For my far lover




13 Commentaires
  1. Ambiance feutrée.
    Je préfère l’étage du haut;
    mais j’aurais bien vu
    les silhouettes du dessous
    esquisser un pas de tango
    en lieu et place
    des passants de l’angle furtif !
    😉

  2. C’est gris, c’est flou, c’est sombre…
    Ce n’est que mon avis.

  3. J’aime la simplicité de l’approche thématique : “Couples” . L’efficacité de la démonstration :H/F, F/F… “For my far lover” La nudité des images. Des couples et rien d’autres. Mais une présentation graphique impeccable. Une photo verticale, avec la position latérale du couple, une photo horizontale et une position centrale. Quand la photo est grise, floue, et sombre (pour efde) mais qu’elle touche aussi bien le sujet de son auteur, le gris, le flou, le sombre, comme la suggestion, l’indéfinition, le timide, le non-dit, les choses dont on s’approche sans les disséquer entre lame et lamelle… alors oui, ces catégories là sont bien des catégories de la photographie.

  4. C’est gris, c’est flou, c’est sombre… çà me plaît. Le parallèle et le renvoi des répartitions de “masse” me plaît, j’aime son côté feutrée, suggestion, projection de pensée.
    Une préférence quand malgré tout pour celle du haut, même si les deux sont liées.

    Et pour ceux qui aiment ces constructions en cascade, voici le lien avec un jeune photographe russe :
    http://www.ipernity.com/doc/evcore/11860936

  5. Merci pour cette lecture et aussi à Bernard pour le lien. La “cascade” de photos présentées dit bien quelque chose de la nuit, son hasard et ses dérives; la photo comme une trace incertaine de ces nuits.

  6. L’idée est excellente mais les images sont beaucoup trop sombres à mon gout.
    a+

  7. Ce couple de gris et de grain qui ouvre la page est très beau, d’accord avec Brigitte pour la qualité graphique.

  8. Et si c’était cela que j’aimais par-dessus tout dans la photo, la mise en scène d’une “apparition / disparition” ?
    Ce qui se donne à lire ici comme une évidence (les amants furtifs) n’est probablement que le fruit de mon imagination (peut-être demande-t-on seulement à la demoiselle de répondre à quelques questions).
    L’interaction de ce qui s’offre et à la fois se refuse ne me fait pas seulement spectateur mais acteur de la photo.
    J’ai le sentiment d’en être. Et ici, c’est avec plaisir.

  9. Bonne année à vous et à votre far lover…

  10. Voilà pour moi l’exemple même d’une bonne photographie ratée. Quand elle est apparue sur mon écran, elle était entièrement noire, complètement sous-exposée. Rien. Une erreur de réglage. En poussant la luminosité en post-traitement, de même que le tirage au bain permettait de passer du noir à la révélation, des silhouettes sont sorties de l’obscurité. Elles étaient imprécises, furtives “gris, flou et sombre” et me plaisaient sans doute beaucoup plus ainsi que “réglées”. Le grain donnait aux murs des allures de papiers Japonais. Tout ceci n’était pas intentionnel, existait malgré moi. Et moi qui ai toujours été nul en dessin, j’ai été heureux de voir qu’une photographie ratée pouvait devenir un dessin réussi. J’aurais bien aimé savoir dessiner comme ça. C’était pour répondre à Tinange, Loïs et Josée à propos de Rivage 4 sur la relativité de la photographie ratée.

  11. Mais le hasard n’existe pas!!!… En ratant cette photo Francis, vous saviez très bien ce que vous faisiez!!!… Autrement dit : Photo ratée = Acte manqué = Discours réussi!!!…

  12. Francis, je comprends ton désir d’expliquer ce que tu entends par l’idée de “bonne photographie ratée” mais il me semble que la comparaison entre ces deux photographies Couple(s) et Rivage 4 de Loïs ne soit pas le meilleur exemple pour appuyer ton propos.
    Je m’explique:
    Dans le rendu flou de Rivage 4, le traitement révèle une texture douce et fluide où les gris se déclinent tout en nuances et où le grain s’exprime par sa finesse. S’agit-il d’un flou de mise au point? Je l’ignore mais le rendu est ainsi.
    Les deux photographies Couple(s) proviennent quant à elles, comme tu nous le mentionnes, d’un fichier sous-exposé que tu as dû pousser en luminosité afin d’en révéler l’image. Or, pour moi, le flou qui en résulte est peut-être davantage attribuable à la montée trop abondante du “bruit” numérique et non à la présence de grain.
    Bref, tout ça pour dire que je saisis le sens de ton intervention et que tu n’as pas à te justifier mais simplement que cet exemple ne sert peut-être ton propos de façon appropriée. 😉

  13. Francis revient!

Soumettre un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *