Jean Fraipont

« Il s'agit de trouver quelque chose d'intéressant dans un endroit ordinaire... Cela n'a pas grand-chose à voir avec les choses que vous voyez, mais cela a tout à voir avec la façon dont vous les voyez. » Elliott ERWITT
13 Commentaires
  1. Au moins, ces silos ne sont pas nucléaires.
    MRVR

  2. Silos d’une sucrerie, c’est plus doux à envoyer.

  3. Pas si sûr : Plus de 3 millions de décès par an dans le monde seraient causés par un excès de glucose dans le sang, dont 960’000 directement à cause du diabète et 2,2 millions en raison de troubles cardiovasculaires.
    Ces données sont publiées dans The Lancet. L’excès de glucose
    dans le sang fait 3,16 millions de morts par an, soit trois fois
    plus que les décès attribués au diabète lui-même en 2001, indiquent
    les travaux rapportés par la revue médicale britannique .
    Donc c’est pire que le nucléaire !

  4. Certes Sylvestre, mais je préfère finir à coups de babas au rhum.

  5. Comme dirait le gros Gaulois, “Quand l’appétit va, tout va”

  6. Le plus dangereux, c’est le sucre ou le rhum qui est un alcool de sucre de canne ?

    Baba au rhum
    Lieu d’origine Lorraine,
    Créateur Stanislas Leszczynski
    Date xviiie siècle
    Place dans le service Dessert
    Température de service Froid
    Ingrédients Beurre, eau, farine, lait, levure, œufs, rhum
    modifier Consultez la documentation du modèle
    Le baba au rhum est un savarin servi imbibé d’un sirop, généralement au rhum, et parfois fourré de crème fouettée ou de crème pâtissière. Il est le plus souvent confectionné en portions individuelles (un cylindre d’environ 5 cm de haut, légèrement effilé) mais peut parfois être confectionné dans des formes plus grandes semblables à celles utilisées pour les Bundt cakes.

    Le baba au rhum aurait officiellement été inventé pendant la première moitié du xviiie siècle. Le roi de Pologne Stanislas Leszczynski, beau-père de Louis XV alors duc de Lorraine, et installé à Nancy, trouva le kougelhopf trop sec et demanda qu’il soit arrosé de vin tokay, remplacé ensuite par le rhum. Il est cependant plus probable que l’origine du baba au rhum soit une recette polonaise, le baba ou babka2(signifiant « grand-mère » ou « petite grand-mère ») étant de même forme mais plus grand. D’autre part, il est parfois mentionné, à propos des Mille et une Nuits, que le roi Stanislas avait lu Ali Baba à l’époque, ce qui pourrait faire partie de la légende, même si ce Baba-là n’a a priori aucun rapport avec le nom du gâteau.

    Le babka est un gâteau préparé en Pologne pour la période de Pâques depuis des temps immémoriaux. Devenu duc de Lorraine, le roi Stanislas apporte la recette dans son château de Lunéville, et Diderot évoque le « baba » dans une lettre à Sophie Volland en 1673. Cette pâtisserie connaîtra un succès indéfectible durant les xixe et xxe siècles, avec quelques adaptations.

    Mais c’est en 1735 à Paris que le pâtissier local Nicolas Stohrer, descendant du chef-pâtissier polonais du roi Stanislas, devint le spécialiste de ce dessert en remplaçant la liqueur de tanaisie par du rhum. Il créa cette recette dans sa pâtisserie Stohrer, fondée en 1730 rue de Montorgueil.Au xixe siècle, les frères Julien, également pâtissiers à Paris, s’inspirent du baba vendu par Rouget (une autre pâtisserie parisienne célèbre à l’époque) et de celui de Stohrer pour créer le savarin avec la même pâte de base, cuite dans un moule circulaire3. Le biscuit est ensuite trempé dans un sirop de sucre avec du kirsch, de l’absinthe et de l’eau de rose.

    Le babà est aussi le gâteau favori des Napolitains. Il se décline au rhum ou à la liqueur de limoncello (écorce de citron). Il se déguste seul ou accompagné de glace à la vanille. En Campanie, il bénéficie d’une appellation au titre des « produits agroalimentaires traditionnels » italiens.

  7. Le baba m’intéresse plus dans mon assiette que dans l’encyclopédie … mais revenons à cette image : une photo plus sombre où on aurait tiré les blancs de façon plus lumineuse se serait suffi à elle-même. Là, le blanc est discret au point de nécessiter le titre pour amener notre attention sur le fond de l’impasse. Le traitement n’est pas facile mais le jeu en vaut la chandelle …

  8. Sylvestre, j’en reste baba. Pour moi les babaoroms étaient une tribue inventée par Herge pour Tintin au Congo (représentation très discutable, d’ailleurs).
    MRVR

  9. Éstienne, qu’aurions nous dit de cette photo (et de beaucoup d’autres) sans le titre?
    Du coup je m’interroge, faut il en finir avec les titres ? Ça m’ennuierait un peu parce que trouver un bon titre m’amuse beaucoup.
    MRVR

  10. Non, surtout pas ! Certains d’ailleurs excellent à ce jeu du titre qui en dit long sur la vision poétique ou décalée qu’ils peuvent avoir de la réalité ! Mais parfois, j’ai l’impression (notamment en ce qui me concerne) que cette vision est très basique et trop descriptive et pas assez inventive.

  11. NB : Babaorum est aussi un camp retranché qui surveille un célèbre petit village gaulois qui résiste encore et toujours à l’envahisseur : salut jules !

  12. Bien vu le décentrage du titre, qui met l’accent sur ce qu’on n’est pas censé voir (c’est aussi l’intérêt des titres).
    Quant au décentrage des commentaires, j’ai bien ri…

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