Estienne sur 15 août 2012 à 19h54 Il y a à la fois une ambiance et des plages sans intérêt comme celle de gauche. Je ne connais pas les contraintes de l’endroit mais le résultat ne me semble pas satisfaisant …
courtox sur 15 août 2012 à 23h29 C’est un bon sujet de travail pour un photographe. Je ne peux que te conseiller de faire un dessin des éléments essentiel du lieux puis des différents points de vues possibles avant de tirer le portrait de ce petit espace. Un certain Degas y a passé pas mal d’année, c’étaient des chambres de ‘passes’ . Il y a au Musée d’Orsay une expo sur Degas et le nu, avec énormément de dessins et leurs vie de création par le travail aux calques, comme dans photoshop. Tout est un jeux de lignes pour la pièce et de courbe pour la dame dans le lieu. Dans ta photo, on est gêné par les ombres et surtout pas l’espace noir de l’entrée au premier plan, puis de l’informe/forme à gauche . Du coup l’ambiance n’est pas terrible. De plus les lignes déformées ne donnent pas de repères francs pour lire l’image, seul le parqué nous fait entrer mais pour voir qui/quoi? Continue, “notre existence se passe dans des chambres” de Paul Valéry (copain de Degas° Tu peux lire ceci aussi pour glaner des idées: Formes et informes de Paul Valéry http://ir.library.osaka-u.ac.jp/metadb/up/GALLIA/gallia_36_050.pdf Mon commentaire est un peu long, mais ton cliché m’a fait rêver et errer dans la forme et l’informe en passant des dessins de Degas et Léonard puis aux écrits de Paul Valéry.
Patrick Flandrin sur 16 août 2012 à 6h28 La “forme informe” est le cadre d’un miroir dans lequel la chambre se reflète. Dans un premier temps, je l’avais en effet fait disparaître, cf. http://glob-o-blog.blogspot.fr/2012/08/chambre.html , mais, à la réflexion (c’est le cas de le dire), il me semblait que ne rien recadrer du tout avait aussi son intérêt, par une distribution plus “assise” des lignes et des masses… Merci pour les lectures !
Estienne sur 16 août 2012 à 17h25 J’ai compris ! Mais alors il me semble qu’il aurait fallu garder un peu de lumière (très peu) juste pour “déboucher” le cadre du miroir (L’inconvénient étant de brouiller encore un peu plus l’image si le cadre devient trop évident)
Irène de Groot sur 16 août 2012 à 19h38 Je ne trouve rien à redire sur le cadrage. Ce qui me frappe, c’est qu’il n’y a aucun élément personnel, comme une chambre d’hôtel en quelque sorte. Les meubles sont d’époques très différentes, ce qui complique l’investigation!
Brigitte David sur 22 août 2012 à 21h09 Ce qui me paraît intéressant c’est justement ce côté sans apprêt de la photo. Les choses sont là , parce qu’elles sont là . Il y a des lieux comme ça qui servent, qui vous reçoivent sans mise en scène. Où des strates de vie se superposent, se côtoient, sans effet démonstratif. Le premier plan n’est-il pas un escalier? On a aménagé les combles… Le fauteuil modern style (?) a été restauré. Souvent dans ces maisons là , qui ne désemplissent pas, on fait plus attention aux gens qu’aux choses. Non?
Il y a à la fois une ambiance et des plages sans intérêt comme celle de gauche. Je ne connais pas les contraintes de l’endroit mais le résultat ne me semble pas satisfaisant …
C’est un bon sujet de travail pour un photographe. Je ne peux que te conseiller de faire un dessin des éléments essentiel du lieux puis des différents points de vues possibles avant de tirer le portrait de ce petit espace.
Un certain Degas y a passé pas mal d’année, c’étaient des chambres de ‘passes’ .
Il y a au Musée d’Orsay une expo sur Degas et le nu, avec énormément de dessins et leurs vie de création par le travail aux calques, comme dans photoshop. Tout est un jeux de lignes pour la pièce et de courbe pour la dame dans le lieu.
Dans ta photo, on est gêné par les ombres et surtout pas l’espace noir de l’entrée au premier plan, puis de l’informe/forme à gauche . Du coup l’ambiance n’est pas terrible. De plus les lignes déformées ne donnent pas de repères francs pour lire l’image, seul le parqué nous fait entrer mais pour voir qui/quoi?
Continue, “notre existence se passe dans des chambres” de Paul Valéry (copain de Degas°
Tu peux lire ceci aussi pour glaner des idées: Formes et informes de Paul Valéry
http://ir.library.osaka-u.ac.jp/metadb/up/GALLIA/gallia_36_050.pdf
Mon commentaire est un peu long, mais ton cliché m’a fait rêver et errer dans la forme et l’informe en passant des dessins de Degas et Léonard puis aux écrits de Paul Valéry.
La “forme informe” est le cadre d’un miroir dans lequel la chambre se reflète. Dans un premier temps, je l’avais en effet fait disparaître, cf.
http://glob-o-blog.blogspot.fr/2012/08/chambre.html ,
mais, à la réflexion (c’est le cas de le dire), il me semblait que ne rien recadrer du tout avait aussi son intérêt, par une distribution plus “assise” des lignes et des masses…
Merci pour les lectures !
J’ai compris ! Mais alors il me semble qu’il aurait fallu garder un peu de lumière (très peu) juste pour “déboucher” le cadre du miroir (L’inconvénient étant de brouiller encore un peu plus l’image si le cadre devient trop évident)
Je ne trouve rien à redire sur le cadrage. Ce qui me frappe, c’est qu’il n’y a aucun élément personnel, comme une chambre d’hôtel en quelque sorte. Les meubles sont d’époques très différentes, ce qui complique l’investigation!
Entièrement d’accord avec Irène…
Ce qui me paraît intéressant c’est justement ce côté sans apprêt de la photo. Les choses sont là , parce qu’elles sont là . Il y a des lieux comme ça qui servent, qui vous reçoivent sans mise en scène. Où des strates de vie se superposent, se côtoient, sans effet démonstratif.
Le premier plan n’est-il pas un escalier? On a aménagé les combles… Le fauteuil modern style (?) a été restauré. Souvent dans ces maisons là , qui ne désemplissent pas, on fait plus attention aux gens qu’aux choses. Non?