Alto Songo, Santiago de Cuba, fev. 2015

The face serie, with a dog




18 Commentaires
  1. Romulus et Rémus auraient, peut-être, plus apprécié avec un poil de luminosité en format 4×5… Pax romana. 😉

  2. Une chienne plutôt… Aux mamelles acérées. Très beau contraste entre le sol suintant et le sol sec… Une rudesse qui convient bien à Cuba! tes photos parlent!

  3. Cuba de plus en plus pathétique…
    Même l’eau finit par avoir des lourdeurs de sang et les chiens mènent la corrida !

  4. Une image cinématographique. La mise en scène est superbe!

  5. Merci pour vos commentaires.
    @jg : d’accord pour gagner de la luminosité, difficile de ne pas l’être, à voir si c’est possible malgré et avec le contre-jour. En ce qui concerne le 4×5, même si maintenant je suis près à re-cadrer mes images de cuba (d’ailleurs merci bolerophoto,entre autre, à ce sujet, ça remonte à quelques années 🙂 ), ce qui n’était pas le cas initialement, de là à le faire à un autre rapport, non. D’autant que je ne vois pas bien pour cette image ce que ça apporterait ?
    @Brigitte : merci
    @bolerophoto : merci, j’ose espérer pouvoir vous présenter des images plus “joyeuses” ultérieurement…
    @Jean Fraipont : une critique cinématographique est toujours un plaisir, merci…

  6. “les amours chiennes”.
    La question que je me pose est: est ce que cette photo aurait pu être prise ailleurs qu’à Cuba ?

  7. Sans doute Monsieur HR, c’est d’ailleurs valable pour un certains nombres de mes images de là-bas notamment la mini série “The face serie”. Mais globalement ça fait penser à un pays du sud, non ?

  8. Je ne recadre jamais non plus (sauf au carré bien sur, mais toujours sur l’entière largeur ou hauteur), donc je comprends.
    Cependant, la diagonale créée par ce recadrage me semble plus forte sans ôter quoique ce soit à l’image. 😉

  9. C’est vrai Spirit, mais qu’est e qui fait que … ?

  10. @Monsieur HR : je ne sais trop où vous voulez m’emmenez 😉 j’avais déjà en partie répondu à cette problèmatique “là-bas” /”pas là-bas” ici https://www.lavieengris.com/?p=9154
    ou on voit aussi que la “problèmatique” carré /non-carré se posais déjà, mais qu’après avoir essayé je suis retourné à la version initiale en partie grâce à Locialbi.
    Pour revenir au “là-bas” : mon process photographique pourrait se rapprocher d’un peintre impressionniste, par petite touche, “l’utilisation d’angles de vue inhabituels, une tendance à noter les impressions fugitives, la mobilité des phénomènes climatiques et lumineux, plutôt que l’aspect stable et conceptuel des choses, et à les reporter directement sur la toile” (wikipedia). Je dessine “mon” cuba et le “mon” n’est aucunement un possessif mais une certaine vision subjective. C’est un process utilisant des petites focales fixes qui oblige de se rapprocher de son sujet, d’avoir un contact avec lui et des fois de tendre vers une certaine “abstraction”. Et quand on se rapproche le contexte qui pouvait “fixer” l’image dans un lieu et une temporalité précise, s’efface peu à peu…
    Et puis je ne fais pas un reportage sur Cuba ou les cubains, à moins de considérer “les américains” de R. Franck ou “le voyage mexicain” de B. Plossu comme du reportage ? Pour moi c’est le cas, mais je préfère le vendre comme non, la notion de reportage étant pour la plupart relativement restreinte.

  11. Spirit: aucune envie d’emmener quelqu’un quelque part.
    Simplement, cette photo m’amène à m’interroger sur ce qui fait qu’une photo peut sembler datée ou bien située.
    Ici, c’est plutôt le travail et l’expression du photographe qui me semble latins (plus que Sud, je pense aux images de Bunuel ou d’Innaritu.
    Mais je ne sais pas très nettement pourquoi je pense à celà.

  12. @M.HR.
    Parce que vous voudriez que ce soit un chien andalou…Spirithom parle vraiment de Cuba. De ses nuits pauvrement éclairées, de sa moiteur, de ses désolations…
    On ne peut plus voir la photo d’un cubain avec son chapeau de paille, son Monte-Cristo, ses yeux tristes , sa chemise ouverte s’absentant du monde sur son rocking-chair… sous la veranda de sa maison à Matanzas à deux pas de l’usine de cigares ou au volant de sa wawa à la Havane.
    Spirithom parle de la substance de Cuba.
    J’avais rapporté un flacon de terre rouge…

  13. @M.HR.

    Parce que vous vous voudriez y voir un chien andalou.
    Spirithom parle vraiment de Cuba, avec ses nuits pauvrement éclairées, ses moiteurs, ses désolations. On ne peut plus signer une phot qui représente un Cubain paille sur la tête , Monte-Cristo au bec, chemise ouverte,regard triste, s’absentant dans son rocking-chair sous la veranda de sa maison de Matanzas ou au volant de sa wwawwa à La Havane. Il parle de la substance de Cuba.
    J’avais rapporté un flacon de terre rouge!

  14. Brigitte, “ses nuits pauvrement éclairées, de sa moiteur, de ses désolations…” est ce spécifiquement cubain ?

  15. M.HR. Evidemment que non. Mais c’est Cuba. Les photos de Spirithom saisissent une réalité qui me parait plus intéressantes que toutes celles que j’ai vues de Cuba. Il y a une sorte d’imprégnation physique du lieu. Des détails anodins
    mais chargés de sensations, d’affects, d’un tas de trucs.
    Tiens je vais écouter Chan Chan… Ou Siboney…

  16. @Monsieur HR et Brigitte david : petit conversation entre amis 😉
    Qu’est-ce qui ne serait pas typiquement cubain hors les voitures américaines, ou comme le dit Brigitte David, le monte-christo ? Sujets que j’ai traité par ailleurs mais dont il est difficile de sortir du cliché, cliché du sujet mais aussi du spectateur ! Hors de ces sujets on se retrouve dans un pays du sud au sens large, ou américano-latino. Et en élargissant encore, on est sur terre avec des personnes, des familles, qui travaillent, se rencontrent, mangent, etc… rien de typiquement cubain. Mais le questionnement reste intéressant puisque je dois déplacer le curseur tout au long du projet du “typiquement” à l’aune du “photographiquement” pertinent.

  17. Ça n’enlève rien à la photo

  18. Je ne voudrai pas envenimer la discussion, mais finalement avec la louve et la via Apia c’est une photo plus Romaine que Cubaine ;-)).
    Le contraste, la lumière liquide et le parti pris de cadrage en font en tout cas une image personnelle et originale qu’il faut évidemment replacer dans la série composée dans laquelle elle s’intégre naturellement.
    @ Spirithom: À propos de R.Frank que j’apprécie aujourd’hui. Je concède avoir eu beaucoup de mal à ma 1ére lecture adolescente de “The Américans”. Le regard évolue donc, grâce à ceux qui tentent d’autres itinéraires des chemins de traverses.

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