j’aime beaucoup, dommage que ça ne soit pas parfaitement centré. Peut-on s’avoir où c’est, ça semble très joli.
Francis Leplay
sur 9 juillet 2011 à 18h50
L’harmonie des lignes comme un écho qui se prolonge d’une rambarde à l’autre et d’une construction à son reflet, et l’homme qui passe, la tête dans les épaules, le regard tout à la chaussée, insensible à cette beauté qui vous avait arrêté. Et ce gris qui fait peser l’hiver, presque on le ressent.
Voilà une photographie remarquable. Une composition graphique, ordonnée, épurée dans sa construction. Je ressens deux choses en la regardant; il y a d’abord la réflexion du photographe qui doit saisir l’opportunité d’un lieu, et puis il y a le fait que je sois d’accord avec tous vos choix. Je suis sensible à vos arguments. Il y a le choix du sujet saisi juste comme et quand il le faut. Il y a le choix de vos réglages. Votre photo et votre talent ont su mettre l’homme au centre de vos préoccupations. L’homme comme objet du monde dans lequel il vit, l’homme au centre de ce monde. Vous me rendez convaincu que sans cet homme qui passe sur ce pont, ce petit homme a la démarche rapide sans doute et qui s’enveloppe, presque se cache dans son habit, sans lui tout deviendrait dispensable. Sans l’homme ce monde perdrait de sa valeur comme s’il fut inachevé, peut-être vain. J’avais déjà eu un peu cette impression sur vos premières photographies mais c’est bien sur celle-ci que je vous comprends le mieux, que j’apprécie vraiment votre façon de photographier et que j’adhère au plus près de votre vision.
Alors bravo, je vous encourage à poursuivre vos travaux car j’en profite allégrement.
Hervé
sur 9 juillet 2011 à 18h53
@julie: critique adoptée, plus de symétrie ne tue pas l’image, bien au contraire, merci.
À Paris sur le pont de Crimée.
Bernard LVQ
sur 9 juillet 2011 à 21h02
Magnifique !
Tout est posé au bon endroit, très classique, mais encore une fois j’aime.
Cette image me renvoie à d’autres de photographes réputés 😉
Beau tirage tout en nuances nous faisant ressentir totalement cette froide et brumeuse ambiance.
Bravo
alain-michel boley
sur 9 juillet 2011 à 21h05
Le cliché remonte à l’époque où les magasins généraux clôturant le bassin de la Villette n’avaient pas été dévastés par l’incendie. L’atmosphère de film noir qui se dégage est impressionnante !
alain-michel boley
sur 9 juillet 2011 à 21h15
Cette photographie remonte à l’époque où l’incendie n’avait pas encore dévasté un des magasins généraux clôturant le bassin de la Villette.
Le côté film noir qui se dégage est impressionnant !
une très belle image comme les autres photographies que je viens de découvrir.
Autant je suis d’accord sur la symétrie de la compo mais j’aurais peut être préféré le personnage 3 pas en arrière comme sur votre magnifique “Pressing Indien”!!
L’image est digne d’un film noir, avec cette atmosphère presque sixties…
Je vois que votre photographie a été prise avant l’incendie du bâtiment des magasins généraux du bassin de la Villette. A quelle date ?
Bernard LVQ écrit:”Cette image me renvoie à d’autres de photographes réputés”.
Oui, signée Cartier-Bresson, elle ne déparerait pas dans son porte-folio !
Merci de vos commentaires, mais GBertrand met la barre bien haut.
Permettez moi de citer HCB:
«Pour “signifier” le monde, il faut se sentir impliqué dans ce que l’on découpe à travers le viseur. Cette attitude exige de la concentration, de la sensibilité, un sens de la géométrie. C’est par une économie de moyens et surtout un oubli de soi-même que l’on arrive à la simplicité d’expression.»
Josée
sur 11 juillet 2011 à 15h40
J’arrive un peu tard mais sincèrement bravo!
Hervé
sur 11 juillet 2011 à 20h49
@Alain-Michel: je pense en 1988, 20 ans avant l’incendie!
rvmarec
sur 12 juillet 2011 à 1h06
Si mes souvenirs sont bons, l’incendie a eu lieu en 1990 -je passais souvent dans le coin. Un bâtiment semblable a été reconstruit, qui abrite un hôtel et une auberge de jeunesse.
j’aime beaucoup, dommage que ça ne soit pas parfaitement centré. Peut-on s’avoir où c’est, ça semble très joli.
L’harmonie des lignes comme un écho qui se prolonge d’une rambarde à l’autre et d’une construction à son reflet, et l’homme qui passe, la tête dans les épaules, le regard tout à la chaussée, insensible à cette beauté qui vous avait arrêté. Et ce gris qui fait peser l’hiver, presque on le ressent.
Voilà une photographie remarquable. Une composition graphique, ordonnée, épurée dans sa construction. Je ressens deux choses en la regardant; il y a d’abord la réflexion du photographe qui doit saisir l’opportunité d’un lieu, et puis il y a le fait que je sois d’accord avec tous vos choix. Je suis sensible à vos arguments. Il y a le choix du sujet saisi juste comme et quand il le faut. Il y a le choix de vos réglages. Votre photo et votre talent ont su mettre l’homme au centre de vos préoccupations. L’homme comme objet du monde dans lequel il vit, l’homme au centre de ce monde. Vous me rendez convaincu que sans cet homme qui passe sur ce pont, ce petit homme a la démarche rapide sans doute et qui s’enveloppe, presque se cache dans son habit, sans lui tout deviendrait dispensable. Sans l’homme ce monde perdrait de sa valeur comme s’il fut inachevé, peut-être vain. J’avais déjà eu un peu cette impression sur vos premières photographies mais c’est bien sur celle-ci que je vous comprends le mieux, que j’apprécie vraiment votre façon de photographier et que j’adhère au plus près de votre vision.
Alors bravo, je vous encourage à poursuivre vos travaux car j’en profite allégrement.
@julie: critique adoptée, plus de symétrie ne tue pas l’image, bien au contraire, merci.
À Paris sur le pont de Crimée.
Magnifique !
Tout est posé au bon endroit, très classique, mais encore une fois j’aime.
Cette image me renvoie à d’autres de photographes réputés 😉
Beau tirage tout en nuances nous faisant ressentir totalement cette froide et brumeuse ambiance.
Bravo
Le cliché remonte à l’époque où les magasins généraux clôturant le bassin de la Villette n’avaient pas été dévastés par l’incendie. L’atmosphère de film noir qui se dégage est impressionnante !
Cette photographie remonte à l’époque où l’incendie n’avait pas encore dévasté un des magasins généraux clôturant le bassin de la Villette.
Le côté film noir qui se dégage est impressionnant !
une très belle image comme les autres photographies que je viens de découvrir.
Autant je suis d’accord sur la symétrie de la compo mais j’aurais peut être préféré le personnage 3 pas en arrière comme sur votre magnifique “Pressing Indien”!!
Très belle, et parfaitement construite
parfaite!!!
L’image est digne d’un film noir, avec cette atmosphère presque sixties…
Je vois que votre photographie a été prise avant l’incendie du bâtiment des magasins généraux du bassin de la Villette. A quelle date ?
Bernard LVQ écrit:”Cette image me renvoie à d’autres de photographes réputés”.
Oui, signée Cartier-Bresson, elle ne déparerait pas dans son porte-folio !
parfait !
Merci de vos commentaires, mais GBertrand met la barre bien haut.
Permettez moi de citer HCB:
«Pour “signifier” le monde, il faut se sentir impliqué dans ce que l’on découpe à travers le viseur. Cette attitude exige de la concentration, de la sensibilité, un sens de la géométrie. C’est par une économie de moyens et surtout un oubli de soi-même que l’on arrive à la simplicité d’expression.»
J’arrive un peu tard mais sincèrement bravo!
@Alain-Michel: je pense en 1988, 20 ans avant l’incendie!
Si mes souvenirs sont bons, l’incendie a eu lieu en 1990 -je passais souvent dans le coin. Un bâtiment semblable a été reconstruit, qui abrite un hôtel et une auberge de jeunesse.
Une très belle photo
Tout a ete dit par B Cuevas
j’aime beaucoup
Oui, c’est bien vu ! Belle composition, chopée en plein vol, ce qui s’appelle avoir du réflexe !
Punaise !
Superbe!