hervé sur 31 octobre 2011 à 20h46 Est-ce une évocation du supplice d’Anne Boleyn accusée d’adultère : la tour, la décapitation, la tenue, la Jarretière en bref du GBertrand à la sauce blagapart ou inversement. Le N&B évoquerait plus la noirceur des desseins du roi Henri. Ou Villon par Brassens Ou est très sage Hélloïs, Pour qui chastré fut et puis moyne Pierre Esbaillart a Saint Denis? Pour son amour ot ceste essoyne. Semblablement, ou est royne Qui commanda que buridan Fut geté en ung sac en Saine? Mais ou sont les neiges d’antan? Le papier peint ne semble ni du XIVe ni du XVIe ? 😉
GBertrand sur 1 novembre 2011 à 3h05 Brassens, Villon…nous ne sommes pas en mauvaise compagnie, dites donc ! Et rapprocher nos “visions”, Blagapart et moi-même, même si nos “perversités” se rejoignent (c’est ce que je déduis du commentaire d’hervé, bien sûr), en l’occurrence, sans renier cette image que je trouve sombre et drôle à la fois (la perversité du surréalisme !), je la trouve assez éloignée de mon monde. Mais je suis le plus mal placé pour en juger sans doute. Le regard extérieur…etc… Qu’en pensera Blagapart, puisqu’on parle à sa place.
blagapart sur 1 novembre 2011 à 12h40 LVEG présente bien des facettes de la photographie : du témoignage à la fabrication d’images. GBertrand et moi-même sommes du côté des truqueurs, donc parents proches. Mais différents, évidemment ! Les moyens employés sont semblables. Pour un Cartier-Bressonien, c’est donc à mettre dans le même panier (de linge sale ?). Quand on s’intéresse à la sous-catégorie, c’est très différent… Je suis assez content d’être dans la même famille, ma foi ! @hervé : c’est la chanson de Brassens qui m’a fait chercher mon petit Villon. Quant au papier peint, j’ai beaucoup de mal à en trouver d’époque!
alain-michel boley sur 1 novembre 2011 à 14h29 Cette tour, qui n’a de Nesle que le nom, est ici bien lugubre. Érigeant ses béantes fenêtres en une spirale véhémente, comme pour nous rappeler que, en tous temps, en tous lieux, des drames peuvent se jouer dans toutes les demeures. @ Hervé = Pour la petite histoire, Jeanne de Bourgogne y vécut quand même bien plus longtemps que ses sœurs…
hervé sur 1 novembre 2011 à 16h45 Dans le cas précis de “La tour de Nesle”, l’image m’a raconté une histoire avec des éléments anachroniques m’évoquant les créations de GBertrand même si les époques, etc…, sans vouloir généraliser. Personnellement, la critique est plus difficile que la proposition. (Comme peut-être pour beaucoup d’entre nous). Pour “visions perverses ” je dirais “poésie figurée” ou “histoire de voir”… Si “Cartier-Bressonien” s’adresse à moi, j’en suis flatté, mais pas dupe, je fais simplement des photos en état réflexe et non en réflexion sans être pour autant un archer Japonais. Ce que vous faites influence ce que nous faisons et inversement 😉 ps : Le terme “à la sauce” n’est pas péjoratif (humoristique ?) dénote simplement que vous avez un style personnel et reconnu (vous !) 🙂
blagapart sur 1 novembre 2011 à 17h14 @hervé : je n’ai pas du tout mal pris votre commentaire ! Et être Cartier-Bressonien est très respectable ! Vos envois sont assez divers, et je ne vous aurais pas classé ainsi.
Irène de Groot sur 1 novembre 2011 à 20h54 Parfois ça marche mieux en couleur comme dit Christophe… Tu n’as pas du papier peint des années soixante en réserve, quelque chose de plus délirant? 😉
Jean-Marc Silvestre sur 4 novembre 2011 à 23h07 @ Irène de Groot : Je partage assez ton point de vue 😉
blagapart sur 4 novembre 2011 à 23h25 Je cherche désespérément des images de papier peint, mais je dois me contenter de celles que je prends in situ. Les années 60 deviennent rares sur les murs. Pour cette photo, je n’imagine pas ce que ça pourrait donner… Merci à tous de vos commentaires.
alain-michel boley sur 5 novembre 2011 à 0h33 Puisque l’éternelle question (ou dilemme) revient sur cette photographie, j’ai le sentiment que La tour de Nesle présentée avec toute la connotation historico-sexuelle qui lui est liée est beaucoup plus dramatique ici que sur votre site. Avec les enluminures chromatiques, c’est un divertissement. Et c’est en ce sens que je trouve que le traitement très contrasté est plus en accord avec les tourments de Jeanne… lui même emblématique des terribles châtiments encourus alors pour un conduite supposément libertine. S’il y a une critique à faire, je pencherais alors plutôt pour la légèreté du mannequin. Tout de même, deux chevaliers sont morts sous la torture; deux femmes ont perdu leurs privilèges ainsi que leurs cheveux, puis sont mortes dans le délaissement et la froidure ! 😉
Brigitte David sur 7 novembre 2011 à 23h21 On peut penser aussi à Kadaré , Avril brisé . Dans ce roman sur la coutume de vendetta propre à l’Albanie, les condamnés peuvent se réfugier provisoirement dans des tours qui ont un nom que j’ai oublié…
En version couleur ça marche mieux.
Est-ce une évocation du supplice d’Anne Boleyn accusée d’adultère : la tour, la décapitation, la tenue, la Jarretière en bref du GBertrand à la sauce blagapart ou inversement. Le N&B évoquerait plus la noirceur des desseins du roi Henri.
Ou Villon par Brassens
Ou est très sage Hélloïs,
Pour qui chastré fut et puis moyne
Pierre Esbaillart a Saint Denis?
Pour son amour ot ceste essoyne.
Semblablement, ou est royne
Qui commanda que buridan
Fut geté en ung sac en Saine?
Mais ou sont les neiges d’antan?
Le papier peint ne semble ni du XIVe ni du XVIe ? 😉
Brassens, Villon…nous ne sommes pas en mauvaise compagnie, dites donc !
Et rapprocher nos “visions”, Blagapart et moi-même, même si nos “perversités” se rejoignent (c’est ce que je déduis du commentaire d’hervé, bien sûr), en l’occurrence, sans renier cette image que je trouve sombre et drôle à la fois (la perversité du surréalisme !), je la trouve assez éloignée de mon monde. Mais je suis le plus mal placé pour en juger sans doute. Le regard extérieur…etc…
Qu’en pensera Blagapart, puisqu’on parle à sa place.
LVEG présente bien des facettes de la photographie : du témoignage à la fabrication d’images. GBertrand et moi-même sommes du côté des truqueurs, donc parents proches. Mais différents, évidemment !
Les moyens employés sont semblables. Pour un Cartier-Bressonien, c’est donc à mettre dans le même panier (de linge sale ?). Quand on s’intéresse à la sous-catégorie, c’est très différent… Je suis assez content d’être dans la même famille, ma foi !
@hervé : c’est la chanson de Brassens qui m’a fait chercher mon petit Villon. Quant au papier peint, j’ai beaucoup de mal à en trouver d’époque!
Cette tour, qui n’a de Nesle que le nom, est ici bien lugubre. Érigeant ses béantes fenêtres en une spirale véhémente, comme pour nous rappeler que, en tous temps, en tous lieux, des drames peuvent se jouer dans toutes les demeures.
@ Hervé = Pour la petite histoire, Jeanne de Bourgogne y vécut quand même bien plus longtemps que ses sœurs…
Dans le cas précis de “La tour de Nesle”, l’image m’a raconté une histoire avec des éléments anachroniques m’évoquant les créations de GBertrand même si les époques, etc…, sans vouloir généraliser.
Personnellement, la critique est plus difficile que la proposition. (Comme peut-être pour beaucoup d’entre nous).
Pour “visions perverses ” je dirais “poésie figurée” ou “histoire de voir”…
Si “Cartier-Bressonien” s’adresse à moi, j’en suis flatté, mais pas dupe, je fais simplement des photos en état réflexe et non en réflexion sans être pour autant un archer Japonais.
Ce que vous faites influence ce que nous faisons et inversement 😉
ps : Le terme “à la sauce” n’est pas péjoratif (humoristique ?) dénote simplement que vous avez un style personnel et reconnu (vous !) 🙂
Bon, je vous poste une image banalement humaine.
@hervé : je n’ai pas du tout mal pris votre commentaire ! Et être Cartier-Bressonien est très respectable ! Vos envois sont assez divers, et je ne vous aurais pas classé ainsi.
Parfois ça marche mieux en couleur comme dit Christophe…
Tu n’as pas du papier peint des années soixante en réserve, quelque chose de plus délirant? 😉
@ Irène de Groot : Je partage assez ton point de vue 😉
Je cherche désespérément des images de papier peint, mais je dois me contenter de celles que je prends in situ. Les années 60 deviennent rares sur les murs. Pour cette photo, je n’imagine pas ce que ça pourrait donner…
Merci à tous de vos commentaires.
Puisque l’éternelle question (ou dilemme) revient sur cette photographie, j’ai le sentiment que La tour de Nesle présentée avec toute la connotation historico-sexuelle qui lui est liée est beaucoup plus dramatique ici que sur votre site.
Avec les enluminures chromatiques, c’est un divertissement. Et c’est en ce sens que je trouve que le traitement très contrasté est plus en accord avec les tourments de Jeanne… lui même emblématique des terribles châtiments encourus alors pour un conduite supposément libertine. S’il y a une critique à faire, je pencherais alors plutôt pour la légèreté du mannequin. Tout de même, deux chevaliers sont morts sous la torture; deux femmes ont perdu leurs privilèges ainsi que leurs cheveux, puis sont mortes dans le délaissement et la froidure !
😉
On peut penser aussi à Kadaré , Avril brisé . Dans ce roman sur la coutume de vendetta propre à l’Albanie, les condamnés peuvent se réfugier provisoirement dans des tours qui ont un nom que j’ai oublié…