Une amie vient de me prêter le livre “Eloge de l’ombre” de Tanizaki Junichirô.Aussi,ta photo est une
belle illustration de ce livre sur l’esthétique
traditionnelle.Le livre fut publié en 1933, cette
scène de rue date de 1972,qu’en est-il aujourd’hui?
@Yvap: vous disiez à propos de la photo de sistereden, que les japonais, dans la rue sont indifférents à ceux qu’ils côtoient. C’est exactement l’impression que j’ai en regardant votre photo -que je trouve trés bien cadrée..- à cause des deux passants habillés sombrement, et vus de dos..et du regard, droit devant elle, de cette femme qui parait être ailleurs..comme son regard.
J’ai pensé immédiatement, avoir envie de l’appeler “indifference”..
Yvap
sur 22 août 2007 à 14h59
Merci Flo.
J’avoue que je ne sais pas très bien comment l’appeler cette photo, j’ai beaucoup hésité.
J’ai pensé à “à venir…” puisque la femme propose de lire les lignes de la main (on en voit souvent le soir dans les rues des villes avec leurs petits étals et la petite lanterne en papier éclairée d’une bougie), ou bien “attente” (du client), mais ça me paraissait trop évident et ne laissant pas place à l’imagination de celui/celle qui regarde.
Loïs : C’est vrai, car elle fait voir la juxtaposition entre la tradition et le modernisme (la rue et l’immeuble en béton) typique de cette société.
J’aurais pu aussi l’appeler “contrastes”, mais également trop évident.
Loïs
sur 22 août 2007 à 15h57
Osaka,1972. Lieu et date de prise de vue me semblent
suffire pour titrer une photo.Un titre neutre sans
subjectivité laisse la place,comme tu le dis, à l’imagination ou à la capacité de compréhension sans influencer.
“Nuit nippone” n’est pas si mal.
Enfin bref,comment titrer une photo est un débat plus que vaste.
L’atmosphère est ici bien rendue. Je suis un peu gênée par le geste de la femme que j’identifie mal, et peut-être par ses mains précisément que j’aimerais mieux distinguer.
J’ai vu quelques chiromanciens à Rangoon mais aucun au Japon, où je suis allée dernièrement.
Je serai aussi curieuse de voir le Japon d’aujourd’hui à travers vos yeux.
Yvap
sur 22 août 2007 à 19h08
Merci à tous.
C’est un simple geste pour se recoiffer sur le côté, je pense pour combler l’attente du client, parfois longue.
Je n’ai vu ces chiromanciens, des hommes aussi, que la nuit, à Osaka et Tokyo, dans les quartiers populaires ou aux abords de ceux-ci.
Moi aussi j’aimerais bien y retourner, c’est ma deuxième patrie celle de ma femme, la dernière fois c’était en 97, mais je n’en ai pas l’occasion ces temps-ci et ce n’est pas dans mon budget actuel, à mon grand regret.
rvmarec
sur 2 mai 2009 Ã 2h31
Belle photo, et c’est un spectacle que l’on croisait encore, en 2007, dans les rues de Tokyo la nuit
Une amie vient de me prêter le livre “Eloge de l’ombre” de Tanizaki Junichirô.Aussi,ta photo est une
belle illustration de ce livre sur l’esthétique
traditionnelle.Le livre fut publié en 1933, cette
scène de rue date de 1972,qu’en est-il aujourd’hui?
@Yvap: vous disiez à propos de la photo de sistereden, que les japonais, dans la rue sont indifférents à ceux qu’ils côtoient. C’est exactement l’impression que j’ai en regardant votre photo -que je trouve trés bien cadrée..- à cause des deux passants habillés sombrement, et vus de dos..et du regard, droit devant elle, de cette femme qui parait être ailleurs..comme son regard.
J’ai pensé immédiatement, avoir envie de l’appeler “indifference”..
Merci Flo.
J’avoue que je ne sais pas très bien comment l’appeler cette photo, j’ai beaucoup hésité.
J’ai pensé à “à venir…” puisque la femme propose de lire les lignes de la main (on en voit souvent le soir dans les rues des villes avec leurs petits étals et la petite lanterne en papier éclairée d’une bougie), ou bien “attente” (du client), mais ça me paraissait trop évident et ne laissant pas place à l’imagination de celui/celle qui regarde.
Loïs : C’est vrai, car elle fait voir la juxtaposition entre la tradition et le modernisme (la rue et l’immeuble en béton) typique de cette société.
J’aurais pu aussi l’appeler “contrastes”, mais également trop évident.
Osaka,1972. Lieu et date de prise de vue me semblent
suffire pour titrer une photo.Un titre neutre sans
subjectivité laisse la place,comme tu le dis, à l’imagination ou à la capacité de compréhension sans influencer.
“Nuit nippone” n’est pas si mal.
Enfin bref,comment titrer une photo est un débat plus que vaste.
@Loïs: oui, vous avez raison..
nuit Nippone ,osaka 1972… cette photo est très belle simplement!
L’atmosphère est ici bien rendue. Je suis un peu gênée par le geste de la femme que j’identifie mal, et peut-être par ses mains précisément que j’aimerais mieux distinguer.
J’ai vu quelques chiromanciens à Rangoon mais aucun au Japon, où je suis allée dernièrement.
Je serai aussi curieuse de voir le Japon d’aujourd’hui à travers vos yeux.
Merci à tous.
C’est un simple geste pour se recoiffer sur le côté, je pense pour combler l’attente du client, parfois longue.
Je n’ai vu ces chiromanciens, des hommes aussi, que la nuit, à Osaka et Tokyo, dans les quartiers populaires ou aux abords de ceux-ci.
Moi aussi j’aimerais bien y retourner, c’est ma deuxième patrie celle de ma femme, la dernière fois c’était en 97, mais je n’en ai pas l’occasion ces temps-ci et ce n’est pas dans mon budget actuel, à mon grand regret.
Belle photo, et c’est un spectacle que l’on croisait encore, en 2007, dans les rues de Tokyo la nuit
You have done it again! Amazing read.