Vestiges d’une cité ouvrière.




Tristan D.

Photographe amateur, amateur de photographie. Surtout attiré par la prise de vue, le regard. Attrait particulier pour le N&B. A suivre ici : Station 32. Et aussi sur Facebook ou Twitter
14 Commentaires
  1. Cadrage, coùôsition, traitement bien mobilisés au service de quelque chose qui aurait à voir

  2. … composition… avec la préservation d’une mémoire sociale.
    Où est ce ?

  3. Ce cabanon me rappelle les années 80…les tons sont justes et symbolisent bien l’atmosphère de certains lieux de la cité!
    Mon beau-père mineur avait bâti dans sa cité ce modèle de cabanon en bois qui lui servait de garage pour sa voiture avec du matériel de récupération de la mine…du beau travail de manuel!
    Après 30 année passées au fond, il termina sa carrière au Lavoir à charbon (photo suivante)
    Merci Tristan de me donner l’occasion de publier cette photo faite il y a peu de temps.

  4. Avec un “s” à années!

  5. Les valeurs de gris conviennent tout à fait au sujet.
    Beau traitement.

  6. Des vestiges de mémoire noire. Belle photo!

  7. Une très belle image avec un traitement magnifique qui donne ces noirs gras et ces superbes reflets métalliques. Cadrage très serré mais cela simplifie bien l’image : bravo !

  8. @Mr HR : petit village mayennais né de l’industrie textile. Aujourd’hui il ne doit quasiment plus y avoir d’ouvriers. Mais quelques jardins survivent avec une autre population, et les cabanons qui jouxtent les jardins existent encore en bon nombre, quelquefois reconvertis en garage, non sans une certaine unité de style : tôle, bois et goudron. Ce qui avec le temps et les couches successives donnent quelquefois des patines grasses magnifiques, comme le souligne Estienne 🙂

  9. Merci Tristan pour ces précisions intéressantes.

  10. @Estienne : le cadrage est volontairement serré pour restituer l’atmosphère qui règne en ce lieu, et ne pas faire entrer dans le cadre des éléments “parasites” qui la dénatureraient.

  11. @ Tristan : c’est bien ce que j’avais compris ! 🙂

  12. Un traitement judicieux pour ces matières sombres et patinées qui nous parlent d’un temps disparu.

  13. Des cabanons construits par des chaudronniers plutôt que des menuisiers, ce qui explique l’atmosphère d’ailleurs bien décrite plus haut.

  14. Complément d’histoire sur ces cabanons et les jardins attenants (sic) :

    “Au tout début de la la Seconde Guerre mondiale, de nouveaux jardins ouvriers apparaissent dans le village pour aider les familles à supporter le rationnement instauré par le régime de Vichy. On les nomme familièrement les “Pétains”.

    Ici, toutes les parcelles sont délimitées par des plots en béton portant un médaillon en ivoire avec un numéro et sont mises à disposition des ouvriers, selon la taille de leur famille.

    Les cabanes de jardin sont construites avec les lattes récupérées sur les caisses de bobines de fil, livrées à l’atelier tissage. Elles sont ensuite enduites d’une bonne couche de goudron pour résister aux intempéries.”

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