19 Commentaires
  1. Très bon “plan cinéma”.
    Il se passe plein de choses et la composition et la mise en scène des personnages sont excellentes.

  2. J’ai le sentiment que le regard joue un peu trop au ping-pong dans ce cadrage. L’image gagnerait énormément, je crois, si les personnages en haut à droite étaient supprimés par un léger recadrage vers la gauche + 1 gommage pour ce qu’il en resterait, ainsi qu’en haut …

  3. “la nave va”, mais sans l’aristocratie, les grandes voix …

  4. @ OlivMo, je ne suis pas certain qu’un recadrage donnerait un autre sens à la photographie qui, pour moi, fonctionne avec un regard circulaire. Quant au “gommage”, ce serait une opération barbare que je me refuse à pratiquer…

    @ Monsieur HR, les aristocrates, c’est vrai, voyagent rarement sur le pont…

  5. J’ai hésité à formuler cette proposition de gommage, je sais que la retouche fait débat… J’ai bien noté votre position et ne vous embêterai plus avec ça.

  6. @ OlivMo, Si si, continuez à m’ “embêter”, parce que la question est de première importance, au moins pour traquer les limites dudit gommage. Merci de vos commentaires en tout cas.

  7. La jeune sirène gagnerait à être débarrassée du personnage derrière elle. Vive la retouche! Personnellement, j’aurais même déplacé le personnage un peu plus vers la droite pour compléter le cercle et occuper un peu de l’espace vide du ciel.

  8. @ blagapart, plutôt que de supprimer un tel ou déplacer une autre, je préfèrerais ne rien publier. Je ne suis d’accord qu’avec les pratiques de laboratoires, et pas opposé par principe au recadrage au carré ou au panoramique, ni même au photomontage ou au rayogramme. Mais pour le reste, il me semble que le numérique rend courantes les disparitions de personnages ou de situations qui ont caractérisé les photos de propagande de régimes épouvantables. Et je préfère conserver à la photographie une certaine authenticité, une sorte de garantie, quoi. Rien que de très ordinaire, en fait!

  9. Je suis parfaitement d’accord avec vous, François!!!… Sans compter tout ce que ça cache du psychisme de l’individu photographe, re-créateur du monde, dans sa toute puissance… fantasmée évidemment!!!…

  10. J’aime bien la posture qui consiste à se définir une ligne de conduite et à s’y tenir;ceci n’interdit pas qu’ une grande diversité de lignes puisse s’épanouirent.

  11. @ Monsieur HR, of course. C’est pour moi une position personnelle, et je la partage! C’est déjà pas mal, et je me plais à penser que la photographie garde sa spécificité dans cette exigence de l’instant irremplaçable, et rejoint (un peu stupidement) l’imitation de la peinture lorsqu’elle triture ses propres productions jusqu’à leur faire oublier leurs origines modestes. Mais on peut considérer les choses de toute autre façon, j’en conviens volontiers.

  12. @F.Cardi : le concept d'”authenticité” en photographie me dépasse. Ou bien: fermer les yeux, tourner autour de soi-même et déclencher (je pense que vous savez que c’est un “école”). Si l’on cherche à s’imposer des contraintes pour photographier, c’est une affaire de choix, mais pas de morale, ou d’excellence. Votre assimilation des retouches “profondes” à la photographie de propagande est assez insultante. je vous rappelle que beaucoup de photographes et graphises antifascistes ont utilisé toute la palette des retouches, photomontages pour contrer la propagande hitlérienne. Le procédé en lui-même est neutre, et Léni Riefensthal ne retouchait pas ses photographies, ce qui ne dévalorise pas votre approche. Bref, pas de mauvais procès ! Chacun s’exprime avec ses moyens pour faire des images. On regarde les images, pas les moyens (seule la photo de presse-et sa légende- a un devoir d’honnêteté maximale par rapport à la vision objective).
    @P.Moreno : heureusement que le photographe, le peintre, et tous les artistes sont des re-créateurs du monde!!! Leur psychisme doit être en aussi bonne santé que le vôtre…

  13. Belle ambiance sur ce pont !
    je pense qu’il manque un point fort dans cette photo, l’oeil a du mal à se fixer d’autant plus que le plan manque un peu d’espace.
    @+

  14. Dans la série, c’est celle ci qui me touche, parce qu’en plus de la photo, je sens l’odeur de la mer, j’entends même quelques conversations, elle m’est familière.

  15. Me fait penser à la traversée du Bac dans l’Amant de M. Duras.

  16. @ Francis Leplay, ce n’est pas la première fois qu’on me dit ça à propos de cette photographie. Ca me fait très plaisir même si je ne suis pas un lecteur/admirateur forcené de la grande Marguerite.

    @ blagapart, je ne pense pas avoir été si loin dans ce que je disais sur la retouche numérique. Au contraire, je laissais une porte grande ouverte. Ce qui ne veut pas dire que je ne continuerai pas à appliquer mes principes à moi-même, et en continuant à préférer ce que j’appelais les “pratiques de laboratoire” aux triturages manipulateurs. Dans le fond, ce à quoi je suis le plus attaché, c’est à ce qui fait l’essentiel de la photographie: le temps, la lumière, en conservant (ou en essayant de conserver) tout ce qui fait la valeur de leurs rapports bien complexes, c’est à dire leur authenticité (je tiens très fort à ça!). Vous auriez bien tort de voir là une quelconque insulte à qui que ce soit.

  17. @F.Cardi : l’association avec les régimes dictatoriaux, c’est plutôt limite, non? Parler de “triturage manipulateur”, c’est mieux, mais pas très valorisant non plus. L'”authenticité”, pour moi, c’est produire l’image de ce que l’on ressent, et essayer de le faire passe à l’autre. Après, chacun trouve sa méthode. Penser que sa propre démarche a plus de “valeur”, que c’est elle qui conserve l'”essentiel”, c’est plus défendre sa boutique que la photographie…

  18. Magnifique: on y est . Avec un petit côté sixties très rafraichissant.

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