Pas trop fan des photographies de couchers de soleil, surtout en couleur .... Jusqu'à présent en tous cas... Quoique, il y a quand même quelques exceptions...
C’est quoi cette bête!? En tout cas l’effet est réussi, j’ai eu peur! 😉
Monsieur HR
sur 10 février 2013 à 18h37
Elle mange quoi, la bête ?
OlivMo
sur 10 février 2013 à 18h56
Mr HR > Après avoir gobé mouches et autres vermisseaux, la bête est mangée par ceux-là mêmes dont elle s’était régalée…
Ben > et encore t’as pas vu le tirage 40×60 !!! 😉
Henri
sur 10 février 2013 à 19h27
Terrifiant , et pourtant c’est la loi de la nature quand on est pas en haut de la chaine alimentaire…
Mais celle-là je m’en passerai dans mon salon 🙁
Le point de netteté aurait dû être plus large. La masse floue et cramée des vermisseaux me dérange… Dommage!
Anonyme
sur 10 février 2013 à 21h19
Après le nuage léger, le ventre de nos horreurs?
Kora
sur 10 février 2013 à 21h22
Terrifiant .
Mais le point de netteté étant mal choisi la photo perd en lisibilité
@+
OlivMo
sur 10 février 2013 à 23h33
Anonyme > oui, ainsi va la vie, merci de ton passage 😉
Kora > où serait d’après toi le bon choix du point de netteté ?…
Irène de Groot > Merci de ton point de vue
Le point de netteté est sur la mouche et l’œil car ils sont, de mon point de vue, les éléments principaux, le reste devant être en partie flou mais reconnaissable.
Kora
sur 10 février 2013 à 23h47
Une option: une mise au point sur la bouche avec une profondeur de champ laissant la netteté jusqu’au yeux.
Après tout dépend de la patience de l’animal 😉
OlivMo
sur 10 février 2013 à 23h59
En l’occurrence l’animal, c’est moi… Parce que le crapaud, il est mort de chez mort 🙂
François Cardi
sur 11 février 2013 à 8h29
“Après le nuage léger, le ventre de nos horreurs?” Je ne sais pas pourquoi ma question a été anonymisée. Je la revendique! Et merci pour la réponse.
brigitte david
sur 11 février 2013 à 10h13
Tant pis si ça prend de la place… La Charogne… BaudelaireRappelez-vous l’objet que nous vîmes, mon âme,
Ce beau matin d’été si doux :
Au détour d’un sentier une charogne infâme
Sur un lit semé de cailloux,
Les jambes en l’air, comme une femme lubrique,
Brûlante et suant les poisons,
Ouvrait d’une façon nonchalante et cynique
Son ventre plein d’exhalaisons.
Le soleil rayonnait sur cette pourriture,
Comme afin de la cuire à point,
Et de rendre au centuple à la grande nature
Tout ce qu’ensemble elle avait joint ;
Et le ciel regardait la carcasse superbe
Comme une fleur s’épanouir.
La puanteur était si forte, que sur l’herbe
Vous crûtes vous évanouir.
Les mouches bourdonnaient sur ce ventre putride,
D’où sortaient de noirs bataillons
De larves, qui coulaient comme un épais liquide
Le long de ces vivants haillons.
Tout cela descendait, montait comme une vague,
Ou s’élançait en pétillant ;
On eût dit que le corps, enflé d’un souffle vague,
Vivait en se multipliant.
Et ce monde rendait une étrange musique,
Comme l’eau courante et le vent,
Ou le grain qu’un vanneur d’un mouvement rythmique
Agite et tourne dans son van.
Les formes s’effaçaient et n’étaient plus qu’un rêve,
Une ébauche lente à venir,
Sur la toile oubliée, et que l’artiste achève
Seulement par le souvenir.
Derrière les rochers une chienne inquiète
Nous regardait d’un oeil fâché,
Épiant le moment de reprendre au squelette
Le morceau qu’elle avait lâché.
Et pourtant vous serez semblable à cette ordure,
A cette horrible infection,
Étoile de mes yeux, soleil de ma nature,
Vous, mon ange et ma passion !
Oui ! telle vous serez, ô reine des grâces,
Après les derniers sacrements,
Quand vous irez, sous l’herbe et les floraisons grasses.
Moisir parmi les ossements.
Alors, ô ma beauté ! dites à la vermine
Qui vous mangera de baisers,
Que j’ai gardé la forme et l’essence divine
De mes amours décomposés !
OlivMo
sur 11 février 2013 à 14h33
Merci Brigitte eh oui, les noirs bataillons!
Les mouches bourdonnaient sur ce ventre putride,
D’où sortaient de noirs bataillons
De larves, qui coulaient comme un épais liquide
Le long de ces vivants haillons.
brigitte david
sur 11 février 2013 à 16h37
@Oliv Mo. Oui, j’aurais pu résumer mais quand même!…
pas gai, tout ça 🙁
C’est quoi cette bête!? En tout cas l’effet est réussi, j’ai eu peur! 😉
Elle mange quoi, la bête ?
Mr HR > Après avoir gobé mouches et autres vermisseaux, la bête est mangée par ceux-là mêmes dont elle s’était régalée…
Ben > et encore t’as pas vu le tirage 40×60 !!! 😉
Terrifiant , et pourtant c’est la loi de la nature quand on est pas en haut de la chaine alimentaire…
Mais celle-là je m’en passerai dans mon salon 🙁
Je ne comprend pas la photo ! :o)
Le point de netteté aurait dû être plus large. La masse floue et cramée des vermisseaux me dérange… Dommage!
Après le nuage léger, le ventre de nos horreurs?
Terrifiant .
Mais le point de netteté étant mal choisi la photo perd en lisibilité
@+
Anonyme > oui, ainsi va la vie, merci de ton passage 😉
Kora > où serait d’après toi le bon choix du point de netteté ?…
Irène de Groot > Merci de ton point de vue
Le point de netteté est sur la mouche et l’œil car ils sont, de mon point de vue, les éléments principaux, le reste devant être en partie flou mais reconnaissable.
Une option: une mise au point sur la bouche avec une profondeur de champ laissant la netteté jusqu’au yeux.
Après tout dépend de la patience de l’animal 😉
En l’occurrence l’animal, c’est moi… Parce que le crapaud, il est mort de chez mort 🙂
“Après le nuage léger, le ventre de nos horreurs?” Je ne sais pas pourquoi ma question a été anonymisée. Je la revendique! Et merci pour la réponse.
Tant pis si ça prend de la place… La Charogne… BaudelaireRappelez-vous l’objet que nous vîmes, mon âme,
Ce beau matin d’été si doux :
Au détour d’un sentier une charogne infâme
Sur un lit semé de cailloux,
Les jambes en l’air, comme une femme lubrique,
Brûlante et suant les poisons,
Ouvrait d’une façon nonchalante et cynique
Son ventre plein d’exhalaisons.
Le soleil rayonnait sur cette pourriture,
Comme afin de la cuire à point,
Et de rendre au centuple à la grande nature
Tout ce qu’ensemble elle avait joint ;
Et le ciel regardait la carcasse superbe
Comme une fleur s’épanouir.
La puanteur était si forte, que sur l’herbe
Vous crûtes vous évanouir.
Les mouches bourdonnaient sur ce ventre putride,
D’où sortaient de noirs bataillons
De larves, qui coulaient comme un épais liquide
Le long de ces vivants haillons.
Tout cela descendait, montait comme une vague,
Ou s’élançait en pétillant ;
On eût dit que le corps, enflé d’un souffle vague,
Vivait en se multipliant.
Et ce monde rendait une étrange musique,
Comme l’eau courante et le vent,
Ou le grain qu’un vanneur d’un mouvement rythmique
Agite et tourne dans son van.
Les formes s’effaçaient et n’étaient plus qu’un rêve,
Une ébauche lente à venir,
Sur la toile oubliée, et que l’artiste achève
Seulement par le souvenir.
Derrière les rochers une chienne inquiète
Nous regardait d’un oeil fâché,
Épiant le moment de reprendre au squelette
Le morceau qu’elle avait lâché.
Et pourtant vous serez semblable à cette ordure,
A cette horrible infection,
Étoile de mes yeux, soleil de ma nature,
Vous, mon ange et ma passion !
Oui ! telle vous serez, ô reine des grâces,
Après les derniers sacrements,
Quand vous irez, sous l’herbe et les floraisons grasses.
Moisir parmi les ossements.
Alors, ô ma beauté ! dites à la vermine
Qui vous mangera de baisers,
Que j’ai gardé la forme et l’essence divine
De mes amours décomposés !
Merci Brigitte eh oui, les noirs bataillons!
Les mouches bourdonnaient sur ce ventre putride,
D’où sortaient de noirs bataillons
De larves, qui coulaient comme un épais liquide
Le long de ces vivants haillons.
@Oliv Mo. Oui, j’aurais pu résumer mais quand même!…
Je trouve aussi qu’une profondeur de champ un plus grande aurait donné davantage d’impact à cette inquiétante image.