Je vois une scène de bombardement (ombres rayonnantes)dont seules les ombres des silhouettes, sur ce mur rasé par la lumière, survivent.
Une photo puissante.
Monsieur HR = Merci de votre impression ! Dans mon esprit, il s’agissait simplement d’une réponse imagée à votre publication voisine…
😉
Monsieur HR
sur 27 avril 2014 à 14h49
Je crois que Ferrat chantait: “Ils se croyaient des hommes, n’étaient plus que des nombres”, ce qui pouvait correspondre à ma publication, ici ce serait plutôt: “ils n’étaient plus que des ombres”.
Belle photo, n’empêche.
brigitte david
sur 27 avril 2014 à 17h28
Un cadre rugueux pour ces ombres bien vivantes. Belle composition épurée. Et pour moi encore mieux en penchant légèrement l’écran vers l’arrière… Cette photo – pour moi – supporte un contraste plus accentué.
@ Brigitte David = Je pense que la version plein format est un poil plus contrastée. Après, on risque de dépasser les limites de la lumière naturelle…
😉
Merci de votre avis.
@ jb81 = C’est un spectacle inopiné tellement dépendant des conditions météo !
Merci de votre commentaire.
😀
@ Monsieur HR = Et une bien belle chanson-hommage que Nuit et Brouillard !
Toutefois, vous prêtez à ce mur du quai des Célestins des allures de camp de Drancy…
🙂
François Cardi
sur 28 avril 2014 à 9h02
Le plein format donne plus d’ampleur à la scène. Il accentue l’épaisseur historique et peut-êttre tragique des personnages.
@ François Cardi = Ah oui, j’ai d’abord préparé l’édition en lien. Le hasard des publications sur LVeG a fait que Monsieur HR propose ce casier en Mine # 5 et, pour lui répondre par image, j’ai pensé que le carré ferait davantage ressortir l’aspect castelet d’ombres chinoises, comme un spectacle du passé puisque cette mine semble désormais un musée !
Merci de votre retour !
Monsieur HR
sur 28 avril 2014 à 9h57
C’est la force de la photographie que de pouvoir retenir des ombres.
@ JMP = Je vous remercie de ce rapprochement idéal ! Il faudrait évidemment que je relise ce texte (manière commode de dire que la première lecture n’a pas laissé un souvenir fulgurant à l’âge où je m’intéressais aux textes fondateurs de la philosophie) mais, dernièrement, je suis tombé sur une belle réflexion de Daniel Morvan, extraite de “Lucia Antonia, funambule” et qui me semble aller avec les impressions suscitées par cette photographie.
Voici le passage : “… La beauté ne se tient pas longtemps sur une chaise. Les peintres prennent un modèle, l’aiment et le peignent. Ils pleurent le départ de leur modèle et s’en consolent avec le tableau où il est représenté. Puis ils se séparent aussi du tableau. Ils ont ainsi possédé le modèle, puis son image. Puis rien.”
Je vois une scène de bombardement (ombres rayonnantes)dont seules les ombres des silhouettes, sur ce mur rasé par la lumière, survivent.
Une photo puissante.
Monsieur HR = Merci de votre impression ! Dans mon esprit, il s’agissait simplement d’une réponse imagée à votre publication voisine…
😉
Je crois que Ferrat chantait: “Ils se croyaient des hommes, n’étaient plus que des nombres”, ce qui pouvait correspondre à ma publication, ici ce serait plutôt: “ils n’étaient plus que des ombres”.
Belle photo, n’empêche.
Un cadre rugueux pour ces ombres bien vivantes. Belle composition épurée. Et pour moi encore mieux en penchant légèrement l’écran vers l’arrière… Cette photo – pour moi – supporte un contraste plus accentué.
Ces ombres ajoutent du mystère…je voudrais pouvoir dévisager, mais point de repère…
@ Brigitte David = Je pense que la version plein format est un poil plus contrastée. Après, on risque de dépasser les limites de la lumière naturelle…
😉
Merci de votre avis.
@ jb81 = C’est un spectacle inopiné tellement dépendant des conditions météo !
Merci de votre commentaire.
😀
@ Monsieur HR = Et une bien belle chanson-hommage que Nuit et Brouillard !
Toutefois, vous prêtez à ce mur du quai des Célestins des allures de camp de Drancy…
🙂
Le plein format donne plus d’ampleur à la scène. Il accentue l’épaisseur historique et peut-êttre tragique des personnages.
@ François Cardi = Ah oui, j’ai d’abord préparé l’édition en lien. Le hasard des publications sur LVeG a fait que Monsieur HR propose ce casier en Mine # 5 et, pour lui répondre par image, j’ai pensé que le carré ferait davantage ressortir l’aspect castelet d’ombres chinoises, comme un spectacle du passé puisque cette mine semble désormais un musée !
Merci de votre retour !
C’est la force de la photographie que de pouvoir retenir des ombres.
j’aime ces ombres…..
En argentique, fallait “exposer pour les ombres” qu’ils disaient…
ben là, c’est réussi…
@ trachycarpus = Il faut en profiter pendant qu’elles sont là !
😀
@ Monsieur HR et phmougin = Merci de votre intérêt.
😉
Je préfère la version rectangulaire.
Belle évocation.
Bonne illustration de “la caverne de Platon” .
@ JMP = Je vous remercie de ce rapprochement idéal ! Il faudrait évidemment que je relise ce texte (manière commode de dire que la première lecture n’a pas laissé un souvenir fulgurant à l’âge où je m’intéressais aux textes fondateurs de la philosophie) mais, dernièrement, je suis tombé sur une belle réflexion de Daniel Morvan, extraite de “Lucia Antonia, funambule” et qui me semble aller avec les impressions suscitées par cette photographie.
Voici le passage : “… La beauté ne se tient pas longtemps sur une chaise. Les peintres prennent un modèle, l’aiment et le peignent. Ils pleurent le départ de leur modèle et s’en consolent avec le tableau où il est représenté. Puis ils se séparent aussi du tableau. Ils ont ainsi possédé le modèle, puis son image. Puis rien.”
ongalain = Merci !
🙂