Et un petit instant,
Je flotte au dessus des feuilles
Qui se sont noyées !

Ann Turner.




Louise Marquise

Louise Markise se déguise, et de fils en aiguilles, tisse une toile mêlée d’autoportraits et de poésie volée. Elle funambule entre le mot et l’image, entre la fantaisie et la nudité, les couleurs et les silences. Jeune adulte ou grande enfant, elle vit depuis cinq ans à Berlin.
17 Commentaires
  1. Vraiment très beau Louise, un monde parrallèle, une béance dans le réel, un instant suspendu qui nous projette dans mille directions différentes et nous fait perdre la tête.
    Une vraie belle photo. Bravo!

  2. Superbe !

  3. Oups ! Cormac dit parfaitement le vertige de cette image. Et son excellence.

  4. bon travail! j’imagine que à la prise ça n’a pas été facile.

  5. Le montage est bien fait mais bien compliqué à interpréter, la partie inférieure m’apparait comme inutile.

  6. (Montage ? Ce n’est pas un montage…)

  7. Je l’aurais laissée dans l’état initial, qui est bien plus intéressant à mon sens…

  8. Irène tu m’as mis l’eau à la bouche… j’ai fouillé mais n’ai pas trouvé … as-tu un lien, à moins que Louise veuille le donner 😉

  9. @ Bernard,
    Il n’y pas de lien, tout est là devant tes yeux ! 😉
    Et puis, ici, c’est à Louise de dévoiler…

  10. pourtant ce n’est pas une énigme très compliquée et je suis aussi de ton avis , Irène, sur l’état initial…

  11. Si par état initial vous voulez dire remise à l’endroit, je ne trouve pas que ce soit plus intéressant… l’image perd alors complètement sa perspective…

    enfin, sûrement une question de goût 😉

  12. Mise à l’envers (par rapport à la version ici présentée) l’image perdrait effectivement beaucoup de sa force puisque, consciemment ou non, un lecteur de photographie cherche toujours le rapport au vivant. Quand ce rapport est inversée, il perturbe. L’envolée fondu au noir de ce corps mystérieux est une parfaite mise en espace. Et mes yeux s’en réjouissent sans chercher midi à quatorze heures !
    😉

  13. Ce n’était donc pas un montage, mais un démontage (de nos codes visuels) !
    Très intéressant.

  14. Je l’aime dans cette version, qui me fait penser à la récompense d’un saké bu dans un restaurant chinois, japonais parfois… D’autres pourraient y voir une métaphore de “descendre à la cave”.

  15. @ Irène.
    Eh bien, non, je n’avais pas compris “le volume” ni penser à la mettre dans un autre sens que celui proposé par Louise… faut quand même pas transformer totalement la photo … çà me rappelle les longues discussions sur l’inversion de mon “Passage entre deux mondes”

    @ AMB. …”un lecteur de photographie cherche toujours le rapport au vivant.”…
    pas d’accord avec toi, il y a bien des façons de faire des photos et le monde surréaliste me va excessivement bien, mais ici je n’en voyais pas la porte d’entrée… trop confus

    @ Louise
    Un certain côté brouillon me gêne pour rentrer dans cet espace, pourtant ce n’est pas l’envie qui me manque 😉
    Peut-être aurais-je taillé de chaque côté sur les retours de murs dans la pénombre qui ont beaucoup moins d’importance que l’escalier.
    Pour l’instant il me manque un lien entre la femme qui détourne le regard et le “miroir” ou l’allusion aux feuilles qui se sont noyées.

  16. Merveilleux!

  17. Un vrai beau nu!

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