Henri sur 10 mars 2011 Ã 17h23 Moi qui suis fan de tes portraits , je suis moins convaincu par celui-ci, visage un peu trop sombre, regard moins direct… En fait je n’y retrouve pa
Henri sur 10 mars 2011 à 17h27 oups.. En fait je n’y retrouve pas la sensation de partage que tu as souvent avec tes modèles.Moins d’émotions.
efde sur 10 mars 2011 à 20h50 Pour moi ça me donne l’impression d’avoir fait cette photo pour faire une photo. Quand on est en inde, il est très facile de shooter, tout nous semble tellement différent et tellement plein de vie et d’expression qu’on se laisse parfois aller. Les occidentaux qui après voient les photos sont souvent “excités” par le côté exotique des sujets et les contrastes différents dus à la couleur de la peau, aux regards qui ne sont pas les mêmes, le coté “misérabiliste” qui fait qu’on se donne bonne conscience en y accordant de l’importance… et leur appréciation est peut-être un peu faussée. C’est l’impression que me donne ce cliché. Trop de portraits tuent le portrait. PS : ce n’est pas une attaque personnelle contre Benjamin, juste un sentiment à faire partager sur certains clichés faciles pour nous occidentaux bien repus et un message quand même pour Benjamin : ne sombre pas dans la facilité.
rvmarec sur 12 mars 2011 à 0h23 Je trouve que c’est un bon portrait, tout simplement. Qu’y a-t-il de “misérabiliste” à trouver un visage intéressant, et donc d’avoir envie de déclencher?
efde sur 12 mars 2011 à 7h58 Je savais très bien que le terme misérabiliste allait être mal pris, et j’ai hésité à l’employer, il faut le prendre avec “modération”. Pour prendre un raccourci : le sujet ne fait pas la photo.
Benjamin Cuevas sur 12 mars 2011 à 10h40 Avec du recul et en lisant vos commentaires, surtout celui de Henri, je prends conscience que ce portrait n’a pas sa place dans la série. Toutefois, j’aime ce portrait et c’est pour cette raison que j’ai choisi de vous le montrer. Il ne ressemble pas à ceux que je vous ai proposé. Il y a moins cette impression d’échange, pourtant c’est une photo que j’ai pris dans la rue, pour cela et sur le moment, il m’a semblé que c’était suffisant, avec vos remarques je m’aperçois que j’aurai dû réserver ce cliché pour une autre occasion, en tous les cas ne pas l’associer à la série. Enfin, je n’ai pas pris cette photo pour prendre une photo. Des photos, j’ai le temps d’en prendre tous les jours, je connais assez l’Inde pour ne pas tomber dans le “cliché”, et puis parfois le cliché à aussi du bon, cela dépends du moment, du sujet, du photographe, de l’histoire et de ce que l’on veut en faire. Pour cette photo, ce qui m’intéresse, c’est de voir cet homme surgir hors du cadre, le visage attiré par la lumière; pour moi le mystère vient d’ailleurs mais la présence du mystère réside à l’intérieur du cadre. Merci pour les commentaire.
Moi qui suis fan de tes portraits , je suis moins convaincu par celui-ci, visage un peu trop sombre, regard moins direct… En fait je n’y retrouve pa
oups.. En fait je n’y retrouve pas la sensation de partage que tu as souvent avec tes modèles.Moins d’émotions.
Pour moi ça me donne l’impression d’avoir fait cette photo pour faire une photo.
Quand on est en inde, il est très facile de shooter, tout nous semble tellement différent et tellement plein de vie et d’expression qu’on se laisse parfois aller.
Les occidentaux qui après voient les photos sont souvent “excités” par le côté exotique des sujets et les contrastes différents dus à la couleur de la peau, aux regards qui ne sont pas les mêmes, le coté “misérabiliste” qui fait qu’on se donne bonne conscience en y accordant de l’importance… et leur appréciation est peut-être un peu faussée.
C’est l’impression que me donne ce cliché.
Trop de portraits tuent le portrait.
PS : ce n’est pas une attaque personnelle contre Benjamin, juste un sentiment à faire partager sur certains clichés faciles pour nous occidentaux bien repus et un message quand même pour Benjamin : ne sombre pas dans la facilité.
Je trouve que c’est un bon portrait, tout simplement. Qu’y a-t-il de “misérabiliste” à trouver un visage intéressant, et donc d’avoir envie de déclencher?
Je savais très bien que le terme misérabiliste allait être mal pris, et j’ai hésité à l’employer, il faut le prendre avec “modération”.
Pour prendre un raccourci : le sujet ne fait pas la photo.
Avec du recul et en lisant vos commentaires, surtout celui de Henri, je prends conscience que ce portrait n’a pas sa place dans la série. Toutefois, j’aime ce portrait et c’est pour cette raison que j’ai choisi de vous le montrer. Il ne ressemble pas à ceux que je vous ai proposé. Il y a moins cette impression d’échange, pourtant c’est une photo que j’ai pris dans la rue, pour cela et sur le moment, il m’a semblé que c’était suffisant, avec vos remarques je m’aperçois que j’aurai dû réserver ce cliché pour une autre occasion, en tous les cas ne pas l’associer à la série.
Enfin, je n’ai pas pris cette photo pour prendre une photo. Des photos, j’ai le temps d’en prendre tous les jours, je connais assez l’Inde pour ne pas tomber dans le “cliché”, et puis parfois le cliché à aussi du bon, cela dépends du moment, du sujet, du photographe, de l’histoire et de ce que l’on veut en faire. Pour cette photo, ce qui m’intéresse, c’est de voir cet homme surgir hors du cadre, le visage attiré par la lumière; pour moi le mystère vient d’ailleurs mais la présence du mystère réside à l’intérieur du cadre.
Merci pour les commentaire.