Les vieux papiers occultaient la vitrine et ils avaient eu le temps de prendre l’humidité. En bas, un écriteau avec un numéro de téléphone : à vendre.
Estienne
Apprenti en argentique avec ses labos rouges aux odeurs lourdes de leurs soupes chimiques avant d'évoluer vers le numérique et ses MégaOctets électroniques impalpables et inodores, depuis 50 ans mais toujours Photographe Amateur
Il y a, je pense, 2 façons d’approcher cette photo:
– se perdre dans les taches toujours propices à la rêverie
– chercher à donner un sens à ces morceaux de papier défraichis qui, comme nous y incite les mots clefs, doivent recouvrir une fonctionnalité (une vitrine obturée)
J’avoue avoir du mal à me situer même si j’apprécie le lumière qui les irradie.
j’ai moi aussi un peu de mal avec cette image ,pour ma part c’est dû à ce ton “rosé”, je pense qu’un vrai N&B avec un peu plus de contraste la rendrai plus agré
oupss plus agréable à parcourir.
Merci de vos commentaires !
A priori, la valeur (42) était sensé donner un sepia doux et non pas du rosé mais il y a bien cette étonnante nuance …
A coté de l’aspect déprimant de la crise qui sévit là aussi, c’est l’esthétique de ces vieux papiers qui avait retenu mon regard mais manifestement, je n’ai pas su rendre cela …
Cette photo pourrait faire partie d’un test des taches d’encre, ou encore test de Hermann Rorschach… même si ce sont des taches d’humidité!!!… 😉