Ethiopie – Lalibéla – Eglise St Georges – 1996  / Photo argentique numérisée

Pélerin lisant les psaumes de David , le livre de prière le plus populaire chez les chrétiens orthodoxes d’Ethiopie. Le bâton symbolise celui avec lequel Moïse à frappé le rocher afin de faire jaillir de l’eau pour les enfants d’Israël. Au nombre de treize, comme les treize mois du calendrier Julien en vigueur en Ethiopie, les églises de Lalibela sont creusées dans la roche…




Patrick Hirtz

Médecin Urgentiste, engagé dans l'action humanitaire depuis une trentaine d'années, photographe amateur, passionné de photo-journalisme...
12 Commentaires
  1. C’est beau et léger ce 10 novembre 2009
    Excellent antidote a notre société de surconsommation
    A la vérité “s’il est vrai que l âme soit immortelle, elle
    Exige qu on ait soin d elle (“Phedon”, 107c)

  2. Pour moi, c’est trop loin (un peu volé ?) avec un coup de flash et le cadrage est dans un format qui me paraît étrangement en hauteur.

    Pourtant d’habitude j’aime beaucoup tes portraits.
    Mais merci aussi pour tes explications 😉

  3. Oui plus pres. Ce serait plus lisible.

  4. @ philippe

    Trop près ce qui ne donne pas une vue d’ensemble de ce lieu de culte qui par ailleurs est magnifique.
    Trop loin pour en faire un “portrait” plus humain, plus présent, plus intimiste.

  5. Le choix du format me perturbe.
    Les explications nous permettent d’imaginer ce que la photo ne nous montre pas.

  6. Bonsoir et merci pour vos commentaires.
    Vous avez raison, cette photo pose un problème de distance. Il ne s’agit pas effectivement d’un “véritable” portrait comme j’aurai souhaité le réaliser c’est à dire avec la “complicité” du sujet. Image quelque peu “volée” donc, sans doute parce que je ne voulais pas troubler la méditation de ce vieil homme dont l’attitude m’avait ému. Quant au format, il s’agit du format de pellicule APS recadré au tirage en format P (“panoramique”).

  7. @Patrick je comprends très bien la gêne que l’on peut avoir à s’approcher trop près d’un sujet. J’avais d’ailleurs abordé ce thème avec Gei je crois sur le post “Laissez-moi”.
    Je suis d’accord avec vous sur le fait de ne pas s’imposer à son sujet mais d’être simplement un témoin et non un voleur d’image.
    C’est très difficile. Ainsi si j’aime bien l’idée de cette photo et son sujet, je reste sur ma faim quant au cadrage.

  8. Ce débat m’intéresse beaucoup. Je crois qu’il n’y a pas de vérité en la matière. Tout dépend de la relation que l’on parvient à créer dans l’instant. Cela dépend aussi de la culture du pays dans lequel vous êtes : en Asie du Sud-est les gens la plupart du temps vous ignorent et ne se préoccupent pas du photographe, en Inde c’est le contraire et c’est parfois difficile de faire une image sans se retrouver avec la foule devant l’objectif. Dans les pays musulmans les habitants n’aiment pas qu’on les photographie et il faut le respecter. Dans tous les pays il est délicat de photographier la religion intime, c’est autre chose quand elle se donne en spectacle de façon ostentatoire. Donc je comprends la difficulté que tu expliques. Souvent on ne ramène rien, il vaut mieux oublier l’appareil et profiter de l’instant.

    J’ai ensuite remarqué que la la photographie qui capte l’image d’une personne particulière est souvent ressentie de façon plus intrusive que la vidéo qui glisse sur les choses. La position du photographe joue aussi son rôle : un photographe assis s’il est moins mobile est souvent mieux accepté que le même debout. Il y a deux façons de faire : se fondre dans le décor sans se cacher mais être accepté comme un élément de celui-ci, ou se rapprocher du sujet et nouer une sorte de dialogue informel qui conduit à ce qu’il accepte la photo, qu’il joue avec parfois et mette et scène son image. Demander l’autorisation, le cas échéant d’un simple geste interrogatif. S’il y a refus ne pas insister. La dernière voie, pour ce qui me concerne : revenir souvent au même endroit, connaitre les gens, nouer une vrai relation d’amitié, et photographier alors de l’intérieur. C’est ma démarche au Maroc où je retourne tous les ans depuis douze dans le même village de l’Atlas.

  9. @ Pictaris

    eh bien tu as répondu à toutes les questions 😉
    Evidemment qu’il n’y a pas de vérité et que chacun doit faire en fonction de son ressenti et de ses facilités ou non à rentrer en contact, de sa timidité ou non… et puis, le maître mot “respect”.

    J’ai fait des portraits un peu partout, parfois des portraits très “frontaux”, pays musulman ou orthodoxe, la religion du pays n’ayant rien à voir, seule l’interprétation agressive ou excessive qu’en font les gens est essentielle.
    Et j’ai toujours refusé de payer (ce que j’ai vu faire) pour faire un portrait.

    Une seule fois l’on m’a menacé de me couper la gorge, et une autre fois j’ai planqué spontanément mon appareil 😉

    PS. Tu as de sacrées photos : La terrasse Benares~Inde; Maiden Calcutta~Inde; vitre#2 Bordeaux~France; matin Benares~Inde; parapluie Marrakech~Maroc; Indian railways Inde; Rose bleu Darjeeling~Inde; etc.
    Sans compter toutes les dernières présentées sur ce blog !

    N’as-tu pas trouvé un blog participatif (couleur) pour présenter tes couleurs ?

    PS2. Désolé Patrick, d’avoir squatté ta photo

  10. Il s’agit juste de mon expérience. Je ne parlais pas à proprement parler de religion et écrire les pays musulmans est un raccourci facile, mais je crois qu’il y a un rapport culturel à l’image plus ou moins marqué et il est indéniable qu’il n’est pas le même en Inde pays des images hyperboliques et en France (pour éviter toute polémique).
    Dernière question : non. Tu en connais un qui soit de qualité notamment dans le commentaires ? Car la qualité de LVEG au delà des images c’est le contenu des commentaires. 😉

  11. @ bernard lev

    …tu n’as pas à être désolé de squatter cette photo!
    Je m’en réjouis tout au contraire vu les échanges – de qualité! – qu’elle a suscités…

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