Kumar Tully.    Calcutta

Clin d’oeil à Bernard Lev.




AnnieRita

Passionnée d'images, passée au numérique et à la couleur, la vie en gris m'a donné envie de me remettre au noir & blanc. Je vis à Delhi, t l'Inde au quotidien est ma principale source d'inspiration.
5 Commentaires
  1. A mon humble avis ce site devient vraiment le bordel 😉
    https://www.lavieengris.com/?p=17926
    Je ne suis pas un fan de ces scènes de rue, mais c’est assez bien fait.

  2. merci, excellent, j’aime beaucoup ce genre de rebond qui, je trouve, n’est pas pratiqué assez souvent ! 😉

    Beaucoup de choses dans cette photo !

    Ce n’est qu’après deux lectures que j’ai fini par voir le sculpteur qui a l’air de manipuler un bras avec désinvolture.
    Surprenant le fait que cet artiste s’exprime et conçoive directement dans la rue.
    Tu me diras, je viens de découvrir dans l’église St Merri, un artiste peintre qui a, avec bien évidemment l’accord du prêtre, installé depuis un an son atelier (permanent) de peinture dans une partie de l’aile gauche.
    Au lieu de l’encens l’on doit sentir la peinture à l’huile et le white spirit pendant la messe 😉

    Cette scène à Calcutta est-elle à prendre dans sa globalité ou bien les personnages sont-ils juste “empilés” dans l’espace qui lui est imparti ?

    Qu’a-t-il voulu dire ?
    Les artistes comme lui sont-ils nombreux et cela lui donne-t-il la possibilité d’en vivre ou bien doit-il exercer un métier en plus ?

    Ses personnages (en terre ?) sont tous entiers bien qu’asexués. Question culturelle ou “message” ?

    La première sculpture, la tête emmaillotée, un accident ou un “geste” voulu ?

    Et puis pour parler techniquement de la photo, j’aurais bien vu aussi cet étal sous un autre angle, le sculpteur avec ses sculptures.
    J’aurais aussi demandé à rentrer dans son atelier, je sais je devrais y aller 😉

  3. Ces personnages sont le support de manifestations religieuses ou de pèlerinages, sont peints de façon polychromes et finissent pour la plupart immergés dans la rivière Hoogly. Les artisans qui les réalisent résident dans un quartier du nord de la ville. Lorsque j’étais à Calcutta c’était l’époque de la célébration de la déesse Kali et la ville entière était couvertes de ses effigies parfois gigantesques et parfois de taille réduite mais toujours faites selon cette technique étonnamment réaliste dans la facture et les détails

  4. merci pour l’explication Pictaris, donc maintenant tu vas nous montrer une série de superbes photos couleur sur ton site ? 😉

    idem AnnieRita ??

  5. merci pour vos commentaires et les explications de Pictaris.
    Juste quelques précisions, ce sont donc des artisans qui fabriquent ces effigies selon une méthode traditionnelle, figures de paille enduite d’argile, qui sont ensuite peintes et habillées de costumes chatoyants. Ici, c’est donc la première étape du processus. Et bien sûr , c’est l’unique gagne pain de ces artisans. Il y a de nombreuses fêtes où l’on utilise ces statues.

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