Mumbai, décembre 2009




sistereden

Les voyages, l'Asie surtout, m'inspirent et depuis peu Paris.
7 Commentaires
  1. Violente

  2. Vraiment, violente, par raport aux autres. Les valeurs gris tendres de vos clichés sont formidables à mon avis.

  3. Je déplore mes premiers commentaires laconiques, non explicites et… violent. Ce cliché me dérange par le premier plan et l’attitude de ces hommes en terrain disons hostiles. Que font-ils là mal à l’aise dans ce vent et ce cul de sac ? Impression d’une menace d’une catastrophe imminente, impression qui tranche avec la grâce la sérénité de la plupart de vos belles images, des étoiles.

  4. EK, vous voilà bien troublé..
    Et si vous aviez raison dans vos commentaires (parlant de violence, de terrain hostile..), et si ces commentaires formaient par là un compliment quant à cette photo ?
    Ces hommes semblent désoeuvrés avec à l’arrière plan une ville riche, dont, habitants des banlieues pauvres, ils sont exclus ; je ressens la photo de cette manière, et elle me paraît réussie.

    Évidemment, si ‘Mumbai’ est une ville heureuse et paisible où règne la paix sociale, et si ces jeunes gens sont des cadres dynamiques pêchant le dimanche au bord de l’eau, la photo est ratée…

  5. Je l’ai honteusement zapée cette photo, pourtant comme d’habitude j’aime beaucoup ce que tu nous présentes et la belle qualité technique de tes tirages.
    J’adhère à ce christian B. vient de dire… la confrontation de jeunes gens*, dont la seule plage est un amalgame de blocs de béton, face à une ville en pleine évolution “anarchique” avec des accumulations d’immeubles copiés par paquets entiers ressemblant à l’identique à ce que l’on voit dans de nombreux pays, vu à Pékin.

    *Jeunes gens qui me rappellent ceux vus à La Havane, obligés de se replier sur des amas de rochers puant la pisse, salis par les égouts, pour laisser les plages propres aux touristes.

    J’attends avec attention ta version du moment 😉

  6. Merci de vous être attardés sur cette photo.
    Une photo devrait, à mon avis, pouvoir se passer des explications de son auteur, à moins qu’elle n’ait un caractère documentaire. Celle-ci aurait dû parler d’elle-même. Cependant, je l’ai située, en fait, comme un titre minimal. Marine Drive, la promenade de front de mer (d’Oman) – très différent du Malecon – où les Indiens viennent flâner et prendre l’air, vital quand on habite Bombay. En fait, pour être précis, on est à Nariman Point où les hôtels internationaux côtoient le centre d’affaires. Beaucoup de touristes aussi et pas de plage à ce niveau.
    Merci à EK pour ce magnifique “la grâce la sérénité de la plupart de vos belles images, des étoiles”.

  7. Je lui trouvait justement un aspect documentaire, par le sujet que j’y ai perçu, le traitement et le mouvement aussi. J’ai été tout de suite frappé par la singularité de l’homme debout, parfaitement placé dans la composition et ce mouvement de droite à gauche (les horizontales, le vent dans la chemise, comme le sillage laissé par un courant, la direction du regard…): car immobile justement, et redressé, le seul qui regarde au loin. Les autres s’affairent. Une violence peut être en effet: celle du constat. Car voici comme je le perçois: un homme qui s’arrête un instant, et qui s’installe dans le constat: “qu’avons nous fait…que faisons nous?…”
    Mais une image de résistance aussi (il réfléchit…)… et la revoici la grâce!… celle de l’instant, celle de sister… 😉

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