version couleur :une rose dans les ténèbres




blagapart

longue histoire...
16 Commentaires
  1. Dès qu’on s’attache à la mémoire, on est dans l’archéologie. Je m’interroge sur la superposition… des signatures, un mot? Vous pourriez quand même donner votre position sur cette photo? A moins que vous ne préfériez qu’on joue aux devinettes. Allez… Le cinquième à partir de la droite , deuxième rang?

  2. Je suis évidemment le vieux professeur, mort depuis longtemps…
    Sur le mur, il n’y a que l’ombre d’un arbre… généalogie du savoir.

  3. @ Blagapart as tu modifié l’image depuis cet après-midi ?? il me semble qu’on distingue moins les personnages .

  4. @Henri: quel oeil! Effectivement, j’ai été sensible à la remarque de Brigitte, et j’ai essayé de rendre l’ombre plus lisible… Mauvaise idée ?

  5. Mauvaise idée je ne sais pas , mais dans mon souvenir l’image était beaucoup plus lisible .Là on ne distingue plus la surface du mur et l’ombre n’est pas plus visible, en résumé même si ce n’est pas le genre d’image qui me parle , je préférai la première version , mais il faut peut être attendre d’autres avis bien plus pointus que le mien .

  6. J’avais vu l’image ce matin, mais pas eu le temps de laisser un commentaire, le changement à mon sens est une mauvaise idée! La première version était bonne, elle rendait bien l’ambiance de la lumière qui bouge entre les branches et donnait de la vie à ce montage que je trouve vraiment très bon dans la version précédente!

  7. Je ne peux m’empêcher d’imaginer cette photo projetée sur le mur d’un cimetière. Je dis cela à cause de la cimaise qui dépasse de l’enceinte et qui m’évoque, je ne sais pourquoi, une stèle, un monument aux morts. Comme cette photo, pardon blagapart :), semble assez ancienne, (pull tergal et col cheminée sont des indices d’un temps passé) je vois aussi dans ce cimetière de l’enfance le décompte des adolescents connus et mort depuis, des premières amours, premières trahisons aussi, de la perte. Et cet arbre en ombre portée devient arbre généalogique, qui porte chaque génération, l’une succédant à l’autre, irrévocablement. En somme, une photo assez Durassienne dans l’empreinte qu’elle laisse.

  8. @Irène&Henri : j’ai retrouvé l’ancienne version !
    @Francis : c’est effectivement le mur d’un cimetière près de chez moi, et la photo date de 1962 ??
    Merci à tous de vos commentaires. C’est finalement un peu difficile de mettre sur l’écran un morceau (même très estompé) de son passé.
    Plus Boltanskien que Durassien pour ce que j’en pense (quand j’en suis encore capable…à mon âge)

  9. La valse des versions fera-t-elle redanser cette belle jeunesse ? Je ne sais pas… À chaque fois, il y a le regard de la version d’Une rose dans les ténèbres, ça brouille quelque peu l’idée que l’on peu avoir sur l’aspect purement qualitatif N/B. Ensuite, il y à l’émotion qui passe, ou flotte; et puis même si ce n’est pas immédiat, il y a le feed-back, on y repense, on se dit que…

  10. Je suis séduit par cette direction de travail, qui se prête à une série. A suivre ?

  11. “Dans la quatrième, c’est les cours Sautrot à Vincennes” !
    Francis Blanche

  12. @Philippe : je ferais volontiers une série si j’avais conscience d’une direction de travail de ma part…

    Merci à tous de vos commentaires.
    signé : machprot (pour JMS, mais je ne garantis pas l’orthographe, ne sois pas furax !)

  13. “Sur le mur, il n’y a que l’ombre d’un arbre” … oui, si l’on veut … quand même une photo de copains sur un mur de cimetière ne peut qu’induire que tous les copains sont décédés “le décompte des adolescents connus et morts depuis” comme dit Francis.

    La signification de l’arbre en tant qu’arbre généalogique belle image certes, pour moi ici “juste” un élément de quiétude, de sérénité, de repos et de douceur à son abris, face à ce mur de “disparus”.

    L’image me plaît quand même beaucoup (si tu n’avais pas compris), pas d’angoisse ressenti dans ce montage, seul le message, l’interprétation n’est pas très claire pour moi, j’aurais imaginé une autre façon de dire “un morceau (même très estompé) de son passé.”

  14. @Bernard : Aïe, aïe, aïe ! Quand on crée une image, il vaut mieux parfois ne pas trop penser au pourquoi et se concentrer sur le comment. Pour te le dire autrement, ces commentaires m’ont obligé à réfléchir, et le résultat n’est pas forcément trés gai… Comme on est ici pour la photographie, je vous remercie encore de vos réactions multiples et qui m’ont beaucoup appris!

  15. Pour moi, être confronté à une photo du passé, c’est toujours être confronté à la mort, même si ce n’est qu’une mort symbolique. C’est ce que le temps a figé et qu’on n’a pas pu retenir. La photographie a triomphé de la vie. La photographie a souvent quelque chose à voir avec la mort et sa cérémonie de momification. C’est ce que je ressens devant cette proposition. Elle me touche, parce qu’en même temps qu’elle parle de l’intime du photographe, “d’un morceau estompé de son passé”, elle élargit le cadre et parle aussi de la tristesse qui me semble inhérente à l’acte de photographier: une tentative dérisoire pour retenir le temps. Elle me touche d’autant plus qu’elle est assez ouverte et libre de sens pour ne pas imposer d’interprétation univoque, et chacun peut y projeter sa sensibilité.

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