C'était un rendez vous avec la fin du jour, dans un entrepôt désaffecté, ou une ancienne usine qui n'avait
pas attendu la crise pour mourir. Ne restaient en cet endroit que les traces mélancoliques de l'activité
des hommes. Un désert encombré de déchets, et les vibrations discrètes et froides que laissent les efforts,
les souffrances et les petits bonheurs éprouvés par des générations laborieuses d'ouvriers et d'ouvrières
sur ces lieux autrefois débordants d'activités.
  Je me suis assis un temps, à même le sol, dans un coin à l'abri d'éventuels regards. J'ai écouté le silence,
remarqué les infimes mouvements de feuilles de plastiques caressés par d'invisibles mains. J'ai levé les yeux 
en direction de ce puits de lumière, presque au dessus de ma tête. Un frisson a parcouru ma colonne 
vertébrale…
La-haut, la mort attendait sa proie.



grosdick

Toujours en quête d'un instant hors de l'apparence, comme une ombre, je traverse ce monde, l'œil ouvert et l'oreille attentive.
2 Commentaires
  1. Fin du jour, fin du jour, d’accord ! Mais un carré blanc comme ça c’est un peu brutal. J’ai lu sur une explication de précédente publication que vous aviez travaillé à la simulation de l’effet Orton. Pourquoi ne pas essayer d’adoucir ce milieu supérieur, qui affaiblit un peu la lisibilité de l’espace du dedans ?

  2. Difficile à trouver les traces de l’activité de l’homme…… Je trouve la fin du jour plutôt très lumineuse et l’intérieur un peu trop sombre !

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