6 Commentaires
  1. Mère et fille , mère et fille… Idéalisées?

  2. Francis ta photo me plait beaucoup , j’ai toujours aimé les vues de dos ,la face cachée , envers des choses … ton titre m’a fait sourire ,mais il peut aussi se décliner de plusieurs manières :elle et lui , lui et lui , elle et elle , l’important étant qu’ils ont l’air très bien .

    …Les amoureux qui s’bécott’nt sur les bancs publics bancs publics, bancs publics
    En s’fouttant pas mal du regard oblique…
    😉

  3. Francis, je sis très heureux de découvrir ici tes photos (je ne connaissais jusqu’à présent que tes textes, qui ont fait ta réputation, ici ou ailleurs). J’apprécie ta photo pour deux raisons : techniquement d’abord, rien à redire : un beau noir et blanc un peu chargé, granuleux à souhait, qui pose une ambiance forte et souligne cette relation que tu as voulu montrer. Et puis, ce qui me semble très intéressant dans ce “portrait”, c’est l’universalité qu’il propose. Pas de visages, pas d’individualités, tout est centré sur le geste et l’attitude. A ce point, chacun peut se reconnaître et s’identifier à cette image et elle n’en est que plus forte.

    J’ai écrit un petit truc sur ce même thème ici : http://christophe.quinzoni.free.fr/2.0/?p=889

    (je ne sais pas s’il est accepté ici de donner des liens vers l’extérieur, je tente le coup, en assurant ne céder à aucune tentation d’auto-promotion)

    Pour n’obliger personne à visiter ce lien, j’y écrivais (ça fait tout drôle de ce citer soi-même) : “Une sorte de portrait « absolu », dans la mesure où il ne renseigne en aucune manière sur la personne photographiée. Ni âge ni personnalité ni contexte ; une simple -et seule- attitude qui peut raconter un état d’âme ou d’esprit, un instant de relâchement qui pourrait caractériser le sujet ou lui être totalement étranger et avoir sa propre existence. Juste une attitude qui aurait besoin d’un sujet-support pour se rendre visible”.

    J’ai le sentiment fort que nos deux photos se rejoignent, pas forcément sur le fond mais indéniablement sur la forme.

  4. Oui, l’envie de montrer un sentiment qui ne passe pas par un regard ou une expression du visage, mais par un lien, une inclinaison des corps qui se rejoignent, et surtout ces cheveux emmêlés, comme ces arbres qu’elles regardent et qu’on devine, chacun planté seul en terre, et dont les branches pourtant s’intriquent et les feuilles se frôlent, règne humain et végétal en quête d’un même effleurement, d’une même consolation.
    Merci à vous trois d’y avoir vu ce que j’avais ressenti.

  5. Consolation un mot qu’on retrouve dans un de tes livres. Je ne précisais pas ni cette fois-ci , ni la première fois que je l’ai vue cette photo, qu’elle me touchait.

  6. Effectivement, même sans visages, cette photo restitue très bien tendresse et proximité. Mais prise de l’autre côté, aurait-on vraiment la même perception ? Peut-être y a-t-il des larmes par exemple ?

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