GBertrand

Susan Sontag : "Une photographie passe pour une preuve irrécusable qu'un événement donné s'est bien produit."
12 Commentaires
  1. Légende inscrite en bas de l’image:
    Tous les rendez-vous que pourrait me donner encore l’Evre, il n’est plus de temps maintenant pour moi pour les tenir.

  2. Julien Gracq, très attendu sur son Léthé…
    (Merci Wikipedia!)
    Mais qui n’aurait envie de faire un tour sur ce fleuve si calme?

  3. Le rivage des …

  4. Le Gracq de 12 ans qui interpelle le Gracq de 63 ans.
    Celui-ci semblant ne pas l’entendre. Pourtant il lui reste une trentaine d’années encore à vivre…Un des thèmes inversés des Eaux étroites, oeuvre foisonnante.
    Mais l’Evre, même prenant des airs d’Amazone dans le récit, n’est pourtant qu’une toute petite rivière des Mauges, Brigitte. De là au Léthé…

  5. Ce n’est pas la rivière qui soupçonne le Léthé…. C’est le texte…M.GBertrand!

  6. Compris.

  7. Même sans Wikipedia, c’est une image attirante, à la réalisation parfaite.
    Avec Wikipedia, c’est encore mieux. Avec le texte de Gracq, l’extase, mais je ne l’ai pas. J’attendrai le farniente de Léthé.

  8. Une belle composition.. un poil sombre à mon goût !

  9. La lecture répétée des Eaux étroites ne m’a pas permis d’en épuiser, loin de là, toutes ses richesses.
    La rivière, entre autres éléments du récit, supporte de multiples métaphores, dont celle, parmi d’autres, du cours vers un au-delà. Mais ce serait bien restrictif que ne considérer que cette image.
    Le mieux est encore de lire ses quelques pages pour être en accord avec Bernhild Boie, sa biographe et son exécuteur(trice ?) testamentaire:
    Ainsi découvre-t-on, en ce mince volume – le plus transparent, le plus léger qu’ait écrit Julien Gracq, dont l’eurythmie exerce aussitôt sur le lecteur un charme – , à la fois un livre du “je” et des lieux, une rétrospective, un itinéraire où se mêlent une théorie de la rêverie et une poétique de la lecture ; c’est-à-dire, par tout son engagement, sous le signe du lyrisme et sous la forme d’un récit, comme un coeur de l’oeuvre, littéraire et intime.”

    N’ai-je pas été trop cuistre ?!

    Mais pour ceux qui seront intéressés, j’ai placé sur mon site d’assez longs extraits des Eaux étroites.

  10. Le montage est biensûr parfait; l’image onctueuse avec ce virage à vous faire adorer décembre et les marais… Quand même, je m’étonne de cette légende illisible, à telle enseigne qu’il faut la traduire en premier commentaire !
    À trop vouloir placer le texte…
    😉

  11. Oui, j’aurais pu supprimer la légende sur LVV car, en effet, elle est totalement illisible.
    Ce sera sans doute mieux pour le tirage prévu, comme pour toute la série, en 80cm de hauteur !

  12. “Ce paysage déglingué me rappelait la Loire de mon enfance et une phrase un peu enflée du Rivage des Syrtes que mon père, grand admirateur de Julien Gracq comme beaucoup d’instituteurs de ce temps-là, et à plus forte raison de cette province-là, aimait à me réciter, index levé pour me manifester qu’il s’agissait de littérature, c’est à dire dans son esprit , d’une sorte de prière athée qu’il convenait de faire retentir au sein d’un silence aussi respectueux que celui d’une église:”la barque qui pourrit au rivage, celui qui la rejette aux vagues, on peut le dire insoucieux de sa perte, mais non de sa destination”(je cite évidemment de mémoire). Je m’étonne un peu, à présent, que ce genre de solennité,m’ait engagé à écrire plutôt qu’à devenir par exempleagent de police ou cambrioleur. ”

    Olivier Rolin , Méroé….

    J’aime beaucoup Olivier Rolin!

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