22 Commentaires
  1. Le cri et le personnage sont formidables, mais que se passe-t-il dans le ciel, en haut? Et pourquoi le bas de la photographie est-il si noir? En dramatisant autant, paradoxalement, le cri s’affaiblit.

  2. J’aimais bien cette image jusqu’à ce que cette sensation surgisse : ce cri a les dents phosphorescentes. Depuis, mes yeux bloquent.

  3. Superbe. on entend presque le cri !!!!
    Par contre le traitement du ciel est à revoir 😉

  4. Des milliers de tapis volants en provenance de la planète Obscurantis se dirigent vers le Continent.
    L’ événement provoque les réactions les plus diverses sur la population: alors que certains les pensent pacifiques (allant même croire qu’ils sont venus pour les sauver et rétablir la démocratie après les dictatures) d’autres pensent qu’ils sont hostiles et qu’ils représentent un pire danger pour l’humanité.
    Le président des États, quant à lui, suivant les conseils de ses collaborateurs, décide d’accueillir les Obscurantisses avec un tapis vert pensant qu’ils sont venus en paix. Mais lorsque ceux-ci débarquent sur la planète les choses ne se passent pas comme prévu…
    …Une parabole qu’on pourrait lire dans cette photo et, hélas, en ressentir les effets si on habite le nord d’un certain continent.

  5. A part ce commentaire filé, une formidable photo qui me fait penser à “l’enfant aux grenades” de Diane Arbus.
    En apparence plus douce, mais aussi violente dans le désespoir. Enfin, c’est ce que j’y vois…
    http://blog.mutewatch.com/tag/diane-arbus/

  6. J’aime bien le sujet mais je pense que, s’il crie si fort, c’est qu’il n’est pas content du traitement et je suis d’accord avec lui : un peu violent (le cri et le traitement) !

  7. Quelque chose me dérange, je n’arrive pas à savoir quoi exactement, mais ça vient sûrement de ce “cri” qui ressemble plus à une grimace, c’est en tout cas comme ça que je le perçois. Je vois un gamin qui fait le malin. Rien de tragique à part le traitement… 🙂

  8. Le cri est annoncé par le titre, du coup il en résulte une certaine crispation puisque le traitement (sans être criard) est extrêmement poussé. Voilà peut-être ce qui frappe.
    Comme des traces de pas dans la partie supérieure ?

  9. Une image qui suit son chemin de la prise de vue au tirage. J’aime bien cette radicalité.

  10. Merci à tous et en particulier GBertrand (c’est pas tous les jours qu’une des mes petites photos refera penser à l’oeuvre de la grande Diane! 🙂 ).
    Pour ce qui est du tirage, je ne le changerai pour rien au monde, j’ai fait beaucoup d’essais, et sans conteste c’est celui ci que me plaît. Peut être un peu moins de blanc sur les dents pour débloquer la markise, mais en fait non.
    Par contre j’aurais une question à vous poser qui sera peut être un peu rude dans la forme mais allons-y:

    Sérieusement, quel serait ici l’intérêt d’avoir du putain de détail dans le fond ou d’avoir un ciel plus realiste et en quoi est ce important?!?
    Du détail j’en ai sur mon personnage, son visage et ses vetêments, c’est ce qui m’importe.
    Avoir du détail, de la matière, ça peut être important on est d’accord, mais ici va vraiment falloir qu’on m’explique.
    J’ai l’impression c’est un peu le détail pour le détail, pouvoir dire: regardez comme mon tirage est équilibré, comme les nuances de gris sont nombreuses, comme il y a de la matière dans mon noir profond, comme mes blancs ne viennent pas nous brûler la rétine.
    Et sinon ta photo elle dit quoi??

    Qu’on ne se méprenne pas, je suis tout à fait capable de faire un tirage beaucoup plus équilibré, classique et nuancé, c’est d’ailleurs ce que je m’efforce de faire au labo photo argentique que je repratique assidûment depuis quelques mois, retrouver les bases en quelque sorte, mais je peux vous assurer que dès que je m’en sentirais capable je repartirais dans les contrastes forts et les ambiances tragiques car c’est ce que j’aime.

    Les marques dans le ciel sont des défauts du négatif.

  11. Ah, oui, bonne question, ta photo dit quoi??
    j’ai avec précaution abordé le sujet, mais tu n’en as pas tenu compte…
    Tu préfères qu’on te flatte avec une comparaison que j’avoue ne pas comprendre…

  12. Il y a du cri aussi ici; plus “munchien”, en retenue, en latence. Et pourtant, tout à l’opposé !
    Ce que je souhaitais exprimer dans mes premiers commentaires était ce côté, non pas exagéré dans le traitement, mais peut-être trop explicite par rapport à l’équilibre et au mystère entretenu par nombre de tes images, et qui crée comme une surenchère, ou un sur-jeu. Voilà.
    😉

  13. Ta photo elle dit : “aaaaaAAAAAAAAHHHHHHHhhhhhh”
    Je comprends ton coup de gueule, et les détails ici on s’en fou, quand au traitement, c’est un choix, c’est ton choix, et c’est ton univers n’en déplaise aux autres, moi j’aime ton univers, c’est dark, c’est freak, c’est parfois doux, c’est plus que de la technique, c’est ta marque de fabrique, ton monde. Continue à nous le faire partager Cormac. Moi j’aime.

  14. aaaah Irène, je suis découvert, tu es vraiment trop forte.
    Je me complais dans la flatterie, je m’y roule avec délectation.
    Ce matin en lisant le message de GBertrand, j’ai décollé, je me suis envolé, là-haut j’y ai retrouvé mes admirateurs. Ils m’ont accueilli avec des pétales de roses, tandis que dans le même mouvement ils lapidaient mes contempteurs qui décidement ne comprennent rien à mon art. Je dois avouer qui j’y prenais un certain plaisir.
    Soudain Diane est apparue et dans un hourra digne des trompettes de Jericho lancé par ma cour en extase, elle m’a susurré à l’oreille que j’étais son plus direct descendant.
    Ce fut bon, ma tête se transforma en melon et se mit à gonfler, gonfler, gonfler tant et si bien qu’elle finit par ressembler à la tienne.

    Bon trêve de plaisanterie et pour répondre à ta question:
    J’en ai absolument aucune idée. Ce que je sais c’est que j’essaye de raconter des histoires, de créer des mondes imaginaires dans lesquels j’aime me perdre (limbo-hurlevent), des mondes plus réels mais toujours à la limite du fantasme (dark city), parfois aussi j’aime juste faire partager à travers mon regard des voyages, des lieux, des ambiances (road trip et plein d’autres photos solitaires), des fois je m’essaye à la série documentaire (vive le feu), quand je fais des portraits je n’intellectualise absolument pas ce que je suis en train de faire, ce n’est quasiment jamais posé, c’est pris comme ça, après on verra bien.
    Par exemple cette photo à au moins dix ans, quand je l’ai prise je ne devais pas avoir plus de 18 ans et Clément sur la photo à peine 16. Je ne m’en suis jamais servi jusqu’a très récemment ou je l’ai redécouverte parmi les restes d’un dégat des eaux qui m’a fait perdre près 8 ans de négatifs et que je gardai dans un carton. Je ne sais pas ce que je veux dire avec cette image et je crois (en fait j’en suis sûr) que je m’en fous. Ce que j’aime ici c’est le mouvement des nuages sur la gauche qui me semble être comme la continuation de ce cri silencieux.
    Alors peut être que le titre est en trop, qu’il rend l’image trop lisible, trop littérale, comme le fait bien remarqué alain michel, sans doute mais quand je lis et relis toujours les mêmes remarques sur c’est trop noir, pas assez de détail, on veut de la matière, j’ai envie dire, putain mais allez voir la galerie de lveg, depuis le début mes photos sont comme ça, elles sont noires, plombés, tristes, etc, etc… depuis le début, c’est comme ça, je photographie comme ça, j’y peux rien.

    @alain michel: je comprends bien tes réticences, j’ai essayé d’y répondre en vitesse dans mon laïus à Irène.

    Merci Benjamin.

  15. @ cormac,
    Eh, bien voilà qui explique mes interrogations! Tu aurais pu tout simplement dire qu’il s’agissait d’une photo vieille de dix ans… Je ne demandais pas tout un laïus…
    Merci pour la vexation, j’ai le tort d’être sincère!

  16. Le seul tort de cette image c’est son titre trop évocateur.
    J’aime cette lumière latérale et les mouvements du ciel.
    Mais l’expression est loin du drame. 😉

  17. Je comprends un peu l’énervement de Cormac. Reprocherait-on à Munch un ciel peu orthodoxe et des bleus improbables? A partir du moment où c’est un choix, je me réserve la possibilité d’y adhérer ou de le rejeter. Mais pas de l’adapter ou de le transformer à mon goût. Pourquoi devoir faire autre chose que ce que l’on fait? Pour cela, il y a “Les Autres”. C’est même à cela qu’ils servent, les autres. Moi, j’aime bien reconnaitre une photo de Cormac, savoir sans hésiter qu’elle est de lui. Et Pour ce cri, j’y vois une grande parenté avec Dark city, white dog, Mémé, et même la poule, une façon très personnelle de portraiturer les visages ou les paysages, sans excès de naturalisme ou de réalisme, mais avec un goût prononcé pour l’étrangeté et l’expressionnisme. Et pour le titre, c’est presque une franchise 🙂
    https://www.lavieengris.com/?p=24941

  18. Un titre comme ‘Clément sauvé des eaux’ aurait été plus drôle que ces cris et autres origines du monde qui reviennent trop souvent.

  19. Bonjour,

    Je confirme, les images défilent vite, vite, ici comme ailleurs…Juste le temps de les apercevoir et encore…Et tac, une au passage m’accroche. J’y reste une seconde de plus, j’y retourne, quelques secondes de plus…Voilà. Je vais laisser un mot et souvent rien.
    J’aime donc Le cri. Cette gueule, cette bouche, ces dents, ce noir et blanc, ce poteau, ce filet, cet arrière plan…(étrange j’ai mis longtemps à découvrir ces traces dans les nuages, capté par ce cri)…Juste un regret, ces lettres trop présentent qui me font systématiquement baisser les yeux.
    J’aime cette photo.

  20. WINTER a perdu son i, mais pas le i du cri !
    😉

  21. Merci à tout les nouveaux commentateurs.
    @loïs: 🙂 j’aime beaucoup ton titre !!!

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