Josée sur 22 janvier 2012 à 0h22 Quel magnifique portrait Tinange ! Grandiose ! Voilà une présence qui crève l’écran, intense et captivante avec une telle gravité dans le regard. Un portrait sensible et émouvant qui nous révèle “la septième face du dé” comme disait Josef Sudek.
Kora sur 22 janvier 2012 Ã 0h43 Un superbe portrait empreint de tristesse. Du beau N&B comme je les aime! Bravo
Henri sur 22 janvier 2012 à 9h28 Cela fait plaisir de te retrouver ici Tinange , avec un si beau portrait… Quelle douceur ! je te disais un jour, que parfois, devant de belle photo, “égoïstement” je préférai garder le silence,si LVEG n’était aussi perturbé ces derniers jours ,celle-ci en aurait été un bon exemple. Plutôt que bravo j’ai envie de te dire Merci.
hervé sur 22 janvier 2012 à 9h36 La force de la simple présence, l’éclairage qui magnifie sans masquer. Superbe.
xavier.b sur 22 janvier 2012 à 11h53 jvais pas être original, mais c’est d’une beauté…le genre de portrait que j’aimerais savoir faire…
alain-michel boley sur 22 janvier 2012 à 11h53 Tandis que Kodac sombre, Sam incline doucement la tête. La fête marque les visages de l’empreinte un peu lasse. Le traitement de ce portrait est, lui, éclatant.
Francis Leplay sur 22 janvier 2012 à 12h26 Beau portrait de studio avec une lumière sans fard, brute, sur fond noir (ce n’est pas la douceur qui m’apparait, plutôt la force de la présence) qui révèle la vérité plus qu’il ne cherche à atténuer les défauts. Ce pourrait être un très bon “book” de comédienne, parce qu’il donne envie de rencontrer cette personne dans la réalité, qu’il dit quelque chose d’elle. Pourquoi, Tinange, sur la forme de présentation, avoir choisi le modèle “planche contact”. Bon, j’ai une petite interprétation! Cela rejoint les réflexions que je me fais à propos des derniers travaux de David T. Montrer les “bords” de la photo (le support papier pour David T. qui vient découper l’image, la pellicule et les numéros de planche ici), c’est comme montrer les coulisses au théâtre: rappeler au spectateur que ce qu’il voit n’est pas la vérité, juste une reconstruction de celle-ci. Que c’est un artifice. C’est rappeler que c’est la photo d’un visage, plus que le visage lui-même. C’est obliger le spectateur à ne pas croire entièrement à ce qu’il voit, à l’interroger, et je trouve cette démarche sur la photographie, (et l’art en général) très intéressante. Cela crée de la distance. D’autant plus intéressant ici que le modèle résiste à cette distance et impose sa présence.
tinange sur 22 janvier 2012 à 12h46 Ton questionnement sur la présence du support m’apparaît avec évidence suite à tes propos Francis. Il y a effectivement cette tension entre objet photographique et objet photographié. Deux réalités, sinon contraires du moins dissociées et réunies à la fois. Ce qui participe, en partie, à la force de cette image. Mais il y a d’abord cet “abandon conscient” de Sam, cette présence détachée, hypnotique et magnétique. Du reste je considère n’être que le co-auteur de cette image, comme de toutes les autres que nous avons fait ensemble.
hervé sur 22 janvier 2012 à 13h24 Le moment où le photographe s’efface pour que l’image transparaisse.
Jean-Marc Silvestre sur 22 janvier 2012 à 13h43 Beau portrait nostalgique. “Les plus désespérés sont les chants les plus beaux, Et j’en sais d’immortels qui sont de purs sanglots.” Alphonse Marie Louis de Prat de Lamartine
tinange sur 22 janvier 2012 à 13h50 Nostalgique… Du film, Jean-Marc, un peu. Les transitions sont tellement douces, les valeurs riches et pleines. Il y a peu, j’avais envie de m’offrir une petite 4×5 inches genre folding pour réaliser quelques vues en balade. Quelques châssis Fidelity, et un équivalent 40mm. L’exhumation de cet “Early Work” et les quatre heures de repique suite au scann me font un peu réfléchir…
philippe | photofloue sur 22 janvier 2012 à 14h00 On ne peut pas ne pas avoir la Marylin d’Avedon en tête…
andreroques sur 22 janvier 2012 à 14h06 J’aime beaucoup. Je viens de lire tous les commentaires récents sur lveg. Cette photo j’aimerais l’avoir faite. Pourquoi ? je n’en sais rien ! et que ce soit de l’argentique, du numérique, de la couleur rendue en N&B, je m’en fiche. Si Tinange a trouvé du plaisir à la faire et si j’ai du plaisir à la regarder, tant mieux! Quant à la méchanceté (?) de certains commentaires, je pense que le pire c’est quand il n’y a aucun commentaire. En attendant, toutes vos considérations ± philosophiques m’ont donné envie de republier. A bientôt !
blagapart sur 22 janvier 2012 à 14h28 Avedon, Penn, et d’autres… dans les années 80, je faisais des portraits à la chambre 4×5. Cette photo date de 98. Elle est dans la lignée, et prolonge admirablement la photographie des années 70-80. Tinange a choisi cette photo pour illustrer le débat en cours. Pas une photo de ces dernières années. N&B pas mort ? Ici, il a été ressuscité. Les photos qui suivent de P.Schalk et Kora semblent aussi sorties du passé. Ca ne dit rien sur la qualité! Bach était démodé à la fin de sa vie.. c’est lui que l’on écoute encore, pas les modernes de l’époque. Mais son style était mort.
tinange sur 22 janvier 2012 à 14h59 @Xavier… Je ne peux que t’encourager à essayer. Il n’y a pas plus simple techniquement. @Blagapart… Il y a bien sur le clin d’Å“il à Yvap, et ce scann (qui date d’octobre) tombait à -propos. Mais aussi l’envie de plonger dans les archives de ma vie photographique d’avant pour cette série en cours.
Yvap sur 22 janvier 2012 à 15h00 Magnifique portrait. Je ne vais pas paraphraser ce qui a déjà été dit plus haut … Juste un point technique : Est-ce un problème d’écran ? Un parti pris, mais qui m’étonnerait venant de toi ? Mais chez moi j’ai un rendu un peu dur, et les hautes lumières (la peau) légèrement plâtreuses … Je t’envoie mon interprétation.
tinange sur 22 janvier 2012 à 16h15 Reçu. Ton interprétation est effectivement un peu plus douce, un peu plus nuancée. Un peu plus Yvap quoi ! Au delà des problèmes d’écrans, c’est peut être aussi l’intention de rendu et le traitement assez différent des mes Noir&Blanc habituels. Il faut dire aussi que le numérique sur ce point est d’emblée beaucoup plus doux, voire même carrément platouille.
philippe | photofloue sur 22 janvier 2012 à 16h41 Sans voir la version Yvap, la dureté du traitement me semble bien en phase avec l’attitude du modèle et l’approche sans fard de la photo.
Bernard Lvq sur 22 janvier 2012 à 18h57 Le visage interpelle par sa présence et sa luminosité accroche immédiatement l’Å“il, la dureté du tirage, la blancheur (un peu plate) du buste doivent y être aussi pour quelque chose. J’ai été très intéressé par le développement de Francis sur le fait de garder la bordure pellicule, discours que je n’avais jamais entendu, mais pas convaincu. Passionné par les portraits d’Avedon (depuis longtemps marqué par celui de Sandra Benett) le fait de garder le cadre “pellicule”, dans son cas et sur son site à fond blanc, se justifie parfaitement. Cela nous démontre qu’il ne cadre pas forcément au cordeau et même toujours avec un petit quelque chose de déviant qui donne la petite touche “plus” à sa photo. Par le passé, le fait de garder ou de ne pas garder le cadre “pellicule” a fait l’objet de nombreux débats vifs. Ceux qui étaient pour inconditionnellement, justifiaient leur démarche en affirmant ainsi leur maîtrise totale du cadrage dès la prise de vue. Bien que graphiquement fort, je n’ai jamais été attaché à ce mouvement. Si ta photo avait fait les 600×600, les textes sur les côtés auraient été en partie coupés. Là elle fait 613×600 pour garder les textes. Qu’elle est donc l’importance que tu attaches à ces textes par rapport à ce beau portrait ? Autre questionnement… toi et Yvap avaient ressorti des photos d’une autre époque pour illustrer le débat sur le N&B. Pourquoi pas une photo récente ?
Brigitte David sur 22 janvier 2012 à 22h35 Une sacrée présence et une grande irresolution face à la pose. Le modèle interroge le photographe au moins autant que lui cherche à trouver le moment “juste”. La planche contact signe une époque…
Yvap sur 22 janvier 2012 à 23h25 @ Bernard : En ce qui me concerne, le choix a été simplement que de par l’histoire de cette image, elle illustrait exactement le sujet, la conversion en N&B d’une image couleur, MAIS pensée/vue dès l’origine en N&B, ce qui était donc pour moi une nécessité, pas une tentative “pour voir”. Cela aurait pu être une image actuelle, mais dans mes récentes en couleur (et j’en fais peu), aucune n’a cette particularité, aucune ne m’a donné envie de la convertir.
locialbi sur 22 janvier 2012 à 23h49 La lumière un peu dure et de face, les cernes du modèle et son attitude résignée, voire blasée, me renvoit aux photos antropomorphiques des fichiers de la police.. On pourrait la croire prise en pleine nuit après 48heures d’interrogatoire. C’est un style que j’aime beaucoup dans le genre du portrait et j’en apprécie celle-ci pour celà , et ne suis donc pas géné par le rendu des hautes lumières.
Mara sur 23 janvier 2012 à 10h15 Bonjour, Voilà plusieurs fois que je reviens sur ce portrait que je trouve d’une force incroyable. Une photographie qui me restera en tête bien longtemps après avoir refermé cette page. Je ne suis pas trop technicien, je fonctionne plutôt à l’émotion, mais pour moi, le tirage correspond parfaitement avec la pose et ce que ce portrait me fait ressentir. C’est très beau…..
David T. sur 23 janvier 2012 à 18h24 Superbe, tout simplement ! Bravo au modèle et au photographe pour cette intensité.
tinange sur 25 janvier 2012 à 8h36 Merci à vous tous pour vos contributions. Ce portrait, Bernard, dormait dans une de mes boites à archives. Comme le triptyque “Danse” présenté précédemment. De temps en temps je scanne quelques images et c’est l’idée de cette série, des images passées et qui ont forgé le regard que je porte sur le monde aujourd’hui. Même si mes centres d’intérêts photographiques ne sont plus les mêmes. Il ne s’agit donc pas d’une image choisie pour illustrer le débat. Pour le support visible (en 35 mm on disait tirer avec les perfos, mais là ?) le nom du film, et le numéro de la vue (ce qui ne constitue pas une planche contact, Brigitte). Peut-être que le seul intérêt de ce numéro est d’indiquer qu’il s’agit certainement de la dernière photo de Sam.
Loïs sur 25 janvier 2012 à 9h29 “Sam hanta mes nuits. D’une T max elle me taxa. De ses yeux elle me fixa. Samantha me nuit! “
Sandrine T sur 13 août 2013 à 10h04 Impossible de rester insensible à cette photo : elle force à réagir, elle impose son regard, tout en imposant qu’on la regarde…C’est un très beau portrait! Bravo!!
Tristan. sur 20 avril 2015 à 21h35 Tu reviens sur LVEG (où je t’ai précédé de peu) et du coup, je reparcours un peu les photos que je n’ai pas vues pendant mon absence et je m’arrête sur celle-là . Forte, sans fard, sombre, lumineuse, expressive, … Sur celle-ci aussi, on est vraiment d’accord 🙂
Loïs sur 20 avril 2015 à 22h44 @ Tristan: je me souviens que cette publication était venue comme une conclusion à la dernière poussée éruptive sur Lveg avant l’actuelle.
Tristan. sur 21 avril 2015 à 18h32 @Loïs : Oh la ! Que de lecture dans ce vieux débat… Je ne sais pas s’il a eu de l’effet (?), mais comme je suis partisan de parler plutôt que de ne rien dire, je trouve ces échanges a priori salutaires… 🙂
Quel magnifique portrait Tinange ! Grandiose !
Voilà une présence qui crève l’écran, intense et captivante avec une telle gravité dans le regard. Un portrait sensible et émouvant qui nous révèle “la septième face du dé” comme disait Josef Sudek.
Un superbe portrait empreint de tristesse.
Du beau N&B comme je les aime!
Bravo
Superbe.
Cela fait plaisir de te retrouver ici Tinange , avec un si beau portrait…
Quelle douceur !
je te disais un jour, que parfois, devant de belle photo, “égoïstement” je préférai garder le silence,si LVEG n’était aussi perturbé ces derniers jours ,celle-ci en aurait été un bon exemple.
Plutôt que bravo j’ai envie de te dire Merci.
La force de la simple présence, l’éclairage qui magnifie sans masquer.
Superbe.
Post corrigé, Henry. ;- )
Quel beau portrait !
jvais pas être original, mais c’est d’une beauté…le genre de portrait que j’aimerais savoir faire…
Tandis que Kodac sombre, Sam incline doucement la tête. La fête marque les visages de l’empreinte un peu lasse.
Le traitement de ce portrait est, lui, éclatant.
Kodak, évidemment !
😉
“Kodac”… Le film préféré de Julien Clergue !
Beau portrait de studio avec une lumière sans fard, brute, sur fond noir (ce n’est pas la douceur qui m’apparait, plutôt la force de la présence) qui révèle la vérité plus qu’il ne cherche à atténuer les défauts. Ce pourrait être un très bon “book” de comédienne, parce qu’il donne envie de rencontrer cette personne dans la réalité, qu’il dit quelque chose d’elle. Pourquoi, Tinange, sur la forme de présentation, avoir choisi le modèle “planche contact”. Bon, j’ai une petite interprétation! Cela rejoint les réflexions que je me fais à propos des derniers travaux de David T. Montrer les “bords” de la photo (le support papier pour David T. qui vient découper l’image, la pellicule et les numéros de planche ici), c’est comme montrer les coulisses au théâtre: rappeler au spectateur que ce qu’il voit n’est pas la vérité, juste une reconstruction de celle-ci. Que c’est un artifice. C’est rappeler que c’est la photo d’un visage, plus que le visage lui-même. C’est obliger le spectateur à ne pas croire entièrement à ce qu’il voit, à l’interroger, et je trouve cette démarche sur la photographie, (et l’art en général) très intéressante. Cela crée de la distance. D’autant plus intéressant ici que le modèle résiste à cette distance et impose sa présence.
Ton questionnement sur la présence du support m’apparaît avec évidence suite à tes propos Francis. Il y a effectivement cette tension entre objet photographique et objet photographié. Deux réalités, sinon contraires du moins dissociées et réunies à la fois. Ce qui participe, en partie, à la force de cette image.
Mais il y a d’abord cet “abandon conscient” de Sam, cette présence détachée, hypnotique et magnétique. Du reste je considère n’être que le co-auteur de cette image, comme de toutes les autres que nous avons fait ensemble.
Le moment où le photographe s’efface pour que l’image transparaisse.
Beau portrait nostalgique.
“Les plus désespérés sont les chants les plus beaux,
Et j’en sais d’immortels qui sont de purs sanglots.”
Alphonse Marie Louis de Prat de Lamartine
Nostalgique… Du film, Jean-Marc, un peu. Les transitions sont tellement douces, les valeurs riches et pleines. Il y a peu, j’avais envie de m’offrir une petite 4×5 inches genre folding pour réaliser quelques vues en balade. Quelques châssis Fidelity, et un équivalent 40mm.
L’exhumation de cet “Early Work” et les quatre heures de repique suite au scann me font un peu réfléchir…
On ne peut pas ne pas avoir la Marylin d’Avedon en tête…
J’aime beaucoup.
Je viens de lire tous les commentaires récents sur lveg. Cette photo j’aimerais l’avoir faite. Pourquoi ? je n’en sais rien ! et que ce soit de l’argentique, du numérique, de la couleur rendue en N&B, je m’en fiche. Si Tinange a trouvé du plaisir à la faire et si j’ai du plaisir à la regarder, tant mieux!
Quant à la méchanceté (?) de certains commentaires, je pense que le pire c’est quand il n’y a aucun commentaire.
En attendant, toutes vos considérations ± philosophiques m’ont donné envie de republier. A bientôt !
Avedon, Penn, et d’autres… dans les années 80, je faisais des portraits à la chambre 4×5. Cette photo date de 98. Elle est dans la lignée, et prolonge admirablement la photographie des années 70-80. Tinange a choisi cette photo pour illustrer le débat en cours. Pas une photo de ces dernières années.
N&B pas mort ? Ici, il a été ressuscité. Les photos qui suivent de P.Schalk et Kora semblent aussi sorties du passé. Ca ne dit rien sur la qualité! Bach était démodé à la fin de sa vie.. c’est lui que l’on écoute encore, pas les modernes de l’époque. Mais son style était mort.
@Xavier… Je ne peux que t’encourager à essayer. Il n’y a pas plus simple techniquement.
@Blagapart… Il y a bien sur le clin d’Å“il à Yvap, et ce scann (qui date d’octobre) tombait à -propos.
Mais aussi l’envie de plonger dans les archives de ma vie photographique d’avant pour cette série en cours.
Magnifique portrait.
Je ne vais pas paraphraser ce qui a déjà été dit plus haut …
Juste un point technique : Est-ce un problème d’écran ? Un parti pris, mais qui m’étonnerait venant de toi ?
Mais chez moi j’ai un rendu un peu dur, et les hautes lumières (la peau) légèrement plâtreuses …
Je t’envoie mon interprétation.
Reçu. Ton interprétation est effectivement un peu plus douce, un peu plus nuancée. Un peu plus Yvap quoi ! Au delà des problèmes d’écrans, c’est peut être aussi l’intention de rendu et le traitement assez différent des mes Noir&Blanc habituels. Il faut dire aussi que le numérique sur ce point est d’emblée beaucoup plus doux, voire même carrément platouille.
Sans voir la version Yvap, la dureté du traitement me semble bien en phase avec l’attitude du modèle et l’approche sans fard de la photo.
Le visage interpelle par sa présence et sa luminosité accroche immédiatement l’Å“il, la dureté du tirage, la blancheur (un peu plate) du buste doivent y être aussi pour quelque chose.
J’ai été très intéressé par le développement de Francis sur le fait de garder la bordure pellicule, discours que je n’avais jamais entendu, mais pas convaincu.
Passionné par les portraits d’Avedon (depuis longtemps marqué par celui de Sandra Benett) le fait de garder le cadre “pellicule”, dans son cas et sur son site à fond blanc, se justifie parfaitement.
Cela nous démontre qu’il ne cadre pas forcément au cordeau et même toujours avec un petit quelque chose de déviant qui donne la petite touche “plus” à sa photo.
Par le passé, le fait de garder ou de ne pas garder le cadre “pellicule” a fait l’objet de nombreux débats vifs. Ceux qui étaient pour inconditionnellement, justifiaient leur démarche en affirmant ainsi leur maîtrise totale du cadrage dès la prise de vue.
Bien que graphiquement fort, je n’ai jamais été attaché à ce mouvement.
Si ta photo avait fait les 600×600, les textes sur les côtés auraient été en partie coupés.
LÃ elle fait 613×600 pour garder les textes.
Qu’elle est donc l’importance que tu attaches à ces textes par rapport à ce beau portrait ?
Autre questionnement… toi et Yvap avaient ressorti des photos d’une autre époque pour illustrer le débat sur le N&B. Pourquoi pas une photo récente ?
Une sacrée présence et une grande irresolution face à la pose. Le modèle interroge le photographe au moins autant que lui cherche à trouver le moment “juste”.
La planche contact signe une époque…
@ Bernard : En ce qui me concerne, le choix a été simplement que de par l’histoire de cette image, elle illustrait exactement le sujet, la conversion en N&B d’une image couleur, MAIS pensée/vue dès l’origine en N&B, ce qui était donc pour moi une nécessité, pas une tentative “pour voir”.
Cela aurait pu être une image actuelle, mais dans mes récentes en couleur (et j’en fais peu), aucune n’a cette particularité, aucune ne m’a donné envie de la convertir.
La lumière un peu dure et de face, les cernes du modèle et son attitude résignée, voire blasée, me renvoit aux photos antropomorphiques des fichiers de la police.. On pourrait la croire prise en pleine nuit après 48heures d’interrogatoire.
C’est un style que j’aime beaucoup dans le genre du portrait et j’en apprécie celle-ci pour celà , et ne suis donc pas géné par le rendu des hautes lumières.
Bonjour,
Voilà plusieurs fois que je reviens sur ce portrait que je trouve d’une force incroyable. Une photographie qui me restera en tête bien longtemps après avoir refermé cette page. Je ne suis pas trop technicien, je fonctionne plutôt à l’émotion, mais pour moi, le tirage correspond parfaitement avec la pose et ce que ce portrait me fait ressentir. C’est très beau…..
Superbe, tout simplement !
Bravo au modèle et au photographe pour cette intensité.
Yvap. Merci de la réponse qui est évidente maintenant
Magnifique, tout est juste dans ce portrait…
chapeau monsieur!
Idem… euh… tout le monde!
Portrait hypnotisant!
Merci à vous tous pour vos contributions. Ce portrait, Bernard, dormait dans une de mes boites à archives. Comme le triptyque “Danse” présenté précédemment. De temps en temps je scanne quelques images et c’est l’idée de cette série, des images passées et qui ont forgé le regard que je porte sur le monde aujourd’hui. Même si mes centres d’intérêts photographiques ne sont plus les mêmes. Il ne s’agit donc pas d’une image choisie pour illustrer le débat. Pour le support visible (en 35 mm on disait tirer avec les perfos, mais là ?) le nom du film, et le numéro de la vue (ce qui ne constitue pas une planche contact, Brigitte). Peut-être que le seul intérêt de ce numéro est d’indiquer qu’il s’agit certainement de la dernière photo de Sam.
“Sam hanta mes nuits.
D’une T max elle me taxa.
De ses yeux elle me fixa.
Samantha me nuit! “
Impossible de rester insensible à cette photo : elle force à réagir, elle impose son regard, tout en imposant qu’on la regarde…C’est un très beau portrait! Bravo!!
Tu reviens sur LVEG (où je t’ai précédé de peu) et du coup, je reparcours un peu les photos que je n’ai pas vues pendant mon absence et je m’arrête sur celle-là . Forte, sans fard, sombre, lumineuse, expressive, … Sur celle-ci aussi, on est vraiment d’accord 🙂
Il n’y a que la bande “TMax” qui ne me semble pas indispensable.
@ Tristan: je me souviens que cette publication était venue comme une conclusion à la dernière poussée éruptive sur Lveg avant l’actuelle.
@Loïs : Oh la ! Que de lecture dans ce vieux débat… Je ne sais pas s’il a eu de l’effet (?), mais comme je suis partisan de parler plutôt que de ne rien dire, je trouve ces échanges a priori salutaires… 🙂