Le baigneur d’albâtre / à loisir / étiole son maillot bleuté




Hervé

Le réel émeut
10 Commentaires
  1. J’aime beaucoup cette case magique où apparaissent puis disparaissent tant d’images… Le temps de penser à qq chose de pertinent à dire (et l’image ne favorise pas tjrs la rapidité de l’expression verbale !) et c’est une autre qui apparaît !
    La jetée en forme de diptyque avec inversion des tonalités était intéressante, mais en terme graphique il y avait un point faible que je sais plus exprimer, ce qui du reste difficile en commentaire d’ouverture. La statue aux yeux opposés plein/vide me paraissait plus pérenne, je m’apprêtais du reste à le dire et c’est l’albâtre flottant… Très bien ! Formidable… J’espère que l’image ne changera pas tout de suite après la publication du commentaire : il faut encore que je le copie-colle sur mon second navigateur pour éviter le rétrolien automatique.
    😉

  2. Alain-Michel, je suis coupable d’avoir confondu édition de brouillon avec édition définitive. En fait, je m’interrogeais (et apparemment en public) sur la photographie surréaliste après avoir relu le livre de Susan Sontag « Sur la photographie ” et m’apprêtais à jeter une bouteille dans la mer de ce blog. Force est de croire que je me suis dégonflé. Je dirais : émotion dans l’interprétation du réel, mais cela est bien vague et il me semble que certains dont tu fais parti, je pense, ont une recherche déjà ancienne sur le sujet. Mais peu importe les qualificatifs, l’autre sujet plus important pour moi est celui du regard d’où la photo ” éclair “: le regard démasqué, à murir avant publication.
    Désolé, simplement et encore un changement de titre.
    Les autres photos

  3. J’aime beaucoup la photo, moins le traitement. L’ensemble donne une impression de grisaille. Je vois bien que les galets de la rive sont bien contrastés, mais tout le haut acqueux est bien terne…(et les blancs de l’iceberg(?) un peu cramés, non ?)

  4. La mort du cygne et la fragilité des choses prêtes à disparaître. Ce glaçon devance la fonte de la calotte glaciaire.
    @Blagapart. Le contraste entre les galets du rivage et le reste de la photo porte- pour moi tout le sens de la photo. La réalité n’affleure que sur cette frange vive, le reste laisse place au mystère, aux fantasmes , à l’imagination de chacun. Et reste dans une indéfinition ouverte à toutes les interprétations.

  5. Magnifique “image”, d’une grande poésie et d’un grand lyrisme.
    Hésitant au premier regard sur la frange gravillonnée car le cygne est tellement beau, mais adoptant ensuite les termes de Brigitte “La réalité n’affleure que sur cette frange vive”

  6. Magnifique sujet surréaliste! Comme blagapart, j’hésite quant au traitement même si j’adhère aussi aux avis de Brigitte et Bernard. Dilemme…

  7. Le rendu de la glace au bout du lien …”permettant de sortir tous les détails de la glace jusqu’à un rendu parfait”… est bien loin d’être parfait… tu mettrais “çà” dans mon verre que je le jetterais … ici c’est bien plus réaliste et supportable 😉

  8. Après visionnement de votre “vigoureux” traitement, j’opte sans hésiter pour la version actuelle beaucoup plus douce et plus poétique. Pour moi, cette photographie découle du surréalisme parce que (déjà par son titre) elle opère “un changement dans la perception des choses” et qu’elle correspond bien à la définition qu’en donne André Breton dans son manifeste. Si le coeur vous en dit, ce lien à propos d’une étude sur le sujet par Laurence Valentin en témoigne bien mieux que moi : http://deja.vu.free.fr/txt/sureel.pdf

  9. Je vous remercie de ces commentaires très sensibles. Ce dilemme, je l’ai eu lors du traitement de l’image, j’en ai d’abord fait un “vigoureux” permettant de sortir tous les détails de la glace jusqu’à un rendu parfait et… artificiel. J’ai alors repris l’image de base et appliqué que peu de corrections. Je rassure Blagapart tous les détails sont là (l’histogramme le dit, d’ailleurs il est difficile de cramer de la glace 😉 ) et même une légère augmentation du contraste accroit l’impression de hautes lumières brûlées. Merci à Brigitte d’exprimer ce que dit peut-être confusément la photo: En quittant le rivage, on pénètre le royaume de la mort est l’expression de tant de légendes. « La réalité n’affleure que sur cette frange vive » c’est très beau, comme l’a souligné Bernard et enfin Josée parle de sujet surréaliste donc je reste avec mon interrogation sur la photographie surréaliste (peut-être que Blagapart est plus à l’aise sur ce sujet?).

  10. D’accord avec toi Bernard 🙁
    Josée, merci pour le lien.

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