Le titre original de cet instantané est : Rush.
Merci de vos commentaires.




bolerophoto

Ça vous gratouille ou ça vous chatouille
16 Commentaires
  1. Un instant fugitif très expressif!
    Même la lumière est “dure”

  2. La femme a vraiment un air terrible. Impressionant!
    J’aime beaucoup cette photo. Même l’horrible immeuble est à sa place. Bravo.

  3. J’aime l’encombrement de cette photo, l’asphyxie de son cadre.

  4. Je vais être dur avec vous AMB. Ce n’est pourtant pas dans mes habitudes d’émettre une critique sévère à l’encontre d’un choix qui nous ai proposé, mais cette photo me déplait beaucoup, je veux vous expliquer pourquoi. Je crois que vous ne parvenez pas à photographier ce qui vous stimule, ce qui, me semble t-il, vous anime. Dans ce cadre tout y est maladroit. Oui l’horrible immeuble est horrible, est-ce pour autant un choix judicieux de le mettre dans le cadre? Je ne crois pas. De même, vous déclenchez en faisant confiance au hasard, car ce qui me semble maladroit est en fait le produit d’une prise de vue hasardeuse. Le hasard fait rarement de bonne photo, cela peut arriver mais ce qui est aléatoire n’a pas vraiment de sens sur la durée. La surexposition de la scène est un défaut, je n’y vois aucune qualité, aucun sens ni esthétique, ni métaphysique, ni artistique, bref vous nous présenter un bout de quelque chose, pris sur le vif, sans réflexion préalable et vous attendez que l’on vous fournisse un axe de lecture dans l’espoir qu’il en ressortira une bribe d’explication plausible!? Lorsque vous y parvenez, comme ici, où vous trouvez un écho positif, cela vous encourage peut être dans votre démarche, et à continuer. Lorsque vous n’y parvenez pas, vous y rajoutez du texte, ou l’explication de texte, et vous semblez vouloir continuer ainsi mais moi qui aime et défend une certaine forme de photographie, je me sens l’envie de vous dire de réfléchir, de vous poser, d’attendre que le monde se pose devant votre regard avant d’effectuer une prise de vue. Je dis cela car je sais que vous en êtes capable, je ressens malgré tout votre passion, votre envie de partager, j’ai déjà eu l’occasion de voir quelques unes de vos photos ailleurs et en couleurs qui avaient, à cette occasion, du sens et de l’esthétique.

  5. @Hervé = Hasard des lieux ? Votre “Vie en rose” n’est pas si distante de mon “Marché” ! Le temps est passé par là, combien d’années ? Un de mes commentaires sur votre photographie tente de l’expliquer mais il est bloqué comme indésirable !
    J’ai effectivement choisi de présenter cet instantané pour son expressivité… ainsi qu’un jeu-opposition avec la précédente, ”Cuisine” de Solong.
    😉

  6. @Blagapart = Il s’agit d’une bousculade fortuite dans une allée rendue impraticable par les “diables”, les cageots de fruits et la foule affamée de dimanche dernier aux alentours de 14 heures, pressée d’aller déguster toutes les bonnes choses. Quelques mètres plus loin, je recroisais les mêmes personnes sorties de la cohue et tout n’était que paix et harmonie !

  7. @Francis Leplay = Vous avez parfaitement saisi le point de vue qui m’a engagé à photographier cette étroitesse et cette abondance de détails de ce fragment d’histoire et d’humanité.

  8. @ Benjamin Cuevas = Mais votre long commentaire n’est pas un mal, je vous remercie au contraire de le formuler ! Cette photo est pratiquement brute de scan, et à peine redressée d’un degré. Il n’y a pas de volonté esthétique en la matière et je l’aurais probablement mise à la corbeille si — en dépit de nombreuses imperfections que je reconnais bien volontiers — elle n’avait pas disposé d’une force dans une composition que l’on peut aussi qualifier d’hasardeuse, oui, on le peut…
    Pour faire bref, il y a du radeau de la Méduse dans ce drame d’un instant.
    Face à cela, je me contrefiche de l’immeuble horrible, de la poignée du diable et de la camionnette… Plus exactement je les accepte comme ils sont là, puisqu’ils sont dépassés par la force du vivant !
    Je connais votre retenue vis à vis de ce que vous nommez : Le photomaton.
    Dans le type d’image que j’ai présenté aujourd’hui, ce n’est pas parce que mon appareil est tenu à hauteur de poitrine que mon regard est distant de mon cœur et de mon esprit ni que le seul hasard guide ma recherche. L’émotion de la vie est toujours à cueillir.
    Pour ce qui concerne les textes d’accompagnement, je pense avoir reçu suffisamment de warnings, plus ou moins courtoisement exprimés, pour ralentir ma Muse mais croyez bien qu’en aucun cas ils n’ont été produits dans le souci d’une justification d’audience, de pseudo-prétexte quant à une démarche incertaine et encore moins d’à-valoir voulant excuser une faiblesse du propos photographique.

  9. Beaucoup de dynamique, de vie, dans cet instantané un peu bousculé, mais fort. Foin d’esthétisme, l’immeuble n’est peut-être pas formidable, mais il est la, et a toute sa place

  10. @rvmarec = Le dynamisme ne saurait être une excuse pour balancer l’esthétique dans les choux mais bon… Je vous remercie de voir le bon côté des choses. Ce marché de Crimée est une providence pour toutes les cultures, tous les palais et… toutes les bourses d’un arrondissement de l’Est parisien, qui a fêté récemment son 150ème anniversaire, placé sous l’égide de la mixité sociale et de l’intégration.
    Puis une image est passagère.

  11. Qu’est-ce que vous avez tous à vouloir détruire cet immeuble ? Il remplit son rôle dans le cadre et il est cohérent avec les personnages….

  12. @blagapart = Merci de défendre les édiles de l’Est parisien ! Non, il n’y a pas que cet immeuble qui est choquant. Certes, il bouche un angle et ça vaut toujours mieux qu’une camionnette coupée. Toutefois, l’ensemble est vraiment “raccord”.
    Le problème, en fait il y a deux problèmes plus ou moins soulevés par les commentateurs :
    — jusqu’où peut-on photographier “à la hussarde”;
    — jusqu’à quel point une photographie peut être sauvée par l’humanité (réelle ou supposée) de son sujet.
    J’aimerais que les uns et les autres me disent leur point de vue sur cet angle.

  13. @amb, je ne veux pas paraître brutal -l’homme de la pampa, parfois rude, reste toujours courtois- mais à titre purement personnel, j’avoue ne pas me trop me poser ces questions. Je ne pense pas qu’une photo soit “sauvée”, elle fonctionne, ou pas. Ici, elle fonctionne, tout simplement, et ce critère suffit en soi, en tout cas à mon avis.

  14. Pour moi cette photo a un impact très fort, il y a un moment de vie et d’émotion.

  15. On parle peu de la vie des gens su LVEG. Parfois on tombe sur une photo comme ça. Une scène de marché prosaïque …
    J epense à ce que disait un graphiste, Gérard paris-Clavel: “” Les formes en elles-mêmes n’ont pas de pouvoir, c’est la part de monde qu’elles contiennent qui exprime la laideur ou la beauté du monde.”
    J’aime beaucoup ta photo…

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