brigitte david sur 14 septembre 2013 à 22h38 Merci jg. C’était ma première version. J’ai rectifié.
brigitte david sur 14 septembre 2013 à 23h13 Le panoramique était mon premier jet! Ton point de vue était une confirmation…
Estienne sur 15 septembre 2013 à 9h57 Je ne connais pas le cadrage précédent mais celui-ci me conviens bien !
eyeimagine sur 15 septembre 2013 à 12h09 Il ne faut pas céder à la pression du tout recadrer. Avant, elle respirait mais maintenant elle est totalement écrasée.
camille sur 15 septembre 2013 Ã 12h30 je connais pas bien mais le traitement n’est pas un peu limite ?
brigitte david sur 15 septembre 2013 à 14h31 De l’argentique , développé dans une autre vie, par mes soins. Scannerisé. Le sujet n’est pas le format, le nombre de pixels. Le plus de noir ou de blanc …(cf la remarque récente de Francis Leplay qui déserte hélas La Vie en gris… ) Le sujet c’est l’accouchement, la pose, qui n’est pas posée et que je trouve très belle. Pas parce que la personne est belle – ce qu’elle est – mais parce que cet abandon entre deux contractions, l’inquiétude dans le regard, la froideur du lieu, l’exposition de la nudité comme d’une fragilité et pas d’une viande sur un étal, me paraissent être objet de photographie. La photo a été prise au 50mm dans une salle d’accouchement de la Clinique des Bleuets. Je n’avais pas le recul nécessaire pour que le corps entier figure sur la photo. Et je ne photographiais pas pour rentrer dans le cadre normé des amateurs de photos de LVEG. Accessoirement toute cette série a été objet d’étude dans une école d’art.
Monsieur HR sur 16 septembre 2013 à 12h24 Très belle photo. Un peu intrigué par le bord blanc à gauche et en bas. Que vive la clinique des bleuets !
Matoufilou sur 16 septembre 2013 à 16h52 Le sujet c’est l’enfermement. Le travail de dilatation du col se fait peut-être, mais il est lointain, non évident, ne se manifeste du moins ni dans la pose ni dans le regard, ni dans le parti pris de la photographe. Mais cette contradiction d’un côté entre ce qui est dit (les contractions) et ce qu’on voit (la décontraction), et de l’autre entre cet écrasement du cadre et ce déploiement harmonieux du corps contribuent effectivement à l’étrangeté et à la beauté de la vue. Bravo.
blagapart sur 16 septembre 2013 à 18h57 Désolé Brigitte, je suis radicalement contre l’idée que l’important c’est le sujet, et que peu importe si c’est cramé, mal cadré, flou et je ne sais quoi encore. Un concerto de Bach mal joué sur un mauvais violon, c’est de la mauvaise musique. Si l’éclairage est mauvais, le recul insuffisant, on prend la photo, et on la met dans son album. La fin de ton commentaire, sur l’esprit borné des amateurs de LVEG, qui ne peuvent comprendre la beauté de cette photo étudiée dans les écoles d’art me fait plutôt rigoler. Ah, la passion…
brigitte david sur 16 septembre 2013 à 19h45 @Blagapart. Tu es contrariant. D’abord je ne mets rien dans mon album. J’ai parlé de cadre “normé” des amateurs de LVEG. Tu traduis “borné”. Tu excèdes ma pensée. Foi de mauvaise foi! C’est cramé, c’est flou, mais outre le fait qu’il manque un morceau… Je frôle la moyenne sur le cadrage!Et toi ça te fait rigoler, mais moi j’étais ravie que des élèves d’une école d’art s’emparent de mon chef d’oeuvre et en fassent des petits! Je vais me mettre à la diète photographique @M. HR! Vous voyez bien que je ne suis pas à un liseré blanc près!… @Merci Matoufilou!
alain-michel boley sur 16 septembre 2013 à 20h25 C’est, en langage de secouriste, une illustration de la position latérale de sécurité ? 🙂 Pour le titre, je verrais plutôt : L’accouchée… @ Monsieur HR = La photo a été recadrée, le liseré auquel vous faites allusion est le reliquat de celui qui qui entourait la totalité du cliché initial…
brigitte david sur 17 septembre 2013 à 6h56 @Alain-Michel…C’est tout à fait ça… (D’ailleurs quand ça m’est arrivé de passer par là , j’avais peur de rater la sortie d’autoroute! Oui pour le titre. A l’époque je m’appliquais à laisser des traces du cadrage initial. La preuve par 9 du bon cadrage!… Bon et bien , je ne le ferai plus. Que des photos pas floues, mieux éclairées, pas tronquées… C’est la rentrée , merde!
Irène de Groot sur 18 septembre 2013 à 20h12 Brigitte, Je suis d’accord avec blagapart. Ceci dit, il y a peut-être un monde de différence entre le tirage papier et ce que tu nous livres ici…
brigitte david sur 18 septembre 2013 à 22h20 @Irène , j’entends bien… Je ne fais pas de photos d’art finies, bien léchées. Je pense seulement avoir saisi ce moment de “calme” inquiet.La densité du moment. C’est tout. @Merci rvmarec… ” Il est de toute première instance que nous façonnions nos idées comme s´il s´agissait d´objets manufacturés. Je suis prêt à vous procurer les moules. Mais… Les moules sont d´une texture nouvelle, je vous avertis. Ils ont été coulés demain matin. Si vous n´avez pas, dès ce jour, le sentiment relatif de votre durée, il est inutile de vous transmettre, il est inutile de regarder devant vous car devant c´est derrière, la nuit c´est le jour. Et…” La prochaine fois je vous le chanterai!
Loïs sur 18 septembre 2013 à 22h24 Brigitte, d’urgence corrigez les quatre pétouilles blanches sur le visage et le cou.Difficile de considérer ces poussières comme un choix esthétique. La pose et le drapé sont belles.La surexposition ne me choque pas outre mesure, comme une sorte d’éblouissement que connaîtra bientôt le nouveau-né.
brigitte david sur 18 septembre 2013 à 22h43 @Loïs merci. Si la photo datait d’aujourd’hui , J’aurais fait – relativement – gaffe aux pétouilles. Mais elle date de Mathusalem. Alors faut-il y aller au Botox… Ou peut-on laisser la trace du temps comme faisant partie de la photo ? J’aurais pu la mettre sur ma table, sur le plancher , la resituer dans un cadre différent?(avec un bouquet d’hortensias fanés tant qu’on y est!) Avant de la mettre dans un cadre différent dirons certains il faudrait déjà la mettre dans un cadre tout court… Elle est mal finie. Je signe. Il n’y a pas que la photo.
Loïs sur 19 septembre 2013 à 7h33 Je ne crois pas que les pétouilles sont forcément une trace du temps. Elles peuvent s’incruster dès le séchage du film. Elles ne sont pas inéluctables comme le vieillissement. Mais ici, elles sont placées près du regard, un des deux points forts de la photo. Elles me font écran au passage de l’émotion. Le bas de l’image bien fourni en poussières n’est pas gênant.Des poussières, mais pas n’importe où. 😉
Irène de Groot sur 19 septembre 2013 à 9h33 @Brigitte, Une dernière remarque: Pourquoi nous montrer une photo “qui date de Mathusalem et qui de plus est mal finie”. Je n’ai jamais mis en cause les pétouilles (franchement un détail), ni le cadrage, ni le sujet, mais bien le manque de matière, comme un lissage pire que le Botox! C’est ça qui fait écran à toute émotion… Mais à quoi bon insister! Au pays des aveugles… PS: Le bouquet d’hortensia ! Franchement Brigitte, c’est vraiment digne de la cour d’école!
brigitte david sur 19 septembre 2013 à 17h09 Irène… Je ne suis pas aveugle. Je ne suis que myope. Et comme toute personne handicapée je développe une sensibilité à certains aspects qui équilibrent par défaut … :))
Kora sur 21 septembre 2013 à 12h26 Le titre est un prématuré non … J’aime cette photo même si le traitement est un peu extrême .
nathalie f sur 13 novembre 2013 à 22h39 Je redécouvre cette photo par un lien. Puisqu’on est dans l’émotion, allons-y à fond ! Je suis très émue par cette photo car je suis née dans cette clinique, il y a dèjà longtemps ! Sauf que si nous parlons de la même, il s’agirait de la clinique des Bluets Paris XI ? La clinique des Métallos, bien sûr ! Est-ce la même ?
Un cadrage panoramique serait envisageable…
Merci jg. C’était ma première version. J’ai rectifié.
Ce n’était qu’un avis, l’auteur reste maître de sa créaton. 😉
Le panoramique était mon premier jet! Ton point de vue était une confirmation…
Je ne connais pas le cadrage précédent mais celui-ci me conviens bien !
Il ne faut pas céder à la pression du tout recadrer.
Avant, elle respirait mais maintenant elle est totalement écrasée.
je connais pas bien mais le traitement n’est pas un peu limite ?
De l’argentique , développé dans une autre vie, par mes soins. Scannerisé. Le sujet n’est pas le format, le nombre de pixels. Le plus de noir ou de blanc …(cf la remarque récente de Francis Leplay qui déserte hélas La Vie en gris… )
Le sujet c’est l’accouchement, la pose, qui n’est pas posée et que je trouve très belle. Pas parce que la personne est belle – ce qu’elle est – mais parce que cet abandon entre deux contractions, l’inquiétude dans le regard, la froideur du lieu, l’exposition de la nudité comme d’une fragilité et pas d’une viande sur un étal, me paraissent être objet de photographie.
La photo a été prise au 50mm dans une salle d’accouchement de la Clinique des Bleuets. Je n’avais pas le recul nécessaire pour que le corps entier figure sur la photo. Et je ne photographiais pas pour rentrer dans le cadre normé des amateurs de photos de LVEG.
Accessoirement toute cette série a été objet d’étude dans une école d’art.
Très belle photo. Un peu intrigué par le bord blanc à gauche et en bas.
Que vive la clinique des bleuets !
Le sujet c’est l’enfermement. Le travail de dilatation du col se fait peut-être, mais il est lointain, non évident, ne se manifeste du moins ni dans la pose ni dans le regard, ni dans le parti pris de la photographe. Mais cette contradiction d’un côté entre ce qui est dit (les contractions) et ce qu’on voit (la décontraction), et de l’autre entre cet écrasement du cadre et ce déploiement harmonieux du corps contribuent effectivement à l’étrangeté et à la beauté de la vue. Bravo.
Le commentaire auquel Brigitte fait allusion est ici.
Désolé Brigitte, je suis radicalement contre l’idée que l’important c’est le sujet, et que peu importe si c’est cramé, mal cadré, flou et je ne sais quoi encore. Un concerto de Bach mal joué sur un mauvais violon, c’est de la mauvaise musique. Si l’éclairage est mauvais, le recul insuffisant, on prend la photo, et on la met dans son album. La fin de ton commentaire, sur l’esprit borné des amateurs de LVEG, qui ne peuvent comprendre la beauté de cette photo étudiée dans les écoles d’art me fait plutôt rigoler. Ah, la passion…
@Blagapart. Tu es contrariant. D’abord je ne mets rien dans mon album. J’ai parlé de cadre “normé” des amateurs de LVEG. Tu traduis “borné”. Tu excèdes ma pensée. Foi de mauvaise foi!
C’est cramé, c’est flou, mais outre le fait qu’il manque un morceau… Je frôle la moyenne sur le cadrage!Et toi ça te fait rigoler, mais moi j’étais ravie que des élèves d’une école d’art s’emparent de mon chef d’oeuvre et en fassent des petits!
Je vais me mettre à la diète photographique
@M. HR! Vous voyez bien que je ne suis pas à un liseré blanc près!…
@Merci Matoufilou!
C’est, en langage de secouriste, une illustration de la position latérale de sécurité ?
🙂
Pour le titre, je verrais plutôt : L’accouchée…
@ Monsieur HR = La photo a été recadrée, le liseré auquel vous faites allusion est le reliquat de celui qui qui entourait la totalité du cliché initial…
@Alain-Michel…C’est tout à fait ça… (D’ailleurs quand ça m’est arrivé de passer par là , j’avais peur de rater la sortie d’autoroute! Oui pour le titre.
A l’époque je m’appliquais à laisser des traces du cadrage initial. La preuve par 9 du bon cadrage!…
Bon et bien , je ne le ferai plus. Que des photos pas floues, mieux éclairées, pas tronquées… C’est la rentrée , merde!
Belle photo, tout simplement, marquante
Brigitte,
Je suis d’accord avec blagapart.
Ceci dit, il y a peut-être un monde de différence entre le tirage papier et ce que tu nous livres ici…
@Irène , j’entends bien… Je ne fais pas de photos d’art finies, bien léchées. Je pense seulement avoir saisi ce moment de “calme” inquiet.La densité du moment. C’est tout.
@Merci rvmarec…
” Il est de toute première instance que nous façonnions nos idées comme s´il s´agissait d´objets manufacturés.
Je suis prêt à vous procurer les moules. Mais…
Les moules sont d´une texture nouvelle, je vous avertis. Ils ont été coulés demain matin.
Si vous n´avez pas, dès ce jour, le sentiment relatif de votre durée, il est inutile de vous transmettre, il est inutile de regarder devant vous car devant c´est derrière, la nuit c´est le jour. Et…”
La prochaine fois je vous le chanterai!
Brigitte, d’urgence corrigez les quatre pétouilles blanches sur le visage et le cou.Difficile de considérer ces poussières comme un choix esthétique.
La pose et le drapé sont belles.La surexposition ne me choque pas outre mesure, comme une sorte d’éblouissement que connaîtra bientôt le nouveau-né.
@Loïs merci. Si la photo datait d’aujourd’hui , J’aurais fait – relativement – gaffe aux pétouilles. Mais elle date de Mathusalem. Alors faut-il y aller au Botox… Ou peut-on laisser la trace du temps comme faisant partie de la photo ? J’aurais pu la mettre sur ma table, sur le plancher , la resituer dans un cadre différent?(avec un bouquet d’hortensias fanés tant qu’on y est!)
Avant de la mettre dans un cadre différent dirons certains il faudrait déjà la mettre dans un cadre tout court…
Elle est mal finie. Je signe. Il n’y a pas que la photo.
Je ne crois pas que les pétouilles sont forcément une trace du temps. Elles peuvent s’incruster dès le séchage du film. Elles ne sont pas inéluctables comme le vieillissement.
Mais ici, elles sont placées près du regard, un des deux points forts de la photo.
Elles me font écran au passage de l’émotion.
Le bas de l’image bien fourni en poussières n’est pas gênant.Des poussières, mais pas n’importe où. 😉
@Brigitte,
Une dernière remarque: Pourquoi nous montrer une photo “qui date de Mathusalem et qui de plus est mal finie”. Je n’ai jamais mis en cause les pétouilles (franchement un détail), ni le cadrage, ni le sujet, mais bien le manque de matière, comme un lissage pire que le Botox! C’est ça qui fait écran à toute émotion…
Mais à quoi bon insister! Au pays des aveugles…
PS: Le bouquet d’hortensia ! Franchement Brigitte, c’est vraiment digne de la cour d’école!
Irène… Je ne suis pas aveugle. Je ne suis que myope. Et comme toute personne handicapée je développe une sensibilité à certains aspects qui équilibrent par défaut … :))
Le titre est un prématuré non …
J’aime cette photo même si le traitement est un peu extrême .
Merci Kora.
Je redécouvre cette photo par un lien. Puisqu’on est dans l’émotion, allons-y à fond ! Je suis très émue par cette photo car je suis née dans cette clinique, il y a dèjà longtemps ! Sauf que si nous parlons de la même, il s’agirait de la clinique des Bluets Paris XI ? La clinique des Métallos, bien sûr ! Est-ce la même ?
C’est bien cela Nathalie… Fin décembre 79.