– Vers l’infini et au delà –




22 Commentaires
  1. Très fort. On est ici dans une autre dimension, dans un autre monde et pourtant tout les repères sont là pour nous rappeler le réel.

  2. Ami du noir, de l’ombre et de la lumière, je savais que cette photo vous plairait Cormac! Merci.

  3. Excellente composition, éclairage de rêve. De quoi se plaint-on ?
    😉

  4. L’horizon bancal me dérange et surtout le titre…
    La lumière est belle, mais le noir de l’avant plan est un peu trop bouché à mon goût…

  5. @Irène: je comprends pour le noir de l’avant plan, une question de goût (pourtant il y a quand même du détail, en tout cas sur mon écran), par contre je ne comprends pas ce problème avec l’horizon, et j’ai remarqué que ça revenait souvent sur lveg cette envie de vouloir redresser l’horizon, pour moi ça n’a que très peu d’impact sur ce genre de photo, et puis à ce que je sache l’horizon n’est jamais vraiment droit en réalité.
    Quant au titre je trouve au contraire qu’il y a une vraie résonance entre cette photo et le chef d’oeuvre de Kubrick, la lumière avant tout, et les personnages, leurs attitudes et l’espèce de sac à dos que porte le personnage le plus à gauche comme une résonnance avec les combinaisons de 2001.
    @Benjamin: de rien. 🙂

  6. Pas de noir bouché à l’avant-plan sur mon écran. J’arrive même à discerner des détails dans les personnages. La lumière qui baigne cette scène est superbe. On a l’impression d’être juste pile au bon moment alors que la lueur ambiante confère encore à cet instant un aura de mystère. Quant à la ligne d’horizon, mon premier réflexe a été de constater qu’elle n’était pas au niveau mais, en reculant un peu pour mieux observer l’image dans son ensemble, je la trouve parfaite comme elle est.

  7. La sentinelle en poste pour le coucher du soleil, et la référence à Toy story en clin d’oeil où face à cet infini l’échelle des repères se perd et où le contre-jour transforme les silhouettes humaines en figurines ou soldats de plomb. Alors de concert avec Buzz l’éclair, dans ce paysage de désert, j’ai envie de crier avec lui “To infinity and beyond”. Bien vu et bien capté. Bravo.

  8. Non, mais, c’est quoi cette histoire d’horizon! Yen a marre de votre “consensualité”, un horizon est bancal quand on se trouve sur un rafiot qui tangue, entre autre, pas quand on prend une photo sur la terre ferme…
    Oui, l’avant plan est bouché, les personnages font bloc avec les pierres ce qui rend cet ensemble un peu lourd, je n’y discerne aucun détail malgré mon très bon écran, par contre je vois que l’homme porte non pas un sac à dos mais un instrument de musique, une cithare si je ne me trompe…. Et le titre, je le trouve redondant!
    Et arrêtez de me contredire! 😉

  9. J’allais te faire la même critique que pour “Far West Brothers”, mais non au centre il n’y a pas rien, il y a la plaine de l’Inde bien visible, a cette hauteur on sent moins la chaleur intense et bientôt vont apparaitre de petites lumières et la fumée des foyers. Sur cette image il y a une forte lumière et en même temps l’ombre de la nuit à venir dans ces silhouettes confiantes, un beau contraste.
    Pour l’horizon, la non-correction peut être un parti pris pour évoquer le basculement du soleil ou des personnages ou autre chose, Benjamin nous le dira peut-être (au-delà)
    En tout cas bravo pour cette image même si j’apprécie peu ce format
    Irène, l’inde noie le “l’esprit cartésien” car la notion d’infini est nait ici 😉

  10. Très belle image avec les quelques restrictions ci dessus (horizon et premier plan).

  11. @ Hevé, je n’ai rien contre la notion d’infini, mais l’infini a bon dos et est récupérée à toutes les sauces, cela en devient indigeste…

  12. L’horizon n’est pas droit mais il tombe bien, formant un angle droit avec la jambe du jeune homme, et puis tout tombe, le soleil tombe, les hommes aussi peuvent tomber, tout est si fragile. La lumière est fragile, elle illumine l’instant, plus tard il était trop tard, le noir aurait tout emporté, mais à ce moment là, les deux silhouettes se détachent sur l’horizon, des ombres chinoises dans sur un désert indien qui gravissent la roche pour s’élever plus haut que tout, où vont-ils? L’effet est graphique, que les noirs soit bouchés n’y change rien, les détails sont là pour nous rappeler que tout cela est réel… Cela crée une atmosphère à la Maccarthy, la fin du monde, un ailleurs possible.
    Hervé, en connaisseur vous avez vu juste pour l’instant d’après.
    Enfin, Irène, comme le suggère Josée, il suffit de prendre un peu de recul et de mieux observer l’ensemble :p
    Quant à l’objet que le jeune homme porte sur son dos, c’est effectivement un instrument, pas une cithare mais une rewanta!
    Merci à tous pour vos retours 🙂

  13. Chaque artiste a le droit de nommer son œuvre comme il l’entend. Ensuite, vient effectivement le problème de la pertinence du titre, tel qu’il est perçu par autrui. Ici, je trouve remarquablement approprié le choix de Benjamin. Ces deux silhouettes en stase sur la droite face à une amorce de relief et à une possible ascension; ce plateau en légère bascule avec, à partir du deux-tiers gauche un arbre et une légère fêlure dans la ligne d’horizon, le tout nimbé de cette lumière : oui, une telle photographie mérite amplement ce titre d’infini, même en anglais !

  14. Et j’ajouterai que ce n’est pas “L’infini”, mais “L’infini et au-delà” comme Angelopoulos avait titré son film “L’éternité et un jour”. Il y a dans ce “et” tout l’espace de la poésie et de l’humour 🙂

  15. Horizon,horizon…
    Voir la série seacoal de Chris Killip.

  16. c’était bien sûr Toy Story et non 2001, je me suis rendu compte de mon erreur, hier soir dans la voiture, mais je continue à penser qu’il y a quelque chose de très Kubrickien dans cette image. Et puis entre “vers l’infini et au delà” et “au delà de l’infini” il n’y a pas bcp de différence. 🙂

    Désolé mais si pensez qu’un horizon pas droit n’est pas important pour l’appréciation de cette image est un marque de consensualité je suis au regret de me déclarer consensuel et à vrai dire je m’en fous un peu.

    Magnifique “seacoal”.

  17. Juste un petit commentaire pour dire qu’il y a au moins une personne totalement insensible à cette image (j’aime beaucoup la suivante, par contre). Comme la plupart d’entre vous y trouvent son miel, je ressens juste le regret de ne pas prendre plaisir à une image qui contient forcément qq chose… que je ne vois pas.
    je ne vois que des silhouettes sans grand intérêt dans une image de valeurs assez pauvres. La lumière est belle, effectivement, mais une image classique de Cartier-B me trotte dans la tête, qui, elle, me faisait ressentir le mystère des grandes plaines. Désolé…

  18. @ blagapart, ne soyez pas désolé, vous pouvez ne rien ressentir, ne rien y voir, ne pas comprendre, je ne vous en veux pas puisque que je ressens le même désarrois face à vos photographies. Il semble évident que nous abordons la photo de manière très différente et il ne s’agit pas de se convaincre mutuellement, non, que nous ayons des démarches et des sensibilités différentes contribue à l’éclectisme de ce blog et à enrichir cet art en général. Et puis nous avons tous du chemin à faire avant de se confronter à HCB, qui soit dit en passant, ne fais pas partie de mes mentors. Merci néanmoins d’avoir partagé tes impressions sur cette photo 😉

  19. Plein accord avec toi, Benjamin !

  20. Au-delà de la confrontation avec le passé et ses maîtres, la composition de cette photographie va bien au-delà de “silhouettes sans intérêt”. Gageons que sur les deux enfants ici en passe de gravir symboliquement la roche, un sera photographe, conservant le souvenir d’une lumière fabuleuse !
    😉

  21. “C’est à l’artiste de proclamer sa foi dans le Oui éternel, de dire:”Je crois en un idéal qui plane sur toute la terre, qui la pénètre toute entière… en un idéal de Paradis qui n’est pas le produit de l’imagination, mais l’ultime réalité où toutes choses résident et se meuvent. Je crois que cette vision du paradis s’aperçoit dans la lumière du soleil, dans la verdure de la terre, dans la beauté de la figure humaine, dans l’illumination de la vie humaine, et même dans des objets en apparence insignifiants et sans attraits. Partout sur cette terre, l’esprit du Paradis veille et fait entendre sa voix. Il atteint notre oreille intérieure sans que nous le sachions, il donne le ton à notre harpe de vie, dont la musique envoie notre aspiration au-delà du fini, non seulement en prières et en espérances, mais en temples qui sont des flammes de pierre, en peintures qui sont des rêves immortalisés, en danse qui est méditation extatique au centre immobile du mouvement.”
    Rabindranath Tagore “Le sens de l’art”

  22. Mais je crois que je préfère celle-ci.
    « C’est à l’artiste de proclamer sa foi dans le Oui éternel…»
    Et de gravir les horizons adverses !
    😉

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