OlivMo

Pas trop fan des photographies de couchers de soleil, surtout en couleur .... Jusqu'à présent en tous cas... Quoique, il y a quand même quelques exceptions...
17 Commentaires
  1. pas gai, tout ça 🙁

  2. C’est quoi cette bête!? En tout cas l’effet est réussi, j’ai eu peur! 😉

  3. Elle mange quoi, la bête ?

  4. Mr HR > Après avoir gobé mouches et autres vermisseaux, la bête est mangée par ceux-là mêmes dont elle s’était régalée…
    Ben > et encore t’as pas vu le tirage 40×60 !!! 😉

  5. Terrifiant , et pourtant c’est la loi de la nature quand on est pas en haut de la chaine alimentaire…
    Mais celle-là je m’en passerai dans mon salon 🙁

  6. Le point de netteté aurait dû être plus large. La masse floue et cramée des vermisseaux me dérange… Dommage!

  7. Après le nuage léger, le ventre de nos horreurs?

  8. Terrifiant .
    Mais le point de netteté étant mal choisi la photo perd en lisibilité
    @+

  9. Anonyme > oui, ainsi va la vie, merci de ton passage 😉

    Kora > où serait d’après toi le bon choix du point de netteté ?…

    Irène de Groot > Merci de ton point de vue

    Le point de netteté est sur la mouche et l’œil car ils sont, de mon point de vue, les éléments principaux, le reste devant être en partie flou mais reconnaissable.

  10. Une option: une mise au point sur la bouche avec une profondeur de champ laissant la netteté jusqu’au yeux.
    Après tout dépend de la patience de l’animal 😉

  11. En l’occurrence l’animal, c’est moi… Parce que le crapaud, il est mort de chez mort 🙂

  12. “Après le nuage léger, le ventre de nos horreurs?” Je ne sais pas pourquoi ma question a été anonymisée. Je la revendique! Et merci pour la réponse.

  13. Tant pis si ça prend de la place… La Charogne… BaudelaireRappelez-vous l’objet que nous vîmes, mon âme,
    Ce beau matin d’été si doux :
    Au détour d’un sentier une charogne infâme
    Sur un lit semé de cailloux,

    Les jambes en l’air, comme une femme lubrique,
    Brûlante et suant les poisons,
    Ouvrait d’une façon nonchalante et cynique
    Son ventre plein d’exhalaisons.

    Le soleil rayonnait sur cette pourriture,
    Comme afin de la cuire à point,
    Et de rendre au centuple à la grande nature
    Tout ce qu’ensemble elle avait joint ;

    Et le ciel regardait la carcasse superbe
    Comme une fleur s’épanouir.
    La puanteur était si forte, que sur l’herbe
    Vous crûtes vous évanouir.

    Les mouches bourdonnaient sur ce ventre putride,
    D’où sortaient de noirs bataillons
    De larves, qui coulaient comme un épais liquide
    Le long de ces vivants haillons.

    Tout cela descendait, montait comme une vague,
    Ou s’élançait en pétillant ;
    On eût dit que le corps, enflé d’un souffle vague,
    Vivait en se multipliant.

    Et ce monde rendait une étrange musique,
    Comme l’eau courante et le vent,
    Ou le grain qu’un vanneur d’un mouvement rythmique
    Agite et tourne dans son van.

    Les formes s’effaçaient et n’étaient plus qu’un rêve,
    Une ébauche lente à venir,
    Sur la toile oubliée, et que l’artiste achève
    Seulement par le souvenir.

    Derrière les rochers une chienne inquiète
    Nous regardait d’un oeil fâché,
    Épiant le moment de reprendre au squelette
    Le morceau qu’elle avait lâché.

    Et pourtant vous serez semblable à cette ordure,
    A cette horrible infection,
    Étoile de mes yeux, soleil de ma nature,
    Vous, mon ange et ma passion !

    Oui ! telle vous serez, ô reine des grâces,
    Après les derniers sacrements,
    Quand vous irez, sous l’herbe et les floraisons grasses.
    Moisir parmi les ossements.

    Alors, ô ma beauté ! dites à la vermine
    Qui vous mangera de baisers,
    Que j’ai gardé la forme et l’essence divine
    De mes amours décomposés !

  14. Merci Brigitte eh oui, les noirs bataillons!

    Les mouches bourdonnaient sur ce ventre putride,
    D’où sortaient de noirs bataillons
    De larves, qui coulaient comme un épais liquide
    Le long de ces vivants haillons.

  15. @Oliv Mo. Oui, j’aurais pu résumer mais quand même!…

  16. Je trouve aussi qu’une profondeur de champ un plus grande aurait donné davantage d’impact à cette inquiétante image.

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