Un visage, un paysage, une scène de vie, un détail, chacun d'entre nous a sa propre vision, son style : Toujours une certaine recherche du graphisme dans la composition.
nous vivons un monde où les mots sont traité avec trop de nonchalance, donc, désolé, je persiste : minimal.
ma tentative de vous fournir les lien de réf, échoue chez le modérateur mais vous pouvez cherchez en tapant Minimalisme, Art_conceptuel ou, mieux, Carl Andre (les articles de Wiki me paraissent les mieux rédiges et documentés)
Yvap
sur 10 mars 2008 à 12h37
Occupez vous moins des mots, plutôt de l’image et des émotions … vivez !!
Tiens je ne résiste pas à une citation :
Je passe sur le Pont-Neuf en compagnie de « l’homme cultivé ». Vers l’ouest un faisceau de soleil envoie sur la Seine un éclairage somptueux. Oh regardez ! Alors il grogne : « C’est un Marquet ». Dès qu’une brèche s’ouvre sur l’éblouissant imprévu il la colmate avec des mots. C’est tout ce que ça lui fait ; dans sa tête il a reçu une information et immédiatement l’a classée ; surtout pas d’émotion facteur de désordre et de remise en question, et puis un pont ce n’est pas un endroit convenable pour admirer, il y a des musées pour ça, comme d’autres disent en voyant des amoureux s’embrasser dans la rue, il y a des hôtels pour ça.
Je le laisse partir vers l’Institut tout courbé sous le poids de son érudition. Ils sont dangereux ces types avec leurs certitudes ; si on les laissait faire ils vous empailleraient tout vivant. Ce ne sont que des fouilleurs de viscères, des médecins légistes qui n’ont jamais aidé personne à vivre.
Voilà qui est dit, pan ! Il faut de temps en temps casser une potiche, après quoi on part sur la pointe des pieds, soulagé et à nouveau disponible.
Il est des jours où l’on ressent le simple fait de voir comme un véritable bonheur; on est léger, léger; les flics arrêtent les voitures pour vous laisser passer. On se sent si riche qu’il vous vient l’envie de partager avec les autres une trop grande jubilation. C’est dimanche comme le chantait le plombier-zingueur de Prévert. Le souvenir de ces moments est ce que je possède de plus précieux. Peut-être à cause de leur rareté.
Un centième de seconde par-ci, un centième de seconde par-là mis bout à bout, cela ne fait jamais qu’une, deux, trois secondes chipées à l’éternité.
@ Yvap : Ou bien encore ” Je suis un homme sérieux, je suis un homme sérieux, je suis un homme sérieux. Mais ce n’est pas un homme, c’est un champignon – Un quoi??? – Un champignon…”
St Ex. citant le petit prince
@ Yvap : c’est drôle, vous perlez comme si les images surgiraient d’une nature inerte d’où tout procède tandis que pour toutes les photos publiées ici, les mienne et les votres, on pourrait tracer une généalogie, puis, vous le savez sans doute, après Auschwitz la jouissance (innocence) dont vous faite tant de cas n’est plus permise.
Passons vite à autre chose! 😉
@ Serge : je suis un conflictuel né, cela m’amuse beaucoup, et aussi quelqu’un de pas du tout sérieux mais je m’interdis l’approximation – en approximant nous en sommes à voir des droits bafoués sans point réagir… 🙁
passons à autre chose : j’aime cette photo
Yvap
sur 10 mars 2008 à 15h50
Pfff !! Là ça devient n’importe quoi Renato !
Auschwitz maintenant ! On aura eu droit à tout !
Prière de ne pas tout mélanger et ne pas attribuer et/ou transférer aux autres vos propres obsessions.
Si vous n’êtes plus capable de regarder avec la moindre innocence, ben, euh …, c’est bien dommage.
@ Yvap :”La nature imite l’art” !
@ Tous : Difficile de dire si c’est une image minimaliste ou conceptuelle, mais elle n’est pas inintéressante, avec quelques similitudes qui m’en rappellent d’autres 😉
@ Renato : Il n’y avait que boutade de ma part, mais je suis plutôt d’accord avec Yvap à propos d’une certaine naïveté, pour ne pas dire candeur qu’il faut savoir conserver à son propre regard. Qu’il s’agisse de faire une photo ou non d’ailleurs…
Yvap
sur 11 mars 2008 à 10h49
@ Renato : Dans un même domaine, bien sûr que non. Mais quand on mélange des domaines qui n’ont rien à voir entre eux … ça devient bien souvent du blabla inepte …
Je n’aime pas le style lapidaire, donc argumentons.
En premier lieu vous n’employez que des mots fortement connotés (à la mode) et des poncifs, même Desnos chez vous devient n’importe quoi, en agissant de la sorte vous faite de la mauvaise littérature et vous répétez des modèles sommes toutes frustes.
En deuxième lieu, il y un fait qui, que l’on le veuille ou non, entre dans toute réflexion artistique : c’est la faillite des idéaux humanistes de l’occident et Auschwitz dit le nom de tous les massacres. Quelque amateur ne fait pas la réflexion, mais un œil averti reconnaîtra des influences en ce sens.
Enfin, une critique ne peut pas se limiter au cadrage, à la lumière, bref, à la matérialité de l’image. Il y a un substrat dont on ne peut pas se passer, je veux bien que tout le monde n’a pas la même chance, mais si vous aurait entendu Duchamp, Picasso, Ernst, Man Ray, Rauschenberg, Warhol, analyser un tableau vous seriez étonné de l’épaisseur des propos.
Cela dit, rassurez-vous : là où vous êtes je ne serais jamais, mais s’il m’arrivera de trouver du bon dans une de vos photos vous le saurez.
Je ne sais plus ou j’ai entendu une chose que je pense de plus en plus et qui est que l’art devenait trop bavard…
C’est le problème des plasticiens de privilégier le dialogue, le concept infini à la gratuité et la fonction de plaire et déplaire.
On en oublie l’introduction, le développement et la conclusion… la finition.
Termes grammaticaux servant cette idée d’un art qui parle plus qu’il n’agit mais tout à fait applicable quand on travaille de ses mains, son cerveau, un sujet visuel ou musical… une construction.
Certes, le discours fait partie des œuvres à notre époque et et c’est même devenu l’œuvre avant tout mais c’est à outrance, à mon sens.
chic ! mais heureusement pas conceptuel, je dirais minimal
l’em…eur doit partir, à la semaine prochaine
Vite ! dépêchez-vous de rappliquer pendant qu’il est parti !…
Je blague… 😉
On dirait des morceaux de sucre.
J’étais en train de penser à la même chose… mais je crains d’être dans l’erreur.
Détail d’une mosaïque … Si, si, je dirais “conceptuel”
Je confirme “Conceptuel”, effectivement une mosaïque sur laquelle je travaille…. rarement !!!
Désolé, j’insiste : minimal parce que :
minimalisme
carl andré
art conceptuel
[commentaire débloqué et remis en forme : trop de liens = suspicion de spam + adresses trop longues = affichage plante]
nous vivons un monde où les mots sont traité avec trop de nonchalance, donc, désolé, je persiste : minimal.
ma tentative de vous fournir les lien de réf, échoue chez le modérateur mais vous pouvez cherchez en tapant Minimalisme, Art_conceptuel ou, mieux, Carl Andre (les articles de Wiki me paraissent les mieux rédiges et documentés)
Occupez vous moins des mots, plutôt de l’image et des émotions … vivez !!
Tiens je ne résiste pas à une citation :
Je passe sur le Pont-Neuf en compagnie de « l’homme cultivé ». Vers l’ouest un faisceau de soleil envoie sur la Seine un éclairage somptueux. Oh regardez ! Alors il grogne : « C’est un Marquet ». Dès qu’une brèche s’ouvre sur l’éblouissant imprévu il la colmate avec des mots. C’est tout ce que ça lui fait ; dans sa tête il a reçu une information et immédiatement l’a classée ; surtout pas d’émotion facteur de désordre et de remise en question, et puis un pont ce n’est pas un endroit convenable pour admirer, il y a des musées pour ça, comme d’autres disent en voyant des amoureux s’embrasser dans la rue, il y a des hôtels pour ça.
Je le laisse partir vers l’Institut tout courbé sous le poids de son érudition. Ils sont dangereux ces types avec leurs certitudes ; si on les laissait faire ils vous empailleraient tout vivant. Ce ne sont que des fouilleurs de viscères, des médecins légistes qui n’ont jamais aidé personne à vivre.
Voilà qui est dit, pan ! Il faut de temps en temps casser une potiche, après quoi on part sur la pointe des pieds, soulagé et à nouveau disponible.
Il est des jours où l’on ressent le simple fait de voir comme un véritable bonheur; on est léger, léger; les flics arrêtent les voitures pour vous laisser passer. On se sent si riche qu’il vous vient l’envie de partager avec les autres une trop grande jubilation. C’est dimanche comme le chantait le plombier-zingueur de Prévert. Le souvenir de ces moments est ce que je possède de plus précieux. Peut-être à cause de leur rareté.
Un centième de seconde par-ci, un centième de seconde par-là mis bout à bout, cela ne fait jamais qu’une, deux, trois secondes chipées à l’éternité.
Robert Doisneau
@ Yvap : Ou bien encore ” Je suis un homme sérieux, je suis un homme sérieux, je suis un homme sérieux. Mais ce n’est pas un homme, c’est un champignon – Un quoi??? – Un champignon…”
St Ex. citant le petit prince
@ Yvap : c’est drôle, vous perlez comme si les images surgiraient d’une nature inerte d’où tout procède tandis que pour toutes les photos publiées ici, les mienne et les votres, on pourrait tracer une généalogie, puis, vous le savez sans doute, après Auschwitz la jouissance (innocence) dont vous faite tant de cas n’est plus permise.
Passons vite à autre chose! 😉
@ Serge : je suis un conflictuel né, cela m’amuse beaucoup, et aussi quelqu’un de pas du tout sérieux mais je m’interdis l’approximation – en approximant nous en sommes à voir des droits bafoués sans point réagir… 🙁
passons à autre chose : j’aime cette photo
Pfff !! Là ça devient n’importe quoi Renato !
Auschwitz maintenant ! On aura eu droit à tout !
Prière de ne pas tout mélanger et ne pas attribuer et/ou transférer aux autres vos propres obsessions.
Si vous n’êtes plus capable de regarder avec la moindre innocence, ben, euh …, c’est bien dommage.
En effet, passons vite à autre chose …
@ Yvap :”La nature imite l’art” !
@ Tous : Difficile de dire si c’est une image minimaliste ou conceptuelle, mais elle n’est pas inintéressante, avec quelques similitudes qui m’en rappellent d’autres 😉
@ Yvap : croyez-vous que savoir jouer sur plus d’un registre soit une aberration ?
@ Renato : Il n’y avait que boutade de ma part, mais je suis plutôt d’accord avec Yvap à propos d’une certaine naïveté, pour ne pas dire candeur qu’il faut savoir conserver à son propre regard. Qu’il s’agisse de faire une photo ou non d’ailleurs…
@ Renato : Dans un même domaine, bien sûr que non. Mais quand on mélange des domaines qui n’ont rien à voir entre eux … ça devient bien souvent du blabla inepte …
@ Yvap : w la spécialisation et les domaines compartimentés !!! 🙂
Pas du tout Renato, juste question de pertinence.
Et particulièrement concernant Auschwitz !
trop de mauvaise littérature, vous me fatiguez Maître
Je n’aime pas le style lapidaire, donc argumentons.
En premier lieu vous n’employez que des mots fortement connotés (à la mode) et des poncifs, même Desnos chez vous devient n’importe quoi, en agissant de la sorte vous faite de la mauvaise littérature et vous répétez des modèles sommes toutes frustes.
En deuxième lieu, il y un fait qui, que l’on le veuille ou non, entre dans toute réflexion artistique : c’est la faillite des idéaux humanistes de l’occident et Auschwitz dit le nom de tous les massacres. Quelque amateur ne fait pas la réflexion, mais un œil averti reconnaîtra des influences en ce sens.
Enfin, une critique ne peut pas se limiter au cadrage, à la lumière, bref, à la matérialité de l’image. Il y a un substrat dont on ne peut pas se passer, je veux bien que tout le monde n’a pas la même chance, mais si vous aurait entendu Duchamp, Picasso, Ernst, Man Ray, Rauschenberg, Warhol, analyser un tableau vous seriez étonné de l’épaisseur des propos.
Cela dit, rassurez-vous : là où vous êtes je ne serais jamais, mais s’il m’arrivera de trouver du bon dans une de vos photos vous le saurez.
Gavage de mots fait déborder la grammaire. (proverbe chinois)
Vivent les proverbes chinois !!! En ce qui me concerne il n’y a pas que la grammaire que ça fait déborder !!!
Je ne sais plus ou j’ai entendu une chose que je pense de plus en plus et qui est que l’art devenait trop bavard…
C’est le problème des plasticiens de privilégier le dialogue, le concept infini à la gratuité et la fonction de plaire et déplaire.
On en oublie l’introduction, le développement et la conclusion… la finition.
Termes grammaticaux servant cette idée d’un art qui parle plus qu’il n’agit mais tout à fait applicable quand on travaille de ses mains, son cerveau, un sujet visuel ou musical… une construction.
Certes, le discours fait partie des œuvres à notre époque et et c’est même devenu l’œuvre avant tout mais c’est à outrance, à mon sens.
Hum !… je parle trop moi, ce soir ! 😉
Transcendantale : Finalement, c’est ce qualificatif qui convient le mieux à ma photo !
Vais bientôt arriver dans le top ten des photos les plus commentées………………….. si on peut dire…………………………………………