11 Commentaires
  1. Sans doute améliorable du point de vue du cadrage, mais quand même un certain charme. Avec son détourage blanc et son éclairage lunaire un petit côté années 50 , ou film noir des années 40. Elle ressemble à ces photos qu’on trouve dans les réservoirs familiaux , non identifiées. Mystérieuses.

  2. J’aime bien ce cercle gris dans ce carré blanc.

  3. Vision très Sud. Vertiges d’une lumière chaude, d’un jour torride.

  4. Belle idée de composition.
    L’image aurait pu avoir plus d’impact en préservant le plus possible le cercle de bordure.
    @+

  5. J’y reviens car elle me procure quand même quelque chose cette photo. Le problème c’est la bordure blanche qui me gâche beaucoup la vue parce que sinon je la trouve belle et mystérieuse. J’aime ce parti pris du sombre, très sombre qui viens s’incruster dans cette eau claire, le gris est très beau, en fait le tirage est beau.
    Cela pourrait bien être une fontaine qui trône au milieu de ces grands bassins, que ce soit à Paris ou à Rome, pourtant ce qui fait le charme et le mystère de cette image, c’est le palmier qui nous désoriente, nous amène vers un pays bien plus chaud ou plus mystérieux. J’aime bien mais j’aimerai plus encore sans la bande blanche!

  6. Grand merci pour vos remarques et vos critiques. La bande blanche, c’est celle qui reste un fois le tirage fait. Je le scanne en général intégralement. Il arrive aussi que je supprime le cadre blanc, mais c’est plus par accident ou maladresse dans la manipulation que par parti pris. Ce à quoi je suis le plus attaché, c’est à montrer une photographie dans son intégralité à la prise de vue: vielle (?) exigence de Cartier Bresson, discipline actuelle (en argentique) pour moi en tout cas. Ce qui ne veut pas dire que je ne recadre pas de temps en temps…

  7. Merci François pour cette explication, d’un temps où la bande blanche signifiait effectivement que la photo était présentée telle qu’elle avait été prise, sans recadrage. J’avoue pour ma part que cette “coquetterie” m’a toujours laissé complètement indifférent. Je pense à ces écrivains qui diraient, l’encre encore fraîche sur le papier qui n’a pas eu le temps de sécher: “Et regardez bien, mesdames et messieurs, tout cela a été écrit d’un trait, sans que jamais je n’aie changé un mot de ce que l’inspiration m’avait offert. L’absence de correction est le gage de ma sincérité”. J’aime au contraire ces écrivains qui raturent et surchargent leurs lignes, changent un mot pour un autre, une pensée aussi, toujours insatisfaits, qui savent accueillir l’intuition, mais qui ne renoncent pas à la redresser par la réflexion et l’ajustement. Il en va pour moi aussi de la photographie et de toute pratique artistique. Ce n’est bien sûr qu’un avis personnel et je conçois que d’autres la pratiquent autrement. Mais je ne m’y reconnais pas.
    Aussi la bande blanche qui encadre les photos a-t-elle pour moi la même résonance que la canne blanche qui accompagne la marche, celle de l’aveuglement plus que de l’exigence.

  8. Entre coquetterie et aveuglement, je vais de découverte en découverte et j’avoue que je suis un peu perdu ce matin! Surtout que les rapports entre photographie et littérature sont plus que compliqués. Bref, je ne me reconnais pas vraiment dans votre critique. Mais je suis très content de l’avoir lue et je vous en remercie!

  9. Pour le dire plus simplement, ce blanc m’aveugle et me laisse sur le bord de la photo au lieu d’y pénétrer. Et comme vous disiez que la bande blanche était là pour manifester que la photo n’avait pas été recadrée, j’essayais de vous dire que ce “détail” qui me renseignait sur la conception de cette photo, au fond, m’importait peu. Que cela, en quelque sorte, appartient à l’atelier de l’artiste, son laboratoire, et que cela ne m’apporte pas grand chose de le savoir pour goûter cette bonne photo qui me plairait davantage sans ce cadre blanc qui (mais ce n’est que mon avis) limite son espace plus qu’il n’y participe.

  10. l’impression (probablement fausse) d’une ambiance coloniale, un peu comme dans “tabu” que j’ai vu récemment aux Studio

  11. @ Monsieur HR, la photo a été prise dans le jardin Carnot à Cannes, et en hiver: la lumière y est bien plus intéressante qu’en été, où elle est toute faite pour les touristes…et puis c’est là un souvenir d’enfance qui a dû me faire appuyer sur le déclencheur. Et puis là encore votre évocation des Studio me renvoie à Tours!

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