Merveilleux livre pour les photographes. Il ne parle pas de photo, mais de lumière et d’ombre — ce qui revient au même.
C’est donc placer la barre très haut de titrer ainsi une photo ! Et on n’y est pas tout à fait 🙁
Je perçois bien l’intention de jouer sur toutes les nuances des ombres et des gris. Mais le choix de ne pas marquer les contrastes donne un ensemble un assez mou, renforcé par une absence de netteté générale.
Il faudrait lui donner une deuxième chance… “Cent fois sous l’agrandisseur remettez votre tirage.” Proverbe japonais.
Et sans doute cette dominante verdâtre n’arrange rien.
Christian B.
sur 19 mai 2009 à 14h36
Tiens ! Moi, au contraire, j’aime bien un certain côté ‘ouaté’ des contours et des plans, avec, comme un pivot qui fixe l’attention, l’idéogramme à l’arrière (mais il est vrai que je ne connais pas le graphiste japonais auquel Christian L se mesure 😉 )
J’apprécie aussi l’alignement des verticales sur les bords de la photo.
Ce n’est pas un graphiste mais un écrivain 😉 Mais l’ombre n’existe vraiment que par rapport à la lumière et ici tout semble flotter dans une ambiance diffuse presque aquatique.
Yvap
sur 19 mai 2009 à 21h35
En effet l’ombre on la cherche … tout est si clair !
spirithom
sur 20 mai 2009 à 13h10
Cadres dans le cadre intéressant, mais comme Philippe, ça manque de contraste et de densité.
Avant d’être complètement habillé pour l’hiver, je préfère apporter les modifications suite à vos remarques.
Bien sur, je me rends compte que le titre a joué un rôle important dans l’interprétation de cette image, en plus, chargé de signification par la référence au livre, pour lequel j’ai une grande passion, comme beaucoup de photographes et d’architectes…
Mais à l’origine, c’est surtout la composition en plans successifs cadrés, qui m’a intéressé (comme l’a bien vu Christian B). Cette succession de plans qui doit amener dans un cheminement naturel, accompagné par l’atténuation de la lumière, vers la calligraphie située au fond de la pièce.
Pour le coté ombre et lumière, c’était plutôt difficile sachant que le soleil éclairait largement la pièce et donc un peu a coté du sujet pour cette image
J’ai donc renforcé les ombres au fond et renforcé la luminosité au premier plan, mais pas mieux.
Pour la netteté de l’ensemble, même pas mauvaise conscience, pour moi, dans ce cas là, ça ne me gêne pas… j’aime bien ce coté “ouaté” comme dit Christian B.
Merci à tous pour les commentaires.
Hommage à Junichiro Tanizaki pour son merveilleux livre “Eloge de l’ombre” (éd POF)
Merveilleux livre pour les photographes. Il ne parle pas de photo, mais de lumière et d’ombre — ce qui revient au même.
C’est donc placer la barre très haut de titrer ainsi une photo ! Et on n’y est pas tout à fait 🙁
Je perçois bien l’intention de jouer sur toutes les nuances des ombres et des gris. Mais le choix de ne pas marquer les contrastes donne un ensemble un assez mou, renforcé par une absence de netteté générale.
Il faudrait lui donner une deuxième chance… “Cent fois sous l’agrandisseur remettez votre tirage.” Proverbe japonais.
Et sans doute cette dominante verdâtre n’arrange rien.
Tiens ! Moi, au contraire, j’aime bien un certain côté ‘ouaté’ des contours et des plans, avec, comme un pivot qui fixe l’attention, l’idéogramme à l’arrière (mais il est vrai que je ne connais pas le graphiste japonais auquel Christian L se mesure 😉 )
J’apprécie aussi l’alignement des verticales sur les bords de la photo.
Ce n’est pas un graphiste mais un écrivain 😉 Mais l’ombre n’existe vraiment que par rapport à la lumière et ici tout semble flotter dans une ambiance diffuse presque aquatique.
En effet l’ombre on la cherche … tout est si clair !
Cadres dans le cadre intéressant, mais comme Philippe, ça manque de contraste et de densité.
Avant d’être complètement habillé pour l’hiver, je préfère apporter les modifications suite à vos remarques.
Bien sur, je me rends compte que le titre a joué un rôle important dans l’interprétation de cette image, en plus, chargé de signification par la référence au livre, pour lequel j’ai une grande passion, comme beaucoup de photographes et d’architectes…
Mais à l’origine, c’est surtout la composition en plans successifs cadrés, qui m’a intéressé (comme l’a bien vu Christian B). Cette succession de plans qui doit amener dans un cheminement naturel, accompagné par l’atténuation de la lumière, vers la calligraphie située au fond de la pièce.
Pour le coté ombre et lumière, c’était plutôt difficile sachant que le soleil éclairait largement la pièce et donc un peu a coté du sujet pour cette image
J’ai donc renforcé les ombres au fond et renforcé la luminosité au premier plan, mais pas mieux.
Pour la netteté de l’ensemble, même pas mauvaise conscience, pour moi, dans ce cas là, ça ne me gêne pas… j’aime bien ce coté “ouaté” comme dit Christian B.
Merci à tous pour les commentaires.