Les enfants regardent hors cadre, dommage ( a part un ) le fait que le cousin de Ramses se fasse manger ne me dérange pas ainsi va la vie( par pour le cochon bien en tendu) dans nos campagnes profondes cela n’a pas beaucoup évolué, Ramses aurait pu être dans un garage pour se faire cramer les soies.
brigitte david
sur 10 novembre 2015 à 2h26
Maria, c’est curieux de poster cette photo sans la légende qui va avec. Où cela se passe t’il? Quand? Qui sont-ils? D’où viennent-ils? Quel lien entretiens-tu avec ces tziganes?
Mais je me trompe sans doute . On ne parle que du cochon.
adrien pairraud
sur 10 novembre 2015 à 8h42
le problème ici est dans le titre qui fait référence à votre précédente publication pour le moins “symbolique”…
le cliché présenté ici, au tirage un fade, est vraiment intéressant sur un plan documentaire surtout s’il s’inscrit dans une série sur les tziganes. je rejoins Brigitte, une légende minimum pourrait être la bienvenue.
maria
sur 10 novembre 2015 à 9h07
Bonjour,
Ce n’ est ni une série documentaire ni un reportage sur le cochon.
Juste une image qui fait partie de quelques milliers d’ autres sur un peuple que je connais très bien dans tous les coins de l’ Europe centrale, de l’ Est et des Balkans et même de Navarre , tiens !
Un peuple qui n’ a jamais revendiqué des frontières, un peuple dont je parle la langue et même que ce sont mes amis et même un peu ma famille.
Ici, c’ est à Deva, il y a une dizaine d’ années. Un tirage scanné.
J’ étais partie avec l’ un d’ eux en Roumanie.
Oui , il y a des regards perdus.
Zut, j’ aurais dû prendre celle d’ à côté !
brigitte david
sur 10 novembre 2015 à 9h19
Merci pour ces précisions. Tu parles donc le gadjo?
J’ai cherché Deva sur Wiki… L’explication géographique arrive en 9° position.
maria
sur 10 novembre 2015 à 9h35
Je rectifie Brigitte .
Gadjo, c’ est “l’ étranger,” c’ est à dire tous ceux qui ne sont pas roms.
Donc tout le monde dans le monde parle le gadjo , sauf eux.
Eux parlent la langue romanes, issue du sanskrit.
La plupart des mots de la langue romani sont d’ ailleurs du sanskrit.
Vu qu’ ils sont partis du Rajhastan vers le 12 ème siècle.
Attention ne pas confondre le roumain et “la romani” , rom voulant dire “homme” dans leur langue.
Tous les roms ne mangent pas de cochon ! ( balo ) selon qu’ ils se sont adaptés à une religion quelconque … dans un pays quelconque … un peu pour avoir la paix.
En tout cas, ils ne mangent jamais de cheval.
Et pour cause !
brigitte david
sur 10 novembre 2015 à 10h50
Autant pour moi. J’étais persuadée que tous les roms parlaient le gadjo…
Et je signale en passant l’excellent film de Tony Gatlif, “Latcho Dom”, qui traite de la lente migration des gitans depuis le Rajhastan jusqu’à l’Espagne (avec une branche qui part en Afrique du Nord). Sujet qu’il traite sous l’angle musical, en montrant comment à chaque étape (où ils restent), ils s’imprègnent de la musique locale pour développer leur propre musique. En France, ça donnera Django Reinhardt à l’Est et les Gipsy King au Sud (avec influence du Flamenco espagnol), pour ne citer que les plus connus.
Ce film, qui n’est pas une fiction, mais pas vraiment un documentaire non plus (il n’y aucune explication), ne s’appréhende pas très facilement si on n’est pas amateur de musique, et de ce style de musique très instinctive, souvent tonitruante, toujours pleine de dextérité. Et entre chaque étape musicale, il y a le transit, la vie, … Le gadjo que je suis le trouve remarquable. 😉
D’une façon générale, le cinéma de Gatlif (je pense aussi à “Gadjo Dilo”, fiction qui se déroule en Roumanie) mérite qu’on s’y intéresse mais c’est une autre histoire…
Un peuple qui subit aussi des discriminations dans la plus grande indifférence.
Sans doute pas prise au meilleur moment ni avec le meilleur angle, cette photo garde le charme de l’instantanéité.
Monsieur HR
sur 11 novembre 2015 à 10h56
Un peu en retard. Je partagez tout ce qui a été dit sur ce peuple et sur les films de Tony Gatlif.
Par ailleurs, le mode cuisson adopté, sur cette photo, pour faire rôtir le cousin, est assez surprenant.
Les enfants regardent hors cadre, dommage ( a part un ) le fait que le cousin de Ramses se fasse manger ne me dérange pas ainsi va la vie( par pour le cochon bien en tendu) dans nos campagnes profondes cela n’a pas beaucoup évolué, Ramses aurait pu être dans un garage pour se faire cramer les soies.
Maria, c’est curieux de poster cette photo sans la légende qui va avec. Où cela se passe t’il? Quand? Qui sont-ils? D’où viennent-ils? Quel lien entretiens-tu avec ces tziganes?
Mais je me trompe sans doute . On ne parle que du cochon.
le problème ici est dans le titre qui fait référence à votre précédente publication pour le moins “symbolique”…
le cliché présenté ici, au tirage un fade, est vraiment intéressant sur un plan documentaire surtout s’il s’inscrit dans une série sur les tziganes. je rejoins Brigitte, une légende minimum pourrait être la bienvenue.
Bonjour,
Ce n’ est ni une série documentaire ni un reportage sur le cochon.
Juste une image qui fait partie de quelques milliers d’ autres sur un peuple que je connais très bien dans tous les coins de l’ Europe centrale, de l’ Est et des Balkans et même de Navarre , tiens !
Un peuple qui n’ a jamais revendiqué des frontières, un peuple dont je parle la langue et même que ce sont mes amis et même un peu ma famille.
Ici, c’ est à Deva, il y a une dizaine d’ années. Un tirage scanné.
J’ étais partie avec l’ un d’ eux en Roumanie.
Oui , il y a des regards perdus.
Zut, j’ aurais dû prendre celle d’ à côté !
Merci pour ces précisions. Tu parles donc le gadjo?
J’ai cherché Deva sur Wiki… L’explication géographique arrive en 9° position.
Je rectifie Brigitte .
Gadjo, c’ est “l’ étranger,” c’ est à dire tous ceux qui ne sont pas roms.
Donc tout le monde dans le monde parle le gadjo , sauf eux.
Eux parlent la langue romanes, issue du sanskrit.
La plupart des mots de la langue romani sont d’ ailleurs du sanskrit.
Vu qu’ ils sont partis du Rajhastan vers le 12 ème siècle.
Attention ne pas confondre le roumain et “la romani” , rom voulant dire “homme” dans leur langue.
Tous les roms ne mangent pas de cochon ! ( balo ) selon qu’ ils se sont adaptés à une religion quelconque … dans un pays quelconque … un peu pour avoir la paix.
En tout cas, ils ne mangent jamais de cheval.
Et pour cause !
Autant pour moi. J’étais persuadée que tous les roms parlaient le gadjo…
Merci Maria ! En quelques lignes, j’ai appris plein de choses que j’ignorais et donc, voilà une journée qui n’est pas perdue !
Même réserve que José sur le sens des regards.
Et je signale en passant l’excellent film de Tony Gatlif, “Latcho Dom”, qui traite de la lente migration des gitans depuis le Rajhastan jusqu’à l’Espagne (avec une branche qui part en Afrique du Nord). Sujet qu’il traite sous l’angle musical, en montrant comment à chaque étape (où ils restent), ils s’imprègnent de la musique locale pour développer leur propre musique. En France, ça donnera Django Reinhardt à l’Est et les Gipsy King au Sud (avec influence du Flamenco espagnol), pour ne citer que les plus connus.
Ce film, qui n’est pas une fiction, mais pas vraiment un documentaire non plus (il n’y aucune explication), ne s’appréhende pas très facilement si on n’est pas amateur de musique, et de ce style de musique très instinctive, souvent tonitruante, toujours pleine de dextérité. Et entre chaque étape musicale, il y a le transit, la vie, … Le gadjo que je suis le trouve remarquable. 😉
D’une façon générale, le cinéma de Gatlif (je pense aussi à “Gadjo Dilo”, fiction qui se déroule en Roumanie) mérite qu’on s’y intéresse mais c’est une autre histoire…
Un peuple qui subit aussi des discriminations dans la plus grande indifférence.
Sans doute pas prise au meilleur moment ni avec le meilleur angle, cette photo garde le charme de l’instantanéité.
Un peu en retard. Je partagez tout ce qui a été dit sur ce peuple et sur les films de Tony Gatlif.
Par ailleurs, le mode cuisson adopté, sur cette photo, pour faire rôtir le cousin, est assez surprenant.
Tony Gatlif 😉
https://www.facebook.com/photo.php?fbid=485395394932212&set=pb.100003852675844.-2207520000.1447353576.&type=3&theater