Ils passent, le regard fier de cette terre infinie
 où eux et leurs bêtes naissent et meurent.
Leur mémoire oublie le début et la fin,
et l’âme garde le souvenir originel, 
cette douce courbe de l’horizon.
 



Hervé

Le réel émeut
5 Commentaires
  1. Éclaircir d’un cil le regard de cet homme, ou le laisser massif et abrupt dans sa portion d’espace ?
    Le cadrage du portrait ne fait pas la part belle à l’infini que vante la légende. En revanche, le peu d’horizon qui nous est donné à voir est magiquement soyeux.

    Voilà donc l’origine de ce type de béret qu’affectionnent tant les Italiens. Un rappel de leur émigration sud-américaine ?

  2. J’aime beaucoup cette photo, son rendu, son grain.
    Il est vrai que j’auraisbien aime plus de place devant le regard. Ceci dit, en l’etat, ca rend la photo mysterieuse.

    L’oeil me va, il est suffisant visible pour acrocher le regard.

  3. Un portrait imposant !
    Une pose inhabituelle pour un un portrait, mais je comprends ton choix
    tu as privilégié la stature du gars avec son couteau dans la ceinture arrière.
    Le traitement appliqué me plaît également.
    Un seul regret le col qui masque un peu l’expression du visage.
    Du beau travail.
    @+

  4. Idem Kora, “du beau travail” pour une présence imposante.

  5. Merci à tous, il s’agit d’un berger chilien de la Terre de Feu avec un béret en feutre de laine et un couteau bien utile dans son activité.
    Son cheval et ses chiens ne sont pas loin pour la garde de milliers de moutons dans ce paysage immense et ras.

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