De couleurs à l’estompe
en images confondues,
le jour s’adonne à la nuit
 
 



Hervé

Le réel émeut
19 Commentaires
  1. J’adore.

  2. C’est beau !!!…

  3. superbe !!! cette superposition nous entraine dans un monde de poésie et de douceur. Il fait si bon rêver en automne…

  4. C’est très beau et bien traité, surtout la partie haute, une impression de forêt givrée.

  5. Plus hivernal qu’automnal, non ?
    Où sommes-nous ? Ce pourrait être la Creuse.
    Je m’associe au concert de louanges! F

  6. A vue de nez, il y a trois couches superposées. Le tout fait un tout très subtil et harmonieux. Bravo !

  7. @ Flore: Oui l’automne, le neuf novembre 2011, à 60 km des frontières de la Creuse à Salers (Cantal), “à la montagne” comme disent les miens de Corrèze à la frontière du Cantal.
    @Blagapart: Non deux seulement, c’est une saison où les rhumes sont plus fréquents 😉

  8. Ici ou là, la différence saisonnière peut paraître très ténue. L’art du cliché paysagiste est de faire bouger les lignes, de transcender le regard porté ordinairement. Un peintre piémontais du Montferrat déclarait n’avoir jamais observé le panorama jusqu’à ces cinquante ans. Aujourd’hui il ne jure que par lui, l’élisant comme son unique interlocuteur. Votre “montagne” connaît donc un automne bien avancé dans l’harmonie… hivernale ! Mais sa finesse est de toute saison…

  9. C’est évidemment moins cliché que la feuille perlée…. 😉

  10. Tricheur! F

  11. “Tricheur”: Non: J’ai bien dit “en images confondues”.
    Truqueur, je l’accepte, mais la superposition d’images existe de longue date et avant les logiciels actuels, il existait une manette de surimpression sur certains appareils photographiques évitant l’avancement du film entre deux vues, voir :
    http://creat-off.over-blog.com/pages/LVEG-5628755.html
    Pour les montages d’images, je pense pour l’avoir essayé, qu’il s’agit de créations difficiles si l’on veut exprimer une idée ou émotion et une esthétique.
    Je citerai Susan Sontag:
    “La photographie a la réputation peu attrayante d’être le plus réaliste, et donc le plus facile, des arts imitatifs. C’est en fait, le seul art qui ait su mettre à exécution la menace grandiose, vieille d’un siècle, d’un investissement surréaliste de la sensibilité moderne tandis que presque tous les candidats plus titrés abandonnaient la course.”
    Susan Sontag-sur la photographie-1982

  12. C’était une boutade lancée à la va (trop) vite, je n’avais pas compris qu’il s’agissait de 2 images superposées.
    Encore bravo.
    Et merci Susan F

  13. La texture de la pente me semblait “artificielle”, c’est pour cela que je voyais trois couches (avec de l’écorce de bouleau pour la pente…). Comme quoi, entre le réel et l’artificiel, la frontière est plutôt floue. Sur la “triche”, on l’ a fait dès les débuts de la photographie (Hippolyte Bayard…).

  14. @Flore, no és un problema (c’est du Catalan qui ressemble aux langues parlées dans ces régions)

  15. Effectivement la superposition d’image n’est pas une nouveauté, donc ce n’est pas une tricherie mais un trucage, bien avant le numérique il y avait déjà deux méthodes :
    1 : Superposer à la prise de vue, par exemple le Nikon F permettait de débrayer
    l’avancement du film et de revenir en arrière avec la “manivelle”.
    2 : Superposer deux négas (ou plusieurs) ou deux diapos (idem) dans le passe film de l’agrandisseur.
    C’est un procédé peut-être un peu galvaudé, mais les surréalistes ne s’en ont
    privés…

  16. “mais les surréalistes ne s’en ont
    privés…”
    Désolé pour l’erreur de frappe, il fallait lire
    “mais les surréalistes ne s’en sont pas
    privés…”

  17. Et la troisième méthode : superposer deux images au tirage. Dès le 19ème, on rajoutait du ciel pour les photos trop plates (il fallait évidemment que l’on ait inventé le négatif !).

  18. Hervé, bravo, peu m’importe montage ou pas, ce qui compte c’est l’émotion première, si l’on commence à décortiquer c’est que çà ne passa pas.
    J’aime beaucoup les deux bases …

    et puis également la première de ce soir sur ton site (surimpression à la prise) Ladakh-Lamayuru 1981 … du vrai bonheur de ce perdre du personnage au lointain

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