De trop captivantes parties d’échecs, commencées tôt sur la plage, pouvaient devenir dangereuses.
En 1932, près de la pointe du Bé, Julien Gracq affronte Raymond Roussel, sous l’oeil intéressé de Marcel Duchamp.
Et sur cette page, la version sépia non tronquée.
http://www.gerard-bertrand.net/rencontres_gracq_echecs.html
Dans de telles conditions, il va falloir créer des petites bouées pour les pièces mais nous connaissons votre amour du détail !
🙂
Vous avez sans doute remarqué le drapeau à…damier, en bas et à gauche de l’image.
Sans vouloir m’avancer à propos de cette photo d’archives, je crois savoir qu’il s’agit d’un repère signalant la place du “support-gonflable-pour-jeu-d’échecs-de-pleine-mer” (mais à n’utiliser qu’en cas de grain intempestif).
Le damier ne m’avait pas échappé, mais je ne connaissais pas cette signification !
En fait, pourriez-vous équilibrer les noirs dans la proximité des joueurs avec ceux des vagues plus lointaines. On sait qu’un fort ressac peut éclaircir l’eau, mais ici je trouve que ce décalage est un peu exagéré, comme s’ils se trouvaient dans un petit bain !
🙂
On admettra volontiers que les joueurs sont, perdus dans leur monde, comme dans “dans un petit bain”.
Mais, surtout, pour des raisons de lisibilité (c’est encore plus vrai pour l’original), j’ai été obligé d’éclaircir la surface de l’eau autour de ces baigneurs distraits pour créer un contraste et ainsi les “sortir” de la masse sombre.
En soi je trouve que c’est une bonne photo et l’idée de mettre de la lumière sur les personnages est bonnes. C’est l’outil utilisé et la mannière de l’utiliser qui a mon sens pose problème car la texture de l’eau est des personnages est complètement saccagée, ce qui est dommage pour cette photo, interessante, avec notamment son côté gag.
E2-E4
E7-E5
CG1-F3…
Nouvelles impressions d’Afrique ?