Une des rues principales de Hefei (Anhui, Chine)




Christophe Lecoq

Photographe amateur. Principalement accès sur la photo noir et blanc et humaniste
17 Commentaires
  1. Très belle tonalité pour cette “fourmilière”.

  2. Cette vue large (et que je verrais même plus large) souffre de son petit affichage ici. On aimerait pouvoir y distinguer l’activité de chacun…
    Le cadrage vertical ne me convainc pas tout à fait, et une focale plus courte aurait mieux convenu à mon avis.

  3. beaucoup de choses étranges dans cette grande artère, où on a l’impression que le temps vient de s’arrêter à l’instant T: très cinématographique, entre dévastation et modernité

  4. Pour moi cette photo représente bien une part de ce que j’ai ressenti en Chine, une série de façades et un grand vide. Je n’ai pas l’impression de fourmilière du tout.

  5. Merci 🙂

    @Tristan: en quoi une focale plus courte associé à un cadrage verticale aurait permis de mettre en valeur ce qui te manque (l’activité de chacun) ?

  6. C’est superbe.
    Je ressens comme une mise en scène non pas arrêtée (!) mais en train de se construire.

    Un monde est en train de finir, celui qui venait de la campagne, des champs peut-être encore existants derrière ces immeubles, un autre, celui de la future foule aux proportions démentes est en train de se construire et l’on a prévu dans le schéma de développement ces artères en fonction de cette attente, de ce développement.
    Les ouvriers sont d’ailleurs en train d’installer les éclairages publics.

    Çà me rappelle les photos de Paris du 19e siècle, ou l’on voit quelques rares calèches ou encore les premières voitures de luxe (forcément) dans les rues, qui circulent comme bon leur semble.
    Il n’y a pas encore de feux rouges et les gens comme ici traversent où ils veulent, quand ils veulent.

  7. j’aime bien celle ci, la démesure de cette rue, ce large virage en perspective, et en effet cette impression paradoxale de vide alors que le regard aime se promener d’une silhouette à l’autre de ce qui fini par apparaître comme une multitude. En cela je comprend bien ce que dit Tristan: une photographie qui mériterait un grand format, sur un grand mur, belle avec le recul, en se réservant le droit de s’approcher pour en apprécier les détails…
    Le traitement lui va bien, avec un très chouette rendu du revêtement et des traces au premier plan…

  8. C’est marrant, je trouve qu’il manque quelque chose ou qu’il y a quelque chose en trop… C’est entre les 2. Pourquoi n’avoir pas fait un cadrage qui n’englobe que la rue par exemple? Sans aucun bâtiment?

  9. @ annierita : Par “fourmilière”, je ne voulais pas insinuer une activité effrénée, mais plus ces “petites choses” qui suivent leur chemin de façon mécanique dans de grandes artères…

  10. @ Matteo les bâtiments ont leur raison d’être justement, pour l’effet de contraste entre leur “clinquant”, et l’artère , dévastée.
    @ jg pour moi fourmilière sous entend grand nombre. Ah! le sens des mots pour chacun.

  11. Entièrement d’accord avec Bernard Levq pour le rapprochement avec le Paris du XIXème. Deux réalités qui se chevauchent…quasi-irréel ou surréel…
    L’œil s’y égare avec plaisir, entrainé par de belles textures et de plaisants contrastes.
    Encore une belle image sur ce blog.
    Merci 🙂

  12. @Christophe : il faut décorréler mes 2 suggestions 🙂

  13. Je retrouve complètement l’atmosphère sans âme de ces grandes avenues où l’on a détruit les anciens quartiers, pour faire place à un “modernisme” épuré sans saveur et vide de toute humanité.
    J’ai toujours été choqué par cela. Est-ce mon esprit européen ?
    En tous les cas belle prise de vue, même si j’aurai préféré un format plus large.
    Amitiés.

  14. @windeck : Je comprends ton ressenti. J’ai eu le même sentiment au départ. Mais ensuite, pour avoir vécu quelque temps dans des lieux plus « pitoresque », sans électricité, sans eau courante, avec des sanitaires quasiment inexistants, j’ai revu ma façon de penser. Bien entendu ces nouvelles constructions sont moins jolies à l’œil mais il s’agit de lieux de vie et il est bien plus agréable d’en jouir que de continuer à vivre dans une situation de misère.

    Je suppose qu’à la fin du 19ème siècle, certains ont pesté contre Hausmann et ses grands boulevards qui détruisaient le Paris d’avant. Mais on doit vivre avec son temps.

    La Chine, avant d’être une destination touristique, avant d’être ce nouveau géant économique qui nous fait peur est un pays peuplé d’hommes qui aspirent eux aussi aux progrès 😉

    Enfin … c’est mon point de vue 😉

  15. Une image fascinante. Parfaite en effet pour un grand format.

  16. J’adore cette photo, je ne cesse d’y plonger mon regard. Superbe !

  17. Effectivement une photo vertigineuse ou quand l’humain devient inhumain avec cette avenue vide, disproportionnée et hors du temps.
    Vanité politique ? Délire d’architecte ? les deux peut-être.
    En plus on a l’impression non pas d’une avenue recouverte d’un enrobé mais de terre ce qui ajoute à cette vision semi-apocalyptique. Sorte d’après catastrophe sans voitures.
    Merci pour cette magnifique image que j’adorerai voir en très grand format.

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