6 Commentaires
  1. J’aime beaucoup cette photo suffisamment énigmatique et menaçante. Entre peinture (trop tôt ce matin pour trouver la référence) et souvenir culinaire , poulet ou lapin en gelée. Cette indéfinition des formes a un côté très pictural. Le format est-il celui d’origine?

  2. Je crois que je vais préférer la première pour la moindre densité de ces poissons-chats.
    Et puis les blancs brûlés sauvés par un grisé me gênent un peu et çà augment le côté “brouillon”

  3. Je trouve que les nuances de gris qui rendaient les paysages soyeux conviennent beaucoup moins bien à ce chaos. Mais j’aime ce chaos.

  4. Grouillement inquiétant, mais loi d’être initéressant…

  5. Celle-ci est en somme un détail (en partie) de la précédente, sauf que tu as changé le virage qui est plus heureux ici!
    Et si tu nous montrais l’originale dans son intégrité, je ne pense pas que ce soit la même image que la première intitulée “les prédateurs”, à moins que là aussi il s’agit d’un détail et qu’il n’y ait qu’une photo… ?

  6. Bien vu, Brigitte. Pour l’ensemble de la série, j’ai essayé de m’inspirer de la peinture, des représentations apaisées des marines, calmes comme des mers d’huile, encre ou pastel, aux tourments et menaces des eaux-fortes, plus abstraites et obscures. Le calme de la surface et le trouble des profondeurs.
    Bien vu, Irène. Je suis un photo-écolo. Je recycle les vieilles photos! Mais ce n’est pas la même que prédateurs. Le départ pour Portsmouth est un fragment et une suite de l’estran, de même que celle-ci est un fragment et une suite de Naufrage. Non, je ne la présente pas dans son intégralité, car je préfère ce cadrage. J’espère toutefois que cela n’altère pas trop son intégrité :).
    Pour les virages, je me suis posé beaucoup de questions, j’ai fait beaucoup de tentatives pour tenter d’installer à la fois un lien et une progression narrative entre les photos. je suis conscient que ce ne sont pas toujours des choix heureux, et si je les avais présentées séparément, je crois que je n’aurais pas pris les mêmes options. Pour celle-ci par exemple, je voulais que les couleurs disparaissent presque entièrement, que l’impression soit froide, presque laide, pour que le sentiment de suffocation et d’aspiration vers les profondeurs l’emporte.

    Et puis parfois, on aime un détail d’une photo pour une raison qui nous échappe. Dans la carré haut à droite, je ne peux m’empêcher de voir un Dieu ailé qui au bout de sa lance envoie un foudre de guerre, dernier rai de lumière dans ces ténèbres. Et au centre, cette forme étrange qui ressemble à un crâne. Je ne sais pas ce qu’ils font-là. Ni même si ils y sont. Mais je ne vois plus qu’eux. On a bien sûr la liberté de voir aussi tout autre chose, ou même rien du tout.
    Merci a vous pour vos réactions.

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