La lumière isole un personnage et le transforme en héroïne. L’ombre renvoie les autres à la figuration. Au-dessus de l’ombre, la ville verticale impose sa force et sa menace. La ligne blanche dessine une frontière et un but à atteindre. C’est un peu Abbey road quand tous les Beatles seront morts et qu’il n’en restera plus qu’un, très vieux, en déambulateur. La vie passe. J’aime, bien sûr.
alain-michel boley
sur 12 janvier 2012 à 22h43
Peut-être que de la série “Walk” dans sa totalité se dégagera une histoire, ou plusieurs, permettant de retrouver une forme de cohérence globale par les échos dispersés dans chacune.
Toujours est-il que celle-ci apporte d’emblée, à la fois une histoire propre, et une piste pour les précédentes.
Très belle photographie.
Francis Leplay
sur 12 janvier 2012 à 22h45
Je viens de regarder votre série “Manhattan” sur votre blog. Ca vaut le détour et le dépaysement (ou le plaisir des retrouvailles plutôt). Vraiment très bien à découvrir dans la continuité.
Je n’aurais pas pensé à Abbey Road, mais pourquoi pas… Ils ne sont déjà plus que deux.
Pour ce qui est d’une (hypothétique?) cohérence, j’ai extrait quelques photos simplement reliées par cette lumière dure, et l’attitude des passants. Ça faisait un bail que je n’avais pas tenté de photographier dans la rue. Ce n’est pas quelque chose de naturel ou de spontané pour moi, en plus du fait que je ne me sens généralement pas à l’aise dès qu’il y a un peu trop de monde :). Mais comme chacun trace sa route sans vraiment faire attention à l’environnement immédiat, il est facile de prendre des photos, mais difficile de capter un regard… Alors finalement c’est ce que j’ai photographié.
Brigitte David
sur 14 janvier 2012 à 10h12
Le courage de se montrer en pleine lumière. New-York Union Square? Le com de Francis quand même…”C’est un peu Abbey road quand tous les Beatles seront morts et qu’il n’en restera plus qu’un, très vieux, en déambulateur.”… Pourquoi toujours l’ Apocalypse?…
Un registre en effet bien différent de tes images habituelles (tu as plus de courage que moi de t’attaquer à la rue 😉 !). La série prend forme, et pour moi, ça fonctionne.
La lumière isole un personnage et le transforme en héroïne. L’ombre renvoie les autres à la figuration. Au-dessus de l’ombre, la ville verticale impose sa force et sa menace. La ligne blanche dessine une frontière et un but à atteindre. C’est un peu Abbey road quand tous les Beatles seront morts et qu’il n’en restera plus qu’un, très vieux, en déambulateur. La vie passe. J’aime, bien sûr.
Peut-être que de la série “Walk” dans sa totalité se dégagera une histoire, ou plusieurs, permettant de retrouver une forme de cohérence globale par les échos dispersés dans chacune.
Toujours est-il que celle-ci apporte d’emblée, à la fois une histoire propre, et une piste pour les précédentes.
Très belle photographie.
Je viens de regarder votre série “Manhattan” sur votre blog. Ca vaut le détour et le dépaysement (ou le plaisir des retrouvailles plutôt). Vraiment très bien à découvrir dans la continuité.
Merci infiniment pour vos commentaires
Je n’aurais pas pensé à Abbey Road, mais pourquoi pas… Ils ne sont déjà plus que deux.
Pour ce qui est d’une (hypothétique?) cohérence, j’ai extrait quelques photos simplement reliées par cette lumière dure, et l’attitude des passants. Ça faisait un bail que je n’avais pas tenté de photographier dans la rue. Ce n’est pas quelque chose de naturel ou de spontané pour moi, en plus du fait que je ne me sens généralement pas à l’aise dès qu’il y a un peu trop de monde :). Mais comme chacun trace sa route sans vraiment faire attention à l’environnement immédiat, il est facile de prendre des photos, mais difficile de capter un regard… Alors finalement c’est ce que j’ai photographié.
Le courage de se montrer en pleine lumière. New-York Union Square? Le com de Francis quand même…”C’est un peu Abbey road quand tous les Beatles seront morts et qu’il n’en restera plus qu’un, très vieux, en déambulateur.”… Pourquoi toujours l’ Apocalypse?…
Pas Union Square, mais Chinatown (Hester St), que j’ai arpenté méthodiquement 😉
Un registre en effet bien différent de tes images habituelles (tu as plus de courage que moi de t’attaquer à la rue 😉 !). La série prend forme, et pour moi, ça fonctionne.