8 Commentaires
  1. J’aime beaucoup cette photo. J’ai envie de la regarder longtemps. Le net du premier plan, c’est sans doute-là qu’attend le danger, et le petit chaperons gris qui avance inexorablement vers ce danger sans nom, et la forêt en toile de fond, décor maléfique des contes de l’enfance. C’est toute une histoire!

  2. Mais non… Il est resté en arrière avec son bâton parce que sa mère lui a dit qu’il ne fallait pas toucher la grande fourmilière et qu’il voulait vérifier ce qui se passait quand on détruisait juste quelques galeries. Il a repéré des empreintes d’animaux et a voulu les suivre. On avait dit une petite balade et là il en a plein les bottes. Et les adultes lui crient que le parking n’est plus loin…

  3. L’homme était tombé, la faim et sa blessure à la jambe certainement. Déjà son regard se troublait, mais il entendait les pas du petit, et le raclement du bâton qui lui servait canne. Qu’allait-il devenir seul sur cette route ? Les méchants, il savait que les méchants n’étaient pas loin, mais il n’avait plus la force. Il devrait continuer seul, et portait « le feu » vers le sud…

  4. Pas mal Henri, est quelque part tu as raison, la route je n’en suis pas encore sorti…

    Merci Francis et Brigitte, sauf qu’on en était au tout du début de la balade et que ma fille n’attaque pas les fourmillières, elle travaille la falaise à grand coup de bâton.

  5. Je n’avais pas fait le rapprochement avec The road… dont on ne revient pas.

  6. Effectivement, même si elle ne fait pas partie de la série, cette image renvoie immanquablement à la route (que j’ai lue depuis tes publications)

  7. mise au point + angle de vue contribuent au caractère suggestif de cette photo
    belles diagonales (route/bâton…)

  8. Trés belle atmosphère, toute en évocation réveuse. Trés belle lumière et trés beau flou. Bravo !

Soumettre un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *