Lisbonne, quartier de l’Alfama, 1998.




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Serge Philippe Lecourt est un photographe français indépendant. Né à Vire (Normandie) dans les années 1960, il s’est passionné très tôt pour la photographie. Après des études d’anglais et d’histoire ponctuées de nombreux voyages à l’étranger, notamment dans les pays anglo-saxons, Serge Philippe Lecourt a fait l’Ecole de Photojournalisme IRIS et le Centre de Formation des Journalistes (CFJ) de Paris. Il a été également stagiaire à l’International Center of Photography (ICP) de New York. Il rencontre alors des photographes qui lui transmettent connaissance et savoir-faire. Serge Philippe Lecourt a photographié un très grand nombre de pays, répondant à des commandes d’entreprise, travaillant pour la presse, pour les institutions publiques et dans la mode. Mais c’est surtout la photographie de rue, prise sur le vif, qui anime son travail, fait battre son coeur et aiguise son regard. Il a photographié de nombreuses personnalités politiques et artistiques et fut notamment le photographe officiel de Léopold Sédar Senghor. Ses sujets de prédilection sont nombreux : les scènes de rue, les ateliers de peinture et de sculpture, le nu, la vie urbaine, les amoureux, la Normandie et les foires agricoles. Il a travaillé la photographie argentique pendant plus de vingt ans en accordant un soin particulier au développement et au tirage. Le tirage sur papier ancien est une spécificité de son travail. Aujourd’hui, Serge Philippe Lecourt photographie en argentique et en numérique. Si la majorité de ses images est en noir et blanc, il travaille également en couleurs.
12 Commentaires
  1. J’aime bien le décor et la qualité du tirage.
    la posture du petit garçon est intéressante mais j’aurais préféré, dans ce décor, un gamin des rues plus “poulbot”

  2. L’attitude est dynamique et joyeuse, mais l’enfant se confond avec le fond, il est parfois difficile d’ouvrir le diaphragme quand il fait aussi beau.

  3. Idem Hervé. Ces lumières du sud sont quelquefois très dures. Elles mettent à rude épreuve la dynamique des capteurs et comme ici, amènent à une confusion des plans.

  4. @Tristan, en 1998 les capteurs étaient rares ! 😉

  5. Oups, au temps pour moi 🙂 Ceci dit, ça reste vrai 😉

  6. J’aime beaucoup le dynamisme de la composition. Le ballon clair se détache sur fond plus sombre et la joie du garçon est renforcée par le décor tristounet. Bien vu !

  7. … “est renforcée par le contraste avec le décor tristounet”. C’est mieux 🙂

  8. Tout à fait d’accord avec Jean Fraipont. Ce qui prédomine dans cette photographie c’est le moment unique de joie et de jeu saisi par le photographe. Une émotion réelle se dégage, au-delà des considérations purement techniques. Bravo !

  9. Ce quartier de Lisbonne est l’un de mes meilleurs souvenirs de ce voyage. Et je ne dirais pas “tristounet” pour le qualifier mais à chacun ses émotions !
    Dynamisme, joie palpable … superbe photographie de reportage !

  10. Pas en phase avec mes successeurs : le moment capturé ne fait pas disparaître les considérations techniques de la réalisation. Il faut les deux. Sinon, on peut tous aller vendre nos souvenirs de vacances à Paris Photo (ou ailleurs)…

  11. Bel instantané dans ce décor et cette lumière vive.
    Bien lisible: par chance le ballon clair est idéalement placé sur une zone sombre.

  12. Je crois que j’aurai opté pour un format carré. La partie haute me semble écraser la belle dynamique de la partie inférieure.

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