Je la trouve plutôt apeurée par l’individu brandissant cet objet agressif de gauche ! 😉
Bernard LVQ
sur 1 février 2011 à 21h44
Lasse, les yeux tristes, les bras ballants … Lili Marleen ?
« Devant la caserne
Quand le jour s’enfuit,
La vieille lanterne
Soudain s’allume et luit.
C’est dans ce coin-là que le soir
On s’attendait, remplis d’espoir
Tous deux, Lily Marlène. (bis)
Et dans la nuit sombre
Nos corps enlacés
Ne faisaient qu’une ombre
Lorsque je t’embrassais.
Nous échangions ingénûment
Joue contre joue bien des serments
Tous deux, Lily Marlène. (bis)
Le temps passe vite
Lorsque l’on est deux !
Hélas on se quitte
Voici le couvre-feu…
Te souviens-tu de nos regrets
Lorsqu’il fallait nous séparer ?
Dis-moi, Lily Marlène ? (bis)
PS? Pas évident de comprendre qu’il y a un photographe pour immortaliser la scène d’adieu 😉
Merci à tous :)!
Il s’agit de Lili Cros photographiée après le concert des “Jeunes en Accords” qu’elle avait encadré avec Thierry Chazelle en marge du Festival “Rochefort en Accords” en Août 2009.(Une semaine de création pour les jeunes auteurs compositeurs interprètes de la Rock School qui se conclut par un
concert). Une joyeuse séance de dédicaces, discussions, échanges d’impressions, photographies officieuses-officielles avait suivi le concert. Tout le monde était radieux sous un vif soleil de midi.
J’ai bien aimé avoir capturé cet instant de relâchement alors que les artistes posaient en groupe, tout sourires, pour Christophe Duchesney, le photographe officiel du festival. Il me semblait avoir saisi un peu de cet envers du décors que je traque autour de la scène, un peu de ce que j’imagine de ce que doit être l’impression physique et émotionnelle d’un artiste au décours d’une représentation, lorsque “le soufflet retombe” en quelque sorte, l’instant où il se retrouve seul… Je trouve ce visage très beau et
l’expression riche et complexe dans ce relâchement, entre la lassitude physique, l’échappée belle et rêveuse et le sourire en esquisse, bien plus riche qu’un sourire “cheese” en représentation… voyez? Je suis bien déçu qu’Yvap y voit de la frayeur…
Le traitement m’est venu du visage, un peu par accident. J’avais envie de le pâlir pour souligner regard et sourire…Puis une réminiscence de ces actrices de film muet (un comble pour une chanteuse!) m’a incité à pousser l’effet. J’ai gardé ce que le vignetage en est devenu, avec cette idée cinématographique…(Blagapart ;))
Le (re)cadrage aussi m’est venu de ce que je percevais du visage: isolement du sujet, contrepoids graphique et naratif offert par la présence du photographe. Je n’avais pas perçu, Bernard, que la silouhette de ce dernier puisse manquer de lisibilité (connaissant le contexte..).
Et pour répondre à JMS, l’espace vide entre L’artiste et le photographe me plait bien au contraire, pour son interêt naratif il me semble en prolongement de ce que j’ai perçu de l’instant, de l’attitude et du visage de Lili Cros..
Voilà un peu l’histoire de cette photo. J’en avais une en sommeil dans LVEG, même sujet un peu, même construction… Je vous la soumet ici…
merci encore pour votre intérêt 🙂
Je plaisantais Solong ! 😉
Désolé si je n’ai pas été clair ! C’était effectivement un peu laconique … car ces temps-ci j’ai peu de temps à moi et je passe en coup de vent sur LVEG …
Cela dit, j’avoue être dubitatif plus sur le cadrage que sur l’effet. Je la trouve vraiment trop tassée à droite.
Un peu moins à gauche du photographe et un peu plus à droite du personnage sur lequel elle s’appuie renforcerait à mon avis ce que tu décris comme le petit moment de réconfort/pause après l’effort. Qu’on comprenne bien qu’elle s’abrite sur cette épaule là un peu absente.
Dois-je l’avouer, je faisais un peu semblant de ne l’avoir pas compris Yvap, 😉 je sais bien que tu t’en prenais à “ce gros machin très lourd et plein de boutons” que tient le photographe et j’avais bien perçu ta compassion pour la poseuse…
Merci pour ces remarques sur le cadrage.. Je vais m’y remettre. Cette épaule est celle de Jano Hanela..
Merci à toi Bernard! 😉
On dirait une affiche de film. Je trouve ça très émouvant. La sophistiquation graphique alliée à l a naïveté du sentiment. Bravo, solong.
Moi ça me fait penser à el maestro Giacomelli, et dans ma bouche il n’y a pas de plus grand compliment.
Bravo solong !
Je la trouve plutôt apeurée par l’individu brandissant cet objet agressif de gauche ! 😉
Lasse, les yeux tristes, les bras ballants … Lili Marleen ?
« Devant la caserne
Quand le jour s’enfuit,
La vieille lanterne
Soudain s’allume et luit.
C’est dans ce coin-là que le soir
On s’attendait, remplis d’espoir
Tous deux, Lily Marlène. (bis)
Et dans la nuit sombre
Nos corps enlacés
Ne faisaient qu’une ombre
Lorsque je t’embrassais.
Nous échangions ingénûment
Joue contre joue bien des serments
Tous deux, Lily Marlène. (bis)
Le temps passe vite
Lorsque l’on est deux !
Hélas on se quitte
Voici le couvre-feu…
Te souviens-tu de nos regrets
Lorsqu’il fallait nous séparer ?
Dis-moi, Lily Marlène ? (bis)
PS? Pas évident de comprendre qu’il y a un photographe pour immortaliser la scène d’adieu 😉
Pour ma part, ce qui me gène le plus c’est le grand vide blanc au centre et l’intérêt de l’image repoussé dans les marges.
Solong peux-tu en dire plus sur cette image, ton regard, ce cadre style cache diapo en carton ? 🙂
Solong, tu l’as abandonné celle-ci ? 😉
(Aller camarade, la pédagogie fera peut-être son effet dans quelques jours… il faut espérer…)
Merci à tous :)!
Il s’agit de Lili Cros photographiée après le concert des “Jeunes en Accords” qu’elle avait encadré avec Thierry Chazelle en marge du Festival “Rochefort en Accords” en Août 2009.(Une semaine de création pour les jeunes auteurs compositeurs interprètes de la Rock School qui se conclut par un
concert). Une joyeuse séance de dédicaces, discussions, échanges d’impressions, photographies officieuses-officielles avait suivi le concert. Tout le monde était radieux sous un vif soleil de midi.
J’ai bien aimé avoir capturé cet instant de relâchement alors que les artistes posaient en groupe, tout sourires, pour Christophe Duchesney, le photographe officiel du festival. Il me semblait avoir saisi un peu de cet envers du décors que je traque autour de la scène, un peu de ce que j’imagine de ce que doit être l’impression physique et émotionnelle d’un artiste au décours d’une représentation, lorsque “le soufflet retombe” en quelque sorte, l’instant où il se retrouve seul… Je trouve ce visage très beau et
l’expression riche et complexe dans ce relâchement, entre la lassitude physique, l’échappée belle et rêveuse et le sourire en esquisse, bien plus riche qu’un sourire “cheese” en représentation… voyez? Je suis bien déçu qu’Yvap y voit de la frayeur…
Le traitement m’est venu du visage, un peu par accident. J’avais envie de le pâlir pour souligner regard et sourire…Puis une réminiscence de ces actrices de film muet (un comble pour une chanteuse!) m’a incité à pousser l’effet. J’ai gardé ce que le vignetage en est devenu, avec cette idée cinématographique…(Blagapart ;))
Le (re)cadrage aussi m’est venu de ce que je percevais du visage: isolement du sujet, contrepoids graphique et naratif offert par la présence du photographe. Je n’avais pas perçu, Bernard, que la silouhette de ce dernier puisse manquer de lisibilité (connaissant le contexte..).
Et pour répondre à JMS, l’espace vide entre L’artiste et le photographe me plait bien au contraire, pour son interêt naratif il me semble en prolongement de ce que j’ai perçu de l’instant, de l’attitude et du visage de Lili Cros..
Voilà un peu l’histoire de cette photo. J’en avais une en sommeil dans LVEG, même sujet un peu, même construction… Je vous la soumet ici…
merci encore pour votre intérêt 🙂
..et j’en profite pour vous recommender chaleureusement le tout nouvel album de Lili Cros et Thierry Chazelle…
techniquement perfectible…
titre lourd (allitérations, paronomase); frise le méchant jeu de mots.
Solong merci pour ta généreuse explication 😉
… quand au reste, ppfftt…
Je plaisantais Solong ! 😉
Désolé si je n’ai pas été clair ! C’était effectivement un peu laconique … car ces temps-ci j’ai peu de temps à moi et je passe en coup de vent sur LVEG …
Cela dit, j’avoue être dubitatif plus sur le cadrage que sur l’effet. Je la trouve vraiment trop tassée à droite.
Un peu moins à gauche du photographe et un peu plus à droite du personnage sur lequel elle s’appuie renforcerait à mon avis ce que tu décris comme le petit moment de réconfort/pause après l’effort. Qu’on comprenne bien qu’elle s’abrite sur cette épaule là un peu absente.
Dois-je l’avouer, je faisais un peu semblant de ne l’avoir pas compris Yvap, 😉 je sais bien que tu t’en prenais à “ce gros machin très lourd et plein de boutons” que tient le photographe et j’avais bien perçu ta compassion pour la poseuse…
Merci pour ces remarques sur le cadrage.. Je vais m’y remettre. Cette épaule est celle de Jano Hanela..
Merci à toi Bernard! 😉