Brigitte David sur 16 janvier 2012 à 21h24 Elle avait fait un sans faute côté sapin de Noël : tout vert, tout rouge, tout doré. Elle avait cru que le père Noël débarquerait de Finlande ou qu’il traverserait la steppe gelée,sur une ligne qui va de Vladivostok à Brest. Et juste après les Rois, avec une énergie vengeresse, elle avait fait tout disparaître en un éclair : tous les mythes, tous les contes, tous les folklores venus du froid, prenant garde à ce qu’il n’en reste pas la moindre épine de pin dans les rainures du plancher.
rvmarec sur 16 janvier 2012 à 23h41 J’aime bien ce sapin abandonné, avec les palettes à côté. Le conifère souffre, le passant poursuit son chemin, encore un drame de l’indifférence…
Rudi64 sur 17 janvier 2012 Ã 0h55 Je ne savait pas comment dire que je l’aimait cette image… C’est bien fait ci dessus, je rajouterai juste : “tous complices”…
blagapart sur 17 janvier 2012 à 21h16 Je lis l’image autrement : le gros carton faisait tapisserie avec ses copines. Passe un sapin… Il tombe raide amoureux devant la boîte, et tente sa chance ! Un passant discret fait mine de ne rien voir…
Loïs sur 17 janvier 2012 à 22h11 Je remarque le basculement volontaire de l’image qui souligne le rejet de ces objets jetés tels quels.
Rudi64 sur 17 janvier 2012 Ã 23h02 Moi j’avais plus l’impression que la rue montait et que le carton avait les yeux plus gros que le ventre…
Elle avait fait un sans faute côté sapin de Noël : tout vert, tout rouge, tout doré. Elle avait cru que le père Noël débarquerait de Finlande ou qu’il traverserait la steppe gelée,sur une ligne qui va de Vladivostok à Brest. Et juste après les Rois, avec une énergie vengeresse, elle avait fait tout disparaître en un éclair : tous les mythes, tous les contes, tous les folklores venus du froid, prenant garde à ce qu’il n’en reste pas la moindre épine de pin dans les rainures du plancher.
J’aime bien ce sapin abandonné, avec les palettes à côté. Le conifère souffre, le passant poursuit son chemin, encore un drame de l’indifférence…
Je ne savait pas comment dire que je l’aimait cette image… C’est bien fait ci dessus, je rajouterai juste : “tous complices”…
Je lis l’image autrement : le gros carton faisait tapisserie avec ses copines. Passe un sapin… Il tombe raide amoureux devant la boîte, et tente sa chance ! Un passant discret fait mine de ne rien voir…
Je remarque le basculement volontaire de l’image qui souligne le rejet de ces objets jetés tels quels.
Moi j’avais plus l’impression que la rue montait et que le carton avait les yeux plus gros que le ventre…