JMP sur 9 mars 2016 à 18h22 Au risque de vous décevoir, je ne vois qu’un gars perdu hors saison sur une mer calme, qui patauge sans style, et sans rien faire de remarquable, avec une composition centrée d’une étonnante banalité.
JLB sur 9 mars 2016 à 18h33 Aucune déception JMP, chacun y voit ce qu’il veut! Mon idée était de proposer une sorte de dialogue avec ma publication précédente. 🙂
OlivMo sur 9 mars 2016 à 18h47 @ JMP: C’est sûr, pour le Barnum Circus, faut aller voir ailleurs… et pour faire une composition remarquable ici, faut s’accrocher. Alors autant faire simple mettre au centre le “gars perdu hors saison” et appuyer cette impression de solitude face à l’immensité où l’homme se retrouve face à lui-même et partout où il va, face à sa finitude.
Estienne sur 9 mars 2016 à 22h57 Ce petit bout d’homme posé sur l’immensité océane m’interpelle. Il est on ne peut plus central et il “marche” au milieu d’une flaque de lumière, sous un ciel vaguement menaçant. Je suis resté un moment à le fixer et j’ai ressenti cet isolement ! Superbe !
Jean Fraipont sur 10 mars 2016 à 0h24 Elle répond très bien à la photo du 5 mars, et il faut le reconnaître, au delà de l’anecdote du personnage, les gris ont du caractère !
JLB sur 10 mars 2016 à 9h41 Cette photo ne peut pas prétendre à la qualité technique: prise avec un compact Nik… / bloc-notes, qui traîne souvent dans le sac à dos, qui a l’avantage de disposer des modes PASM et d’une ouverture de 1,8, mais dont la taille de l’objectif et du capteur sont loin de la définition d’un réflex et de la souplesse d’un raw. Côté esthétique, c’est le degré zéro de la composition, comme le souligne fort justement JMP, avec ce point de vue frontal et le centrage de la silhouette. Alors pourquoi la garder? D’abord pour capter une ambiance, la lumière du soir dans un espace infini, un moment de calme et d’harmonie, sans chercher d’effet particulier. Peut-être aussi pour s’identifier à ce rameur qui glisse sur l’eau et se fond dans les éléments mieux que le marcheur sur la plage. Sans doute aussi parce que sa simplicité, son évidence me semblent être en mesure donner à penser. A lire certains des coms qui précèdent, je constate que certains y sont sensibles. @OlivMo: tout à fait en phase avec ce ressenti! Merci de l’avoir aussi bien exprimé. Merci à tous pour vos réactions.
Jean Fraipont sur 10 mars 2016 à 10h16 Une petite précision tout de même : quand je parle “d’anecdote” je ne veux pas dire qu’il s’agit d’un détail secondaire, insignifiant, mais bien que le personnage se situe dans le sens d’une “histoire complémentaire qui renforce un argument”.
blagapart sur 10 mars 2016 à 11h22 La technique, ce n’est pas forcément la netteté ! C’est obtenir une image en adéquation avec ce que l’on ressent, ou avec son projet. Donc un petit compact peut très bien faire l’affaire, sauf évidemment si on compte montrer de grands tirages (et encore…). Ce qui apparait ici, c’est une grand maitrise des valeurs et de la composition ! Si on veut dégager une impression de solitude, un cadrage centré d’une petite silhouette est l’idéal. Et, comme à peu près tous les cadrages ont été essayés depuis la naissance de la photographie (ne parlons pas de la peinture),je ne sais pas vraiment quel cadrage n’est pas banal. Mettre le personnage complètement au bord, c’est plus étonnant ? Mais ça n’a plus aucun sens ! Bref, j’aime beaucoup cette banalité, qui m’évoque l’espace et l’immobilité du temps.
Mowgli sur 12 mars 2016 à 16h01 Personnellement elle me parle. L’atmosphère, la luminosité. Pourtant c’est vrai que la composition est très centrée avec la ligne d’horizon au milieu la silhouette en plein centre (il parait que c’est ce qu’il ne faut pas faire ;-), mais en bas l’écume et la vague répondent bien aux nuages. De plus ainsi centré le petit personnage est bien perdu isolé(c’est le but je crois). Elle prend tout à fait la suite de la photo précédente: en pleine ville surchargée d’éléments, mais dans un contexte opposé: vide et en pleine nature.
Ben sur 13 mars 2016 à 10h07 La compo avec le personnage centré renforce cette solitude. Belle prise!
Superbe! L’écume des jours…
L’appel du large… J’aime beaucoup!
pareil…superbe…;-)
Idem…superbe
Christique !
Au risque de vous décevoir, je ne vois qu’un gars perdu hors saison sur une mer calme, qui patauge sans style, et sans rien faire de remarquable, avec une composition centrée d’une étonnante banalité.
Aucune déception JMP, chacun y voit ce qu’il veut! Mon idée était de proposer une sorte de dialogue avec ma publication précédente. 🙂
@ JMP: C’est sûr, pour le Barnum Circus, faut aller voir ailleurs… et pour faire une composition remarquable ici, faut s’accrocher.
Alors autant faire simple mettre au centre le “gars perdu hors saison” et appuyer cette impression de solitude face à l’immensité où l’homme se retrouve face à lui-même et partout où il va, face à sa finitude.
Ce petit bout d’homme posé sur l’immensité océane m’interpelle. Il est on ne peut plus central et il “marche” au milieu d’une flaque de lumière, sous un ciel vaguement menaçant. Je suis resté un moment à le fixer et j’ai ressenti cet isolement ! Superbe !
Elle répond très bien à la photo du 5 mars, et il faut le reconnaître, au delà de l’anecdote du personnage, les gris ont du caractère !
Cette photo ne peut pas prétendre à la qualité technique: prise avec un compact Nik… / bloc-notes, qui traîne souvent dans le sac à dos, qui a l’avantage de disposer des modes PASM et d’une ouverture de 1,8, mais dont la taille de l’objectif et du capteur sont loin de la définition d’un réflex et de la souplesse d’un raw. Côté esthétique, c’est le degré zéro de la composition, comme le souligne fort justement JMP, avec ce point de vue frontal et le centrage de la silhouette. Alors pourquoi la garder? D’abord pour capter une ambiance, la lumière du soir dans un espace infini, un moment de calme et d’harmonie, sans chercher d’effet particulier. Peut-être aussi pour s’identifier à ce rameur qui glisse sur l’eau et se fond dans les éléments mieux que le marcheur sur la plage. Sans doute aussi parce que sa simplicité, son évidence me semblent être en mesure donner à penser. A lire certains des coms qui précèdent, je constate que certains y sont sensibles.
@OlivMo: tout à fait en phase avec ce ressenti! Merci de l’avoir aussi bien exprimé.
Merci à tous pour vos réactions.
Une petite précision tout de même : quand je parle “d’anecdote” je ne veux pas dire qu’il s’agit d’un détail secondaire, insignifiant, mais bien que le personnage se situe dans le sens d’une “histoire complémentaire qui renforce un argument”.
La technique, ce n’est pas forcément la netteté ! C’est obtenir une image en adéquation avec ce que l’on ressent, ou avec son projet. Donc un petit compact peut très bien faire l’affaire, sauf évidemment si on compte montrer de grands tirages (et encore…). Ce qui apparait ici, c’est une grand maitrise des valeurs et de la composition ! Si on veut dégager une impression de solitude, un cadrage centré d’une petite silhouette est l’idéal. Et, comme à peu près tous les cadrages ont été essayés depuis la naissance de la photographie (ne parlons pas de la peinture),je ne sais pas vraiment quel cadrage n’est pas banal. Mettre le personnage complètement au bord, c’est plus étonnant ? Mais ça n’a plus aucun sens !
Bref, j’aime beaucoup cette banalité, qui m’évoque l’espace et l’immobilité du temps.
Superbe : le calme plat ( peut-être avant l’orage)
Personnellement elle me parle. L’atmosphère, la luminosité. Pourtant c’est vrai que la composition est très centrée avec la ligne d’horizon au milieu la silhouette en plein centre (il parait que c’est ce qu’il ne faut pas faire ;-), mais en bas l’écume et la vague répondent bien aux nuages. De plus ainsi centré le petit personnage est bien perdu isolé(c’est le but je crois). Elle prend tout à fait la suite de la photo précédente: en pleine ville surchargée d’éléments, mais dans un contexte opposé: vide et en pleine nature.
La compo avec le personnage centré renforce cette solitude. Belle prise!
De beaux gris et quel ciel !
J’aime beaucoup.
… et lui on le voit bien qu’il marche sur l’eau!