qq part entre Caen – Paris




nashfolch

poète et photographe chilien, je vis en France depuis 2002
7 Commentaires
  1. L’effet de courbe est bien saisi mais les taches sur la vitre, qui donnent un effet de capteur sale, desservent un peu l’ensemble.

  2. Superbe ! J’adore !! Avec les tâches !! C’est pris à travers les vitres d’une voiture ou d’un train, n’est-ce pas ? K. Sluban était trés étonné de voir les passagers du transsibérien descendre pour néttoyer les vitres. Surtout pas, disait-il. Je suis d’accord. C’est petit miracle que le début e la courbe s’incrive juste dans le coin de la photo.

  3. D’accord avec AMB, la tâche me gêne, mais la photo me plait.

  4. Cette photo simple sans grand point d’accroche (je n’ai pas dit point d’intérêt) est surtout importante à mes yeux pour la liaison avec le titre … une histoire lente, très lente, se dessine, le temps de déforme, s’arrondit, un moment d’abandon ou le regard et l’esprit se font vagues, incertains, assoupis et devinent plus qu’ils ne décryptent avec précision et vigilance le paysage qui se déroule devant eux.

    Elle souriait en pensant à cette exigence qu’il avait, comme certains étudiants issus de familles mexicaines aisées, de vivre dans les riches arrondissements de Paris pourtant si mornes, ou de pratiquer seulement des sports nobles et si possible onéreux. Malgré tout elle aimait bien son minuscule appartement en forme de cube sous les toits du XVIème, où elle lui rendait visite de temps à autre. D’en haut, on voyait la Seine, la Tour Eiffel, des bateaux-mouches voguaient au plafond pendant la nuit, et en été, le même morceau de phrase pour touristes, dans une langue ou une autre selon la position du bateau, entrait vingt fois par jour par la fenêtre ouverte… le pont de Bir Hakeim a été construit en mille huit cent soixan…

    Entre chaque étreinte ils lisaient des fragments de poèmes de Sor Juana, en buvant un licuado de aguacate. Ces trois plaisirs émanaient au fond d’un même désir de volupté totale, si facile dans cet exotisme sans voyage, auquel elle pouvait s’abandonner avec le léger cynisme de se savoir sur un îlot de songe….

    suite
    blog d’Irène Gayraud / proposition d’un ami poète, Nicolas Folch

    est-ce que je me trompe nashfolch ? 😉

  5. merci de vos commentaires critiques, je suis encore une fois très flatté par l’avis de certains et e quelque sorte je partage aussi l’avis en ce qui concerne une des taches (celle de haut- gauche).
    Bernard, tu ne te trompe pas de personne, c’est bien moi qui a demandé l’écriture de ce texte poétique, mais il ne faut pas confondre la personne avec la photo. Ce texte dont tu fais la citation a été écris pour mes activités en tant que poète et dans le cadre des réactions envers la censure que certains veulent faire au Mexique (invité culturelle cette année en France). D’ailleurs je ne suis pas l’auteur comme tu as constaté.

  6. Très belles courbe et sensation de vitesse. Mêmes remarques pour la tâche en haut à gauche, les autres pétouilles se voient moins 🙂

  7. Compte tenu de cette ambiance empreinte de poésie, du traitement et du mouvement qui occasionne le flou, la tache ne me gêne pas du tout. J’adore cette composition et le cadrage qui me permet d’entrer dans l’image et d’avoir l’impression de prendre part à l’action au ralenti, comme engourdie par le froid d’un hiver humide. Une autre image qui me ramène à Caen. Décidément!

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