Et exceptionnellement je vous en mets deux Ă  suivre pour avoir le fil de l’histoire : le calme, puis la tempĂªte.




Matoufilou

La « déchirure » propre à la photo, c'est qu'elle ne fait exister son objet qu'en le faisant disparaître.
11 Commentaires
  1. Un enchaînement bien restitué.

  2. Bon ben, j’ai ma rĂ©ponse. đŸ™‚

  3. J’ai failli me prendre un pavĂ© de gaz lacrymo, M. Franville. Les porteurs d’eau n’aiment pas les appareils photos Ă  longue focale… Quant Ă  vous, M. RV, j’ai pris ces risques en pensant Ă  notre Ă©change de la dernière fois sur la manif de fin janvier, oĂ¹ tu souhaitais un reportage. je me le suis donc fait pour moi et pour quelques potos, dont vous Ăªtes. On va vers des morts, mais pour le moment j’en suis sorti vivant. La prochaine fois, je mets la cagoule, comme ça je pourrais vous raconter visuellement la garde Ă  vue au commissariat (si j’Ă©chappe au prĂ©alable Ă  la Brav-M). Il paraĂ®t qu’on s’y amuse follement. A Rennes, nous avons eu 101 Camille Dupont rien que les deux soirs suivants le 49-3. Les dactylos Ă  casquettes enrageaient parait-il.

  4. Personnellement, je ne suis pas pour la tempĂªte mais les photos sont excellentes et ici, il n’y a que cela qui soit important !

  5. Je blaguais Ă©videmment Estienne, moi non plus je n’aime pas trop les tempĂªtes, mais il faut reconnaĂ®tre que quand on est pris dedans on est vite emportĂ© (je me souviens ainsi de Budapest, en septembre 2006, ou de la Catalogne, en septembre 2017).
    Merci par ailleurs pour le commentaire.
    MTFL

  6. C’est vrai que ce dĂ©roulĂ© est très fort. Prudence tout de mĂªme Matou, j’ai l’impression que les consignes sont Ă  la violence depuis le discours de mercredi.
    MRVR

  7. en tout cas, beau courage de ce jeter dans la mĂªlĂ©e un appareil photo Ă  la main; ça dĂ©plait et aux force de l’ordre et aux casseurs

  8. A ma dĂ©charge, je ne me suis pas jetĂ© dans la mĂªlĂ©e, c’est la mĂªlĂ©e qui m’a emportĂ©. Il y avait Ă  cĂ´tĂ© de moi un papa avec deux enfants, qui se sont pris comme moi le canon Ă  eau et les lacrymos, j’ai trouvĂ© toute cette violence quand mĂªme limite, pas très adaptĂ©e Ă  la situation, tout cela parce que la police a voulu Ă  ce moment prĂ©cis casser le cortège en deux, sĂ©parer la tĂªte cagoulĂ©e du gros de la foule pacifique (40 000 personnes estimĂ©es tout de mĂªme jeudi, je n’avais jamais vu autant de monde dans les rues de Rennes)… Mais, bon, quand on s’en sort indemne, ça fait des souvenirs, et Ă©ventuellement de belles photos, mĂªme si certaines Ă©taient un peu Ă  l’arrache.
    Merci Ă  vous pour vos commentaires.

  9. Bien. Pas encore obligĂ©s de scander :”libĂ©rez le Matou”. Pour ce qui est des filous…
    MRVR

  10. Reportage qui pique aux yeux. Fait gaffe quand mĂªme parce que la colère ne semble pas faiblir.

  11. Elle ne faiblit pas, je ne sens pas de lassitude dans les rangs, il y a mĂªme un cĂ´tĂ© joyeux Ă  retrouver d’une fois sur l’autre les diffĂ©rents groupes, avec leurs slogans et des chansons qui Ă©voluent, s’adaptent Ă  la situation. Puis nous avons la chance sur Rennes d’avoir deux groupes importants qui dynamisent le cortège : l’Union pirate et le collectif Nous toutes ! Avec les jeunes et les femmes, on peut aller loin…

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