Joseph Jouanigot préside l’Union locale des anciens combattants de Noisy-le-Grand. Il est né le 11 novembre… 1932.
flore
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Super cadrage, qui du coup raconte une histoire. A mon goût, c’est beaucoup mieux que les précédents diptyques. Au lieu d’une juxtaposition virtuelle, reconstruite, on est ici dans une rencontre réelle: deux personnages qui partagent un même cadre. Et peu importe que l’un soit de papier et l’autre de chair, que l’un soit connu de tous et l’autre de vous seul, ils ont ici autant de force, ils existent l’un par l’autre.
Excellent cadrage, superbe photo. J’aime la façon dont l’ancien combattant est mis en valeur, tout raconte sa fierté d’être là , d’avoir traversé la vie et les épreuves. Son frère d’armes, derrière lui, semble aussi fier. Il n’est plus de ce monde, mais ses valeurs sont toujours présentes.
La transmission de la fierté. De Jean Moulin à cet homme, de cet homme à vous Flore et de vous à nous… Parce qu’il se passe quelque chose aussi entre lui et nous. Et que dire de cette ressemblance entre les deux hommes dans ce même calme sourire.
Oui, et avec ce choix de contre-plongée, on a l’impression que c’est l’Histoire qui nous regarde, et le rictus de sourire qu’ils ont tous deux semble adoucir le jugement, nous offre une clémence. Bravo.
Un excellent double portrait.
;o)
Tout ce que m’inspire cette photo a déjà été dit(écrit). donc bravo!
A presque rien de toucher au but… mais c’est ce presque rien qui différencie une bonne photo d’une grande image… Un léger décalage vers la gauche au moment de la prise de vue aurait permis de placer le bord droit du cadre derrière le personnage. Conséquence directe de ce point de vue, le cadre se serait trouvé parallèle au cadre. Une espèce d’harmonie dans la géométrie en somme. En avez-vous une comme ça ?
Pas d’accord avec Tinange. Il y a dans ce choix de cadrage deux points d’équilibre très forts: L’angle du cadre en bas à gauche qui touche le cadre de la photo, auquel répond le bras de la veste de Joseph qui vient fermer l’image. Ici, la position des deux visages se répondent parfaitement. Si on veut chipoter un peu, il suffirait de rogner d’un rien le haut de l’image pour faire disparaître le tout petit espace de blanc au dessus du cadre de Jean Moulin, ou de redresser l’image d’à peine 0,1 point d’angle. Flore, c’est votre choix de cadrage qui apporte sa dynamique et son équilibre à l’image, un choix audacieux. Ne pas oublier que la géométrie est une variable d’ajustement à choix multiples, et que le vôtre ici s’impose.
Ce n’est pas une justification Francis ! On peut très bien opter pour le cadrage que je propose et garder l’angle du cadre et le bras qui ferme l’image.
Quand à la géométrie en simple variable d’ajustement… Non.
Pour ma part, je ne suis pas un grand fan de la contre plongée, par ailleurs je trouve que les lignes du tableau brouillent la lecture de la photo, notamment le côté gauche qui prend un grande place dans le champs visuel. Pour y remédier j’aurai cadré carré, éliminant ainsi la ligne du cadre à gauche afin de mettre les personnages sur un même plan. Je reconnait toutefois que l’association des deux hommes est judicieuse pour rendre hommage à la résistance.
La photo a été prise vendredi dernier, à l’issue d’un long entretien avec Joseph J. Ses silences furent plus éloquents que les paroles. Pas facile d’interviewer un taiseux breton.
Mes questions ont semblé l’agacer autant que ses regards m’ont déstabilisée.
Bref, le climat était à priori peu propice pour réussir à tirer le portrait d’un homme dont la vie fut marquée par les conflits du siècle dernier.
Ce n’est qu’après, en relisant mes notes et travaillant les photos, que je me suis rendu compte qu’il s’était livré.
Il faut maintenant m’atteler (demain) à la rédaction de son parcours (pour le magazine municipal de Noisy-le-Grand.)
Merci pour vos commentaires tous lus avec beaucoup d’attention. F
Je suis surpris par cette photo et j’aime ces deux portraits, lumineux, bien tirés, avec une parfaite gestion de la profondeur de champ …
ensuite question technique, je suis surpris par cette forte contre plongée.
Certes cela amène une dynamique mais pour moi excessive. J’aurais joué cela au moment de la photo pas maintenant au recadrage.
Je me serais aussi légèrement décalé sur la gauche pour que le visage de Joseph ne mange pas l’oreille de Jean et que le cadre ne lui vienne pas derrière la nuque.
J’adore le portrait dessiné (fusain j’imagine) de Jean Moulin, j’aimerais en avoir une copie. Est-il possible de l’acquérir quelque part ?
@BLVQ. Il y a quelques années il y a eu une exposition Jean Moulin au Musée des Beaux-Arts de Quimper. Si mes souvenirs sont bons , il a été préfet du Finistère… Au départ il peignait…
Flore, j’espère que vous ajouterez votre article à la présentation de cette photo.Ce sera certainement une clef de ce portrait pour l’instant énigmatique.
@ Loïs, pourquoi pas.
Le lien sur l’article que j’ai rédigé sur la clown comédienne ( photo précédente ) vient d’être ajouté,bonne lecture,F
Bien, j’attends le n° 173 et le mois de juillet. C’est plus sympa de lire l’article du magazine.
@ flore: Je viens de lire votre article paru en juillet.J’ajoute maintenant le commentaire que j’avais préparé en juin.
Je crois que le but de cette photo n’est pas de raconter une histoire.Fierté? Jugement? Clémence? Hommage à la résistance?
Plus et autre chose que cela.
Joseph avait 11 ans quand Jean Moulin fut assassiné.
Joseph a participé aux conflits qui ont suivi la 2° guerre mondiale et certainement à la guerre d’Algérie.
Et pourtant il pose en tenue de ville, modestement, sans médailles, simple citoyen.. Il a choisi de poser devant le portrait de Jean Moulin. Il ne nous juge pas. Joseph est toujours un combattant, un combattant des luttes d’aujourd’hui et il nous invite à le rejoindre.
Merci Loïs pour votre commentaire que j’adresse à Joseph J.