novembre 2013 à 18h19 Je n’ai peut-être pas été clair ; je ne conteste pas du tout l’à -propos, au contraire. Je regrette que l’image soit peu lisible. D’autant que l’eau argentée est “naturellement” très lumineuse, et il n’aurait peut-être pas été choquant de foncer les corps, même si les valeurs originales dans les peintures sont assez claires. Ici, elles semblent être éclairées artificiellement. Voilà ce qui arrive quand on emmène aux bains des dames qui ne connaissent que les draperies de leur boudoir !
GBertrand sur 18 novembre 2013 à 9h58 Merci pour vos commentaires. Et pour conclure, pour ceux qu seraient intéressés, la version plus “lisible” ici.
amb sur 18 novembre 2013 à 10h19 Hormis l’ajout de ces deux téméraires naïades, je trouve que la tonalité de ce paysage est proche d’un traitement infra-rouge et on a le rendu d’un film sur négatif, du moins dans l’impression puisque les zones noires restent noires… Bref, il y a une confusion dans les gris qui opère. Toujours un peu dommage que les personnages soient si petits ! 😉
GBertrand sur 21 novembre 2013 à 0h59 Finalement, les naïades ont disparu et le titre est devenu “Un accostage périlleux“.
Fredetdo sur 21 novembre 2013 à 8h49 Bonjour, Je comprends mieux la démarche à la vue de cette nouvelle version; l’humour y est plus évident, j’aime bien cette vision du “radeau”… Par contre le traitement beaucoup plus dur, avec les noirs pratiquement bouchés, ce contraste très poussé, me gêne beaucoup. Je préfère de loin le traitement de la version “naïade”, mais pour moi les “naïades” en moins (comme je l’avais déjà dit sur mon précédent commentaire) Cordialement
GBertrand sur 21 novembre 2013 à 12h39 Je comprends Fredetdo que ces noirs exagérés puissent gêner. Mais cela fait partie du projet de cette série (déjà 9 images) qui s’intitule Manières noires: retrouver les noirs profonds de la gravure et de ses aquatintes. Réussi ou pas, c’est à vérifier sur des tirages de plus grand format.
brigitte david sur 9 mars 2015 Ã 8h53 A revoir ces variations sur les crues et ce qu’elles emportent…
Dérive picturale… 😉
https://www.lavieengris.com/?p=48825
Oui, doublement picturale.
En espérant que “dérive” ne soit pas compris dans un mauvais sens !
J’aime bien cette image, mais je l’aurai sans aucun doute préféré sans l’ajout artificiel de ces 2 “naïades” (et les 2 oiseaux?) Je ne comprends pas vraiment ce choix. Le beau ciel, les arbres du premier plan qui se détachent bien,les zones inondées se suffisaient à eux même. Mais ce n’est que mon avis bien sur…
Cordialement
Un déjeuner sur l’herbe…détrempée, un peu de l’avis de Fredetdo.
J’accepte parfaitement le jugement à propos de ces naïades ajoutées artificiellement.
Depuis longtemps, je ne photographie plus les paysages même si j’apprécie beaucoup Kenna, Stieglitz, Depardon, Sugimoto, Le-Gray,entre autres.
Aimer tellement leur travail est d’ailleurs sans doute la raison (décourageante!) pour laquelle on choisit d’autres façons de s’exprimer. Et je ne parle pas de Cartier-Bresson !
Je peux penser quand même que cette “image” se défendra mieux dans un format supérieur à 600 pixels de hauteur car les “ajouts” que j’aimerais perturbateurs seront alors plus lisibles.
Mais enfin on peut, je le répète, ne pas aimer ce genre de détournements.
A propos: sur un plus grand format on reconnaîtra plus facilement les “naïades”, l’une de Velasquez (La femme au miroir) et l’autre de Manet, son Olympia.
Ce qui, on sera d’accord, rehausse nettement la qualité de la photo d’origine !
Sur l’autre photo, la naïade profitait d’un fond clair pour se détacher, et la photo était lisible. Ici, ces houris sont claires et ne profitent pas des bandes sombres… Dommage, car le paysage est très élégant.
Sur le fond, il y a tant de beaux paysages qui ont été photographiés depuis un siècle et demi qu’il faut bien essayer d’en faire quelque chose d’autre, de personnel. La 1000ème photo d’un épigone de Kenna ne m’intéresse pas trop. Ici, on a matière à penser, mais l’art est plus difficile quand on sort de l’imitation.
Franchement, Blagapart, j’avais un peu oublié la précédente “mise en scène”. Mais comme j’ai retrouvé récemment l’image d’origine, celle en bonne définition et que je croyais perdue, je me suis mis en situation de renouveler l’essai.
Dans la première j’intégrais la petite sirène de Copenhague (malin !), statue sombre qui, en effet, se détachait nettement sur le fond clair.
Cette fois, ce sont des corps plus “fragiles”. Une opposition peut-être plus subtile, même si on conteste ici l’à -propos et la lisibilité de ces présences.
Je n’ai peut-être pas été clair ; je ne conteste pas du tout l’à -propos, au contraire. Je regrette que l’image soit peu lisible. D’autant que l’eau argentée est “naturellement” très lumineuse, et il n’aurait peut-être pas été choquant de foncer les corps, même si les valeurs originales dans les peintures sont assez claires. Ici, elles semblent être éclairées artificiellement.
Voilà ce qui arrive quand on emmène aux bains des dames qui ne connaissent que les draperies de leur boudoir !
Merci pour vos commentaires.
Et pour conclure, pour ceux qu seraient intéressés, la version plus “lisible” ici.
Hormis l’ajout de ces deux téméraires naïades, je trouve que la tonalité de ce paysage est proche d’un traitement infra-rouge et on a le rendu d’un film sur négatif, du moins dans l’impression puisque les zones noires restent noires… Bref, il y a une confusion dans les gris qui opère.
Toujours un peu dommage que les personnages soient si petits !
😉
Finalement, les naïades ont disparu et le titre est devenu “Un accostage périlleux“.
😀
Bonjour,
Je comprends mieux la démarche à la vue de cette nouvelle version; l’humour y est plus évident, j’aime bien cette vision du “radeau”… Par contre le traitement beaucoup plus dur, avec les noirs pratiquement bouchés, ce contraste très poussé, me gêne beaucoup. Je préfère de loin le traitement de la version “naïade”, mais pour moi les “naïades” en moins (comme je l’avais déjà dit sur mon précédent commentaire)
Cordialement
Je comprends Fredetdo que ces noirs exagérés puissent gêner.
Mais cela fait partie du projet de cette série (déjà 9 images) qui s’intitule Manières noires: retrouver les noirs profonds de la gravure et de ses aquatintes.
Réussi ou pas, c’est à vérifier sur des tirages de plus grand format.
A revoir ces variations sur les crues et ce qu’elles emportent…