Il y a un déséquilibre dans cette prise de vue qui fait que je ne comprends pas le tuilage entre les deux…
D’accord pour le mouvement de l’eau, et pour le rocher mal peigné dixit BD, mais pour moi ce n’est pas suffisant !
Désolé.
😉
Henri
sur 30 mars 2013 à 11h01
Moi j’aime beaucoup ces deux plans si contradictoires et pourtant qui se renvoient un à l’autre, par le va et vient du mouvement de l’eau et des brindilles, et se répondent très bien…
François Cardi
sur 30 mars 2013 à 11h30
Plutôt d’accord avec a-m b : le rocher est aussi mal peigné que possible, l’eau file autant que nécessaire. Mais d’où vient cette impression persistante, après plusieurs regards attentifs, d’irréalité? Premier plan trop net pour le flou du second? Question de proportions? Question de l’optique employée? Un petit secret, Hervé?
Merci de vos commentaires.
@François, pas de secret de fabrication tous les plans pourraient être nets à f32 au risque de dégrader l’image, le filtre gris n’était pas assez fort pour une vitesse au dixième de seconde (au cinquième l’aspect devient “cotonneux”).
Pour la suite, je navigue à l’estime, sans “trahir” l’image initiale qui portait cette dissociation, j’essaye d’équilibrer les tonalités dans le sens qui me convient, ici le rocher moussu et mal coiffé a un contraste localement diminué par rapport à l’eau.
Pour le cadrage, l’élément le plus irréel est la cascade dont le mouvement est gelé tel quel, elle occupe plus d’espace, le rocher est la part du réel, en son absence l’image serait autre.
Je n’en reviens pas d’être aussi bavard ! 😉
@Alain-Michel, je ne sais ce qu’il te manque, moi peut-être une petite sirène ! 😉
François Cardi
sur 30 mars 2013 à 17h42
Merci pour toutes ces précisions, sirène comprise…
Avec une pose beaucoup plus longue l’effet serait encore plus saisissant et le contraste entre la partie floue et la parie net encore plus fort, on se dirigerait alors vers l’abstraction complète (je serais curieux de la voir).
Maintenant pour la photo que tu proposes tu as choisi de rester dans le réel et ça me convient parfaitement, belle photo.
Kora
sur 30 mars 2013 à 22h22
La violence des chutes d’eau est bien rendue et même renforcée par la netteté du rocher au premier plan.
Une belle prise
@+
@Grains de sel, j’ai mis un lien avec une pose plus longue, mais l’effet me parait plus habituel, ici c’est finalement la cascade qui parait mal peignée.
@Hervé: 😉
Je n’ai pas trop l’habitude des poses longues, en témoigne mon manque d’équipement en filtre gris neutre, des conseils à me donner ?
J’aime beaucoup ce filé d’eau pas complètement dompté par le temps de pose. Un peu moins le premier plan où il manque une accroche. (Une fleur fièrement dressée par exemple).
Josée
sur 4 avril 2013 à 0h08
Wow! Magnifique. Moi, c’est précisément cette impression étrange d’irréalité qui m’interpelle et me fascine; ce contraste marqué entre la netteté de l’avant-plan et le rendu particulier du filé du torrent (un filé moelleux comme on en voit ad nauseam aurait tout gâché ici). Elle me donne carrément le vertige et j’adore ça!
J’étais passé à coté de cette photo ! Une très belle image jouant sur le contraste du mouvement et du statique ! L’idée d’une fleur qui serait venue sur la cascade n’est pas mauvaise, mais il semble que ce jour-là, Hervé soit parti sans sa baguette magique !
Pour ce qui est de figer le mouvement de l’eau, il faut prendre en compte un autre paramètre qui est le tumulte plus ou moins important du flot. Les cheveux raides de celle-ci conviennent bien et l’aspect plus cotonneux au 1/5 me semble moins heureux. Perso, je joue ave un ND8 et je fais des essais en fonction des situations. Dans “une seconde de mouvement perpétuel”, l’augmentation de la pose supprimait la chevelure de l’océan et je partais vers le brouillard flou. Ce n’est pas la même image, et ce n’est pas ce que je voulais ce jour-là
“une seconde de mouvement perpétuel” à voir et à revoir pour la grâce du flux.
Chaque élément en mouvement à ses caractéristiques et le bon dosage demande de la patience, je n’ai pas revissé le filtre ND depuis cette expérience.
Boukedô
Kesébô!
Beau contraste entre la fluidité jaillissante de l’eau et le côté mal peigné du rocher.
J’aime beaucoup les aiguilles d’eau qui nous donne une idée de la force de la chute. Et le rocher du premier plan qui nous évite de chuter !
Quel elan !
Le juste équilibre entre la dynamique et le délicat
Tres belle photo
Il y a un déséquilibre dans cette prise de vue qui fait que je ne comprends pas le tuilage entre les deux…
D’accord pour le mouvement de l’eau, et pour le rocher mal peigné dixit BD, mais pour moi ce n’est pas suffisant !
Désolé.
😉
Moi j’aime beaucoup ces deux plans si contradictoires et pourtant qui se renvoient un à l’autre, par le va et vient du mouvement de l’eau et des brindilles, et se répondent très bien…
Plutôt d’accord avec a-m b : le rocher est aussi mal peigné que possible, l’eau file autant que nécessaire. Mais d’où vient cette impression persistante, après plusieurs regards attentifs, d’irréalité? Premier plan trop net pour le flou du second? Question de proportions? Question de l’optique employée? Un petit secret, Hervé?
Merci de vos commentaires.
@François, pas de secret de fabrication tous les plans pourraient être nets à f32 au risque de dégrader l’image, le filtre gris n’était pas assez fort pour une vitesse au dixième de seconde (au cinquième l’aspect devient “cotonneux”).
Pour la suite, je navigue à l’estime, sans “trahir” l’image initiale qui portait cette dissociation, j’essaye d’équilibrer les tonalités dans le sens qui me convient, ici le rocher moussu et mal coiffé a un contraste localement diminué par rapport à l’eau.
Pour le cadrage, l’élément le plus irréel est la cascade dont le mouvement est gelé tel quel, elle occupe plus d’espace, le rocher est la part du réel, en son absence l’image serait autre.
Je n’en reviens pas d’être aussi bavard ! 😉
@Alain-Michel, je ne sais ce qu’il te manque, moi peut-être une petite sirène ! 😉
Merci pour toutes ces précisions, sirène comprise…
On est au bord, et moi, je suis sujet au vertige.
Avec une pose beaucoup plus longue l’effet serait encore plus saisissant et le contraste entre la partie floue et la parie net encore plus fort, on se dirigerait alors vers l’abstraction complète (je serais curieux de la voir).
Maintenant pour la photo que tu proposes tu as choisi de rester dans le réel et ça me convient parfaitement, belle photo.
La violence des chutes d’eau est bien rendue et même renforcée par la netteté du rocher au premier plan.
Une belle prise
@+
@Grains de sel, j’ai mis un lien avec une pose plus longue, mais l’effet me parait plus habituel, ici c’est finalement la cascade qui parait mal peignée.
@Hervé: 😉
Je n’ai pas trop l’habitude des poses longues, en témoigne mon manque d’équipement en filtre gris neutre, des conseils à me donner ?
Un japonais s’y retrouverait. Moi, ça me plait comme ça, à part la teinte peut-être.
J’aime beaucoup ce filé d’eau pas complètement dompté par le temps de pose. Un peu moins le premier plan où il manque une accroche. (Une fleur fièrement dressée par exemple).
Wow! Magnifique. Moi, c’est précisément cette impression étrange d’irréalité qui m’interpelle et me fascine; ce contraste marqué entre la netteté de l’avant-plan et le rendu particulier du filé du torrent (un filé moelleux comme on en voit ad nauseam aurait tout gâché ici). Elle me donne carrément le vertige et j’adore ça!
Merci à vous de vos lectures et analyses toujours pertinentes.
Pas assez longue (la pose) mon fils 🙂 Essaye avec un ND1000
Merci mon père 😉
Là c’était un ND4 (allonge 4 fois l’exposition, pour les ignares comme moi).
J’étais passé à coté de cette photo ! Une très belle image jouant sur le contraste du mouvement et du statique ! L’idée d’une fleur qui serait venue sur la cascade n’est pas mauvaise, mais il semble que ce jour-là, Hervé soit parti sans sa baguette magique !
Pour ce qui est de figer le mouvement de l’eau, il faut prendre en compte un autre paramètre qui est le tumulte plus ou moins important du flot. Les cheveux raides de celle-ci conviennent bien et l’aspect plus cotonneux au 1/5 me semble moins heureux. Perso, je joue ave un ND8 et je fais des essais en fonction des situations. Dans “une seconde de mouvement perpétuel”, l’augmentation de la pose supprimait la chevelure de l’océan et je partais vers le brouillard flou. Ce n’est pas la même image, et ce n’est pas ce que je voulais ce jour-là
“une seconde de mouvement perpétuel” à voir et à revoir pour la grâce du flux.
Chaque élément en mouvement à ses caractéristiques et le bon dosage demande de la patience, je n’ai pas revissé le filtre ND depuis cette expérience.